Bicloo, mais à quel prix ?
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Nous n’avons rien à reprocher au concept du Bicloo… bien au contraire, ces vélos en libre service s’inscrivant dans la vague écolo-bio arrivent à point. Nous conviendront qu’en ville il est bien plus sympathique d’être entouré de vélos que de voitures.
Le sujet n’est pas là mais concerne plutôt son financement. Comment les 700 vélos et les 79 stations de Bycloo nantaises ont-elles vu le jour ? On a tous remarqué l’installation de nouveaux panneaux publicitaire le long des lignes de trams. A l’affiche : “Be cool avec bicloo” : super… on fait de la pub pour la bonne cause, rien de plus normal.
Mais c’est là que tout commence… Car après recherche sur le net on peut trouver ceci :
“Comme à Lyon, Paris ou Toulouse, c’est au groupe français JCDecaux qu’ont été confiées « la conception, la mise en place, la gestion et la maintenance » de ce dispositif de location qui ne coûtera pas un centime à la mairie ou à la communauté urbaine. Car c’est la publicité, via des panneaux d’affichage de 2 m2 et 8 m2, qui permettra à JCDecaux de financer le service.” fin de citation du magazine 20 minutes.
On apprend aussi que le projet a un an de retard sur les prévisionnels, la raison ? Une guerre juridique entre les deux mastodontes de l’affichage, JCDecaux et Clear Channel.
JCDecaux ayant remporté l’affaire compte bien ” se repositionner sur la ville “, selon Jean Rocher, directeur régional de JCDecaux (Ouest-France, édition du 07/01/2008) qui, en 2000, avait perdu pour 15 ans le marché du mobilier urbain au profit de… Clear Channel.
On peut en déduire donc que JCDecaux à trouvé un très bon prétexte avec le bicloo pour conquérir de l’espace publicitaire. Avec les voies de tramway, l’afficheur assure à ces clients une visibilité sans faille, un superbe espace de matraquage publicitaire au profit des grandes marques.
J’ai remarqué par la suite des fautes d’orthographe dans mon document. Veuillez m’en excuser.
Voici la version corrigée :
Nous n’avons rien à reprocher au concept du Bicloo… bien au contraire, ces vélos en libre service s’inscrivant dans la vague écolo-bio arrivent à point. Nous conviendrons qu’en ville il est bien plus sympathique d’être entourés de vélos que de voitures.
Le sujet n’est pas là mais concerne plutôt son financement. Comment les 700 vélos et les 79 stations de Bycloo nantaises ont-ils vus le jour ? On a tous remarqué l’installation de nouveaux panneaux publicitaires le long des lignes de trams. A l’affiche : “Be cool avec bicloo” : super… on fait de la pub pour la bonne cause, rien de plus normal.
Mais c’est là que tout commence… Car après recherche sur le net on peut trouver ceci :
“Comme à Lyon, Paris ou Toulouse, c’est au groupe français JCDecaux qu’ont été confiées « la conception, la mise en place, la gestion et la maintenance » de ce dispositif de location qui ne coûtera pas un centime à la mairie ou à la communauté urbaine. Car c’est la publicité, via des panneaux d’affichage de 2 m2 et 8 m2, qui permettra à JCDecaux de financer le service.” fin de citation du magazine 20 minutes.
On apprend aussi que le projet a un an de retard sur les prévisionnels, la raison : une guerre juridique entre les deux mastodontes de l’affichage, JCDecaux et Clear Channel.
JCDecaux ayant remporté l’affaire compte bien ” se repositionner sur la ville “, selon Jean Rocher, directeur régional de JCDecaux (Ouest-France, édition du 07/01/2008) qui, en 2000, avait perdu pour 15 ans le marché du mobilier urbain au profit de… Clear Channel.
On peut en déduire donc que JCDecaux a trouvé un très bon prétexte avec le bicloo pour conquérir de l’espace publicitaire. Avec les voies de tramway, l’afficheur assure à ses clients une visibilité sans faille, un superbe espace de matraquage publicitaire au profit des grandes marques.
Décidément l’écologie est un bon filon pour la croissance, et après tout, Il faut bien remplacer une pollution par une autre. Le Co2 n’est plus à la mode, passons à la pollution des cerveaux en masse.
ces fameux espaces publicitaires abritant les pubs bicloo vont servir plus tard pour les marques ? ou alors les pubs “orange” vont rester ?
Les affichages nouvellement installés le long des arrêts de trams affichent déjà les grandes marques depuis le jour de lancement des nouveaux vélos. L’affiche orange pour le bicloo n’est plus visible.
Est-il nécessaire de rappeler que Jean-Claude Decaux, patron de l’entreprise du même nom, est classé 20ème fortune de France, avec une fortune estimée à 2742 Millions d’Euros (soit près de 3 milliards), et que le siège social de cette entreprise est situé à…Neuily-sur-Seine…commune dont Sarko a servi en tant que maire pendant presque 20 ans, jusqu’à devenir Président de la République.
mais il s’agirait ici d’une sorte de marchandage entre la mairie et les annonceurs. En gros, celui qui accepte de financer les vélos aura le droit au marché de la pub dans les tramway? A première vue on peut se dire que ça coute rien à la mairie, mais en fait, c’est tout le contraire.
si y’avait pas eu le vélo, la mairie aurait demandé la meilleur offre entre les deux annonceurs pour le droit au marché publicitaire. Ici, au lieu d’augmenter leur offre, l’annonceur finance le vélo. Et donc ça revient en fait au même pour les annonceurs (baisser leur prix ou financer les vélo c’est kif kif) mais ça coute à la mairie (car les offre des annonceurs ne sont plus négocié, vu qu’ils financent les vélos). Vous suivez?