LE VENDREDI 7 AVRIL à 17h, le Collectif Urgence Sociale organise UN RASSEMBLEMENT CITOYEN et associatif devant la Sous Préfecture (et L’ État qu’elle représente…)

( Un thé, café, soupe, gâteaux sera proposé…prises de paroles associatives et de personnes concerné-e-s)

afin de continuer à:

SOUTENIR le DROIT AU LOGEMENT pour toutes et tous, demander la mise à l’ABRI des personnes sansTOIT, car le 115 reste aux abonnés absents…et plus sérieusement en grande difficultés – sans moyens –  ne permettant plus de remplir ses missions d’Etat de mise en sécurité face à des personnes vulnérables en détresse sociale et souffrance n’ayant nul part où se mettre à l’abri….

La rue tue et dégrade, on ne le répètera jamais assez…et face à cette non application de la loi par l’Etat ( art L345-2-2 et L345-2-3) nous devons continuer à dénoncer le fait que c’est cette inaction qui favorise l’émergence des « marchands de sommeils » et/ou « fabriquent des squats »…

Personne ne nous fera croire qu’il s’agit de « fatalité »… des solutions existent! …Et la loi!!

D’ailleurs le maire de Grenoble, face à cette inaction des pouvoirs publics, vient de décider d’user de son droit de réquisition en tant que 1er magistrat de sa ville, afin de mettre à l’abri des familles, des enfants, des femmes et des hommes pour qui le 115 et autres services sociaux n’avaient aucune solution de mise à l’abri!

Nous saluons ce type d’initiatives municipales…de la même manière à Rennes ou Marseille des municipalités et des « collectivités/agglo » mettent en œuvre des commodats, des bails précaires pour des associations de logements/bâtiments vacants appartenant à la collectivité

Dans le Puy de Dôme c’est le Département ( Conseil Départemental) qui a porté plainte contre l’Etat…Et depuis des solutions sont proposées par l’Etat et le nombre de places d’hébergements d’urgence via la création rapide de CHRS et CHU.

Localement, nous pensons qu’il est symboliquement important de se rassembler devant cet « État » qui continue à ne pas assurer ( entre autres) sa mission d’hébergement d’urgence, ni à répondre pas à ce besoin grandissant dans notre ville et partout en France, qui plus est dans une période de crise sociale de plus en plus dure, encadrée par des lois ( loi Koboyan) qui précipitent davantage les plus précaires dans le fossé de la détresse sociale ( …au-delà de deux mois d’impayés > expulsions…)

Rappelons également que dans le cadre des rencontres tables rondes sur l’hébergement d’urgence lancée par la ville (suite à l’expulsion des MHS), le sous -préfet Bergue qui représente l’État dans notre ville refuse toujours de se mettre à la table des « travaux/projets » aux côtés des associations et professionel-le-s du champ social local, du Departement et de la Ville, n’engageant ainsi pas l’Etat sur sa mission et le travail en lien de co-construction qui vise à accroître l’offre de l’hébergement d’urgence sur notre ville et alentours.

ON LACHE RIEN!