La mobilisation étudiante :

Au cours de la nuit du jeudi 15 au vendredi 16 novembre le gouvernement à montré sa détermination à étouffer toute contestation en envoyant l’ensemble de ses mercenaires (CRS, gendarmes mobiles, BAC, police municipale, renseignements généraux)
ces actions ont reçut l’accord des présidents d’université qui par ce fait se sont placés contre les assemblées générales des universités en question. Cette manoeuvre politique à un but évident casser la mobilisation des étudiants.
Tout comme la L.R.U s’applique dans une logique bourgeoise de destruction des acquis sociaux, la répression policière de ces luttes s’inscrit dans un logique de bousille des mouvements sociaux nombreux en ce début de mandat qui se présente comme réactionnaire. Et bien entendue l’ensemble des méthodes anticontestations sont utilisés dont les principales sont les directions syndicales collabos, alors que la protestation des cheminots bat son plein la CFDT appel à l’arrêt du mouvement, la CGT négocie les régimes spéciaux un à un avec les patrons et l’état sans se soucier des décisions de la base (curieuse ressemblance avec les retraites de 2003 dont on connait le résultat ), rajoutez à cela les journées de mobilisation stériles et espacées d’un mois et vous obtiendrez un beau pétard mouillé. Il ne reste plus beaucoup d’alternative aux étudiants, ils doivent inciter les travailleurs mécontents à déborder le contrôle des directions syndicales s’organiser en A.G et en coordination nationale avec
élection de mandatés révocables et sans interventions des syndicats pour que ceux-ci puissent décider de se mettre en grève sauvage jusqu’à satisfaction, c’est pour cela que la journée du 20 novembre sera déterminante.
Bien évidement les étudiants doivent de leur coté se prévenir des traîtres tel que Julliard de l’UNEF « principal syndicat des étudiants » comme aiment le rappeler les syndicats bourgeois alors que l’UNEF ne représente que 30 000 des 2 300 000 étudiants (belle représentativité) de toute façon les négociations entreprises par ces social-traitres ne doivent recevoir aucune crédibilité de la part des étudiants. Part nature une grève étudiante ne peut gêner l’économie de l’état car les étudiants n’entre pas dans le processus de production du système capitaliste, leur mot d’ordre doit donc être convergence des luttes mais ne doit en aucun cas rester parole en l’air les étudiants doivent informer et convaincre les travailleurs d’engager le combat contre le gouvernement car c’est la seule façon de stopper la tendances réactionnaires du gouvernement.