Aujourd’hui samedi dix novembre 2007, une assemblée des étudiants de la faculté de Pau et des Pays de l’Adour, qui s’est réuni en opposition aux bavardages des assemblées générales, exige l’abolition du capitalisme, de la société spectaculaire-marchande, la communisation de la production et l’autogestion. Elle fonde tous ces espoirs dans la constitution récente de mouvement révolutionnaires qui semblent se développer dans l’Hexagone et le monde entier.
Nous avons assisté, en spectateur impuissants, aux émeutes de 2005. Nous avons occupé nos facs au printemps 2006 et nous souhaitons, à la suite de nos camarades de Rouen, garder « la force d’initiative et la possibilité de vaincre dans l’affrontement ».
Face à l’offensive de contrôle et de normalisation, qui ne se réduit en aucun cas à la loi Pécresse, mais vise bel et bien à la domestication de l’être humain, nous ne pouvons plus nous résoudre à une attitude passive agrémentée de discussions strériles. Le temps des demi-mesures et autres compromis est révolu.
« Il n’y aura pas de trève. C’est une vérité de l’époque que nous devons assumer ».
Nous appelons à l’occupation immédiate de toutes les universités, afin de créer des lieux de discussion, le but étant la convergence des divers mouvements contestataires qui tendent à émerger à l’heure actuelle.
Le CPE nous a appris que toute revendication partielle est vouée à l’échec. N’acceptons plus les pseudo-différences que l’on nous impose, la seule différence réelle est celles entre ceux qui ne veulent plus de ce monde et ceux qui en veulent encore.

Le dogme du travail est à enterrer, les occupations sont à généraliser, l’insurrection est à élaborer.