Jeudi 2 octobre 2008
Taxer les gros : et pourquoi pas les cons ?

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Le racket fiscal et légal est porté au pinacle. La solution miracle a enfin été trouvée. C’est d’une simplicité du genre YFOKON ou YAPLUKA et on se demande pourquoi les sanitaristes n’y avaient pas pensé plus tôt. Bah oui voilà, on met une taxe, on appauvri le consommateur et hop ça y est le problème est réglé. Vite fait bien fait ? Pas si sûr ! Savoir si d’un point de vue psychologique les mangeurs préfèreront voir grossir leur porte monaie ou leur bedaine n’a rien de l’évidence tapageuse. Faudrait pas s’imaginer que comme par enchantement on va cesser de s’empifrer par ce que ça coûte cher. Ce qui risque et c’est même une certitude, le plus d’arriver c’est que les bouffeurs vont grossir aussi vite que leur porte monaie va maigrir. Résultat : pas question d’arrêter la bouffe mais faut trouver autre chose qui ne soit pas taxé pour s’en mettre plein la panse. Et c’est pas les solutions qui manquent. Ah oui mais disent les sanitaristes, c’est précisément certains produits qui font grossir. On rigole. Toutes les personnes atteintes d’obésité ne prennent pas du kilogramme au chocolat au kilo. D’autre part l’utilisation d’une substance plutôt qu’une autre peut aussi relever d’un facteur psycho-social.

Cette prévention systèmatique des risques ne peut mener qu’au totalitarisme. La vie n’est pas faite pour durer éternellement et vouloir la prolonger au maximum au détriment du bonheur relève de l’inconscience. On assiste à une tentative d’abolition de la mort. L’euthanasie n’est que le révèlateur de cet inconscient colletif qui n’accepte plus de voir les gens mourir. Incapables de prolonger leurs patients les bons docteurs sanitaristes se résignent à abréger leur état. La revendication du droit à choisir sa mort n’est que le corollaire de cette tentative d’abolir les formalités sociales du décés. Le fascisme sanitaire pourrait très bien, reprendre à son compte la revendication de l’euthanasie dans une dérive criminelle. D’abord taxer les gros, les fumeurs, et puis progressivement faire la chasse aux malades qui coûtent cher à la sécu.

Dans tout ça, on se demande pourquoi ne pas taxer les cons. Vaste programme…
par Léopold Fidel Privares publié dans : Du 27/09/2008 au 10/10/2008