Le SNESup et le SNASub Nanterre réaffirment leur pleine solidarité avec le mouvement étudiant pour l’abrogation de la loi LRU. Ils s’associent à la demande de banalisation, c’est-à-dire du remplacement des cours par des débats, conférences projections relatifs à la loi LRU, lors des journées d’action – à commencer par ce jeudi 6 décembre -, avec la possibilité accordée à tous les personnels de participer à ces différentes initiatives.

Néanmoins, à la suite des affrontements survenus à l’entrée du bâtiment B ce lundi 3 décembre pendant l’assemblée générale des personnels, le SNESup et le SNASub Nanterre :

– condamnent tout recours à la violence, notamment les provocations d’une minorité à l’encontre des agents de sécurité. Nous affirmons notre solidarité pleine et entière avec le personnel de sécurité lorsqu’il est lui-même victime de cette violence.

– mettent en garde les étudiants contre toute provocation.

– appellent les étudiants à d’autres moyens d’actions que les blocages, surtout quand, comme maintenant, ils sont devenus minoritaires et donc contre-productifs. Avec ces derniers, le débat ne porte plus sur le fond (en l’occurrence le contenu de la loi LRU), mais sur la forme d’action (blocage ou non). Ils boutissent à la situation d’un centre universitaire « fantôme », où les étudiants ne viennent plus et où en conséquence, le débat de fond n’a pas lieu.

Le SNESup et le SNASub Nanterre demandent le retrait ou l’abrogation de la loi LRU et l’ouverture d’une large négociation sur la nécessaire réforme de l’enseignement supérieur, négociation qui n’a pas eu lieu du fait du vote précipité de la loi Pécresse.

Enfin, ils appellent les personnels à se mobiliser largement lors de la journée de grève et de manifestations du jeudi 6 décembre.

SNESup et SNASup