Si peu de journalistes locaux ( à dire vrai aucun… ) n’ont eu la curiosité de se déplacer pour assister aux soirées du Café repaire en dépit de nos invitations récurrentes, un article faisant état de notre existence vient enfin d’être publié dans Angersmag  ! :
http://www.angersmag.info/Face-a-l-arret-de-La-bas-si-j-y-suis–le-Cafe-Repaire-d-Angers-fait-bloc_a9530.html

“… Alors que plein de trucs se prétendent “d’éducation populaire”, l’émission de Daniel Mermet Là-bas si j’y suis l’a plutôt réussi, durant un quart de siècle, auprès d’auditeurs par centaines de milliers. C’était le principal bastion, le plus massif, pour la diffusion d’une contre-pensée, d’ATTAC à Lordon, en passant par Castoriadis, Halimi, Chomsky, dans une émission-creuset d’une relative diversité qui rassemblait davantage que les chapelles partisanes.
C’est un trait d’union qui disparaît. Ce sont des consciences qui ne s’éveilleront pas à l’injustice, tant tout est fait pour les endormir. Ce sont des esprits qui seront quotidiennement laminés par le refrain “Il n’y a pas d’alternative“. Contre le poison de la résignation, c’est un antidote qui ne sera plus délivré. Liquider Là-bas si j’y suis est une décision politique, qui réclame une réponse politique. Car pour mener une bataille, nous avons besoin d’organisation, et donc aussi d’organisations. On l’a assez répété, qu’aucune victoire politique n’est possible sans, au préalable, une bataille des idées. Et sans, évidemment, des canaux pour diffuser ces idées : la question des médias n’est dès lors pas subalterne, mais prioritaire. Le service public de la radio et de la télévision, est bien sûr l’affaire de tous, et non d’un potentat débarquant de Europe 1 ou d’ailleurs, subitement nommé “directeur”, et recevant les pleins pouvoirs pour faire valser les programmes à sa guise…. ” ( François Ruffin, Journal Fakir N° 66 )

Les personnes qui ne connaissent pas l’émission Là-bas si j’y suis peuvent la découvrir sur le site http://www.la-bas.org/ . Toutes les émissions passées sont archivées par thème ou par année. Vous comprendrez pourquoi  Là-bas si j’y suis est indispensable dans le paysage médiatique et journalistique ( et peut-être aussi du même coup pourquoi elle en a été écartée ). Une pétition de soutien est ouverte en ligne sur le site.