Comme le précisait la Sinistre des finances Christine Lagarde il n’y a pas longtemps à propos des conséquences de la crise des « Subprime », il n’y a pas à s’inquiéter d’une possible crise boursière, puisque ce n’est pas la bourse qui produit la valeur (entendre la valeur marchande) mais c’est le travail. C’est la bourse qui la fixe à sa guise, et c’est pourquoi le discours était à l’entente du monde des actionnaires, non du grand public. Travaillez donc, travaillez, ce que Fillon appelle veloutément votre « droit » ne vous sera pas retiré. La preuve, si votre travail est dévalué en bourse jusqu’à vous licencier pour maintenir le taux de profit, vous aurez le droit de chercher puis de trouver un autre emploi moins bien payé. C’est vrai, de ce point de vue le travail est ce qui produit la valeur marchande. Quant à la valeur du travail, le job des Fillon, Lagarde et autres consiste à en accompagner la dépréciation organisée afin de contenter les financeurs des campagnes et des reclassements du personnel politique après bons services gouvernementaux. Abolition des acquis, régression des conditions d’effectivité des droits fondamentaux, tel est le sens des « lois de modernisation » et « d’amélioration » – ou en clair, d’amélioration du système d’exploitation. Ce qui libère l’humain leur coûte, non parce qu’ils le financeraient de leurs deniers (il n’en a jamais été ainsi) mais parce que ce serait autant de moins à gagner, autant de moins d’abord à promettre, tout ce manque à gagner qui s’ensuivrait d’une décrédibilisation dans le monde des actionnaires (professionnels des médias, de l’art, du sport, de la bourse, de l’armement, aéronautique, des banques et assurances, import-export, BTP, sociétés « de services »,…).