Suite au vote de l’assemblée générale se positionnant clairement pour le blocage ce midi, environ 200 grèvistes ont décidé de se former en cortège dans l’idée d’aller bloquer des axes routiers.

Au bout de quelques minutes, la police, présente pendant l’AG à commencer à s’enerver, les motards à eux tout seul ont voulu stopper la manif, à l’aide de leur matraque, en vain, l’artillerie grenobloise est arrivée.
A partir de ce moment-là s’en est suivit une course poursuite à travers le campus, entre GIPN, BAC et grèvistes.
Certaines personnes connues des services de police étaient particulièrement visées.

Un bon groupe de manifestants poursuivit par la BAC s’est réfugié dans la bibliothèque principale…la BAC est rentrée montrant du doigt les gens a interpeller. Puis elle s’est positionner pendant plus d’une heure sur les portes de sortie afin d’arrêter certains grèvistes.

A l’heure où j’écris on déplore au moins 4 arrestations.
La violence exercée par la police aujourd’hui sur le campus s’incrit dans une logique de banalisation de la violence étatique, tout comme le déblocage des piquets de grève il y’a 10 jours par le GIPN, la BAC et les gardes mobiles.

L’occupation de grenoble 3, se situant non loin de la bibliothèque principale, a elle aussi été fliquée pendant un certain temps.

Un camarade s’est fait embarqué par les pompiers suite à un choc émotionnel.

Police hors des Facs…ou…