Attaque du train-train de la gentrification
Category: Local
Themes: Immigration/sans-papierEs/frontieresLogement/squatQuartiers populaires
Vers 15H15 dans une rue piétonne une embuscade a été tendu au petit train touristique. L’objectif était de diffusé et de lire un tract.
Le voici :
Trop de cow-boys-girls ! pas assez d’indien-ne-s !
Le far-west angevin est le théâtre d’affrontement terribles. Nous, peuple peau-rouge-et-noir, habitants attachés à la vie de cette vallée prenons le sentier de la guerre. Nous ne supportons plus qu’Angers soit colonisée par des hordes de petits intégristes à mèche qui semblent sortir tout droit du château. Nous ne supportons plus que nos amis qui ouvrent des squats pour se loger soit chassés comme de la vermine par la police municipale du général Custer. Et quand ces mêmes amis se retrouvent à la rue, ils sont là aussi harcelés parce qu’ils font tâche dans le paysage et parce qu’ils doivent être hors de la vue des touristes. De même, les travaux du tramway sont un bon prétexte pour vider le centre-ville des derniers “pouilleux” qui y vivent. Ils sont ensuite souvent parqués loin de leurs terres originelles et laissent place à de nouveaux colons plus fortunés. De manière générale, les cow-boys cherchent à rendre invisible le fait qu’un peuple remuant et souvent révolté habite encore cette vallée. Les sans-papiers sont poursuivis et capturés comme de simple bisons. On nettoie jusque sur les murs la moindre trace de révolte. Ces mêmes murs servent à cacher une prison presque en plein coeur de la ville qui regorge de prisonniers n’ayant le plus souvent que commis le crime d’être pauvres et révoltés.
Lors de cette attaque le chauffeurs a voulu forcé un peu en roulant sur un vélo placé en travers. Il n’a récolté qu’un coup de pied dans son cockpit. Se sentant débordé il appella la flicaille, mais l’action se termina avant leur arrivée.
15 minutes plus tard dans une autres rues piétonnes le petit train s’est de nouveau fait attaquer. Sauf que, à la vue des indiens cette fois ci le chauffeur accéléra et fonça dans le groupe. Tanpis pour les touristes qui ne purent apprécier la pub pour les boites de nuits du centre ville. Les indien-nes se sont accroché au wagons et à la cabine tout en diffant tant bien que mal les tracts restants.
la hache de guerre contre la gentrification n’est pas enterrée !!!
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