Jeudi 30 Mars : Blocage filtrant des principaux axes pour rentrer dans Angers en voiture, soit le pont en face du lycée Jean Moulin (où la menace d’intervention des CRS est évoqué) et le pont en face de l’hôpital. Fin du blocage à 9H30 après le passage de la police qui a immédiatement menacé d’interpellation. Il sera demander d’enlever les quelques barrières et poubelles utilisé pour limiter le passage. Après un vote avec les différents individus participant à l’action, il est décidé de continuer jusqu’à ce qu’il n’y ai plus de tracts (appelant à la manif intersyndicale du 4/04.06) à diffuser. Les automobilistes sont compréhensif dans l’ensemble quand il ne montre pas clairement leur solidarité.
L’après midi, manif improvisé qui rassemble 300 pesonnes sous la pluie. La manif finit à la prefecture où des intermittents devaient être reçu (mais le prefet en décida autrement au dernier moment, pour la 1ère fois depuis 2003). Les étudiants et lycéens connaissent également le même sort, au motif qu’ils n’ont pas respecter la procédure puisque la manif est sauvage. Les manifestants étant trop proche de la grille, les gendarmes mobiles décident d’utiliser le canon à eau. Mais devant la pression ridicule du jet, et le fait que tous sont déjà trempé, les gens redemandent la douche avant de s’éparpiller ou rejoindre l’AG à la bourse du travail.

Mercredi 29 Mars : Blocage reconduit fac des Lettres et Sciences jusqu’au mercredi 5 Avril
A noter l’intervention de Gerard Filoche pendant 30 min à l’AG.

Mardi 28 Mars : 18 000 pers. dans les rues d’Angers (une grande partie de salariés pour cette journée de grève et environ 6000 lycéens, étudiants). La veille au soir les lycéens avaient prévu le coup en érigeant des barricades devant l’entrée de la plupart des lycées de la ville afin de favoriser la mobilisation. Un groupe d’une cinquantaine d’étudiant a investi le château pendant la manif et déployer une banderole de 7 mètres de long où l’on pouvait lire « Grève générale contre la précarité ». Très bonne ambiance, malgré une manif somme toute très classique avec un trajet défini et respecté. Faut dire que les syndicats avait prévu le coup en situant leur service d’ordre au carrefour critique (en gros allant vers la gare) afin d’éviter d’être pris de cours et surtout de vitesse. Le collectif de mobilisation a organisé une AG après la manif à la bourse du travail.

Jeudi 23 Mars : fort du blocage revoté le mercredi au campus Belle Beille, les lycéens et étudiants sortent en masse (6000-7000) pour montrer leur opposition à la loi sur l’égalité des chances. Le rythme est élevé, la rocade est investi comme d’habitude mais on peut regretter le peu de temps resté dessus (15min), en gros ça devient juste un rituel, c’est bien pour les photos mais pas très efficace, trop succinct.
A regretter donc, l’info qui n’est pas assez coordonné entre les étudiants (qui avaient prévu de rester au moins une heure en ce faisant un foot, une sieste, de l’info auprès des automobilistes,…) et les lycéens. Et ça va se vérifier peu après, où quelques lycéens en tête de cortège (sans se concerter) décident d’envahir à nouveau la gare. La masse suit. Action prévisible et effectivement les forces de l’ordre était présente mais devant le nombre et la tension de plus en plus pressante ils finissent finalement par laisser passer. Occupation réussie donc, avec une ambiance bien joyeuse et festive. Le blocage dure 1H30, le temps qu’une bonne partie des gens se rentrent. Il ne reste alors que les plus motivé, les forces de l’ordre préviennent qu’il va falloir évacuer. S’en suit une discussion, une minorité décide de rester sur les voies, les autres expliquent que l’action est réussie et qu’on est trop peu pour avoir le rapport de force mais qu’ils resteront par solidarité. Une trentaine de personnes restent donc positionner sur les rails, à genou les mains derrière la tête (alors que c’est pas les projectiles qui manquent) face au cordon de gendarmes mobiles. S’en suit l’évidente évacuation musclée à coup de matraque inutile (ça les soulage, pas facile en ces temps) et de gaz lacrymo. 3 arrestations à déplorer, la fin d’après midi se finit donc à nouveau devant le commico. A noter que les gens interpeller ne l’ont pas été au hasard. 1 lycéen, 1 étudiant, 1 chômeur tous mobilisé depuis fin janvier et participant activement à l’organisation d’actions sur Angers. Relâché au bout d’une heure.

1 RG en plein défouloir!!!

Mardi 21 Mars : 2000-3000 lycéens et étudiants avec un passage à la Bourse du Travail pour interpeller les syndicats à apporter leur soutien, le 28 semble bien tard pour une journée de grève générale, va falloir tenir le coup une semaine, le 23 aurait été mieux. Manif qui se termine par l’occupation du palais de justice pendant une heure. Pas de dégradation, ça chante, danse….

Samedi 18 Mars : 10000 personnes prennent le pavé. Occupation de la gare.

L’un de nos passages à la fac de droit où l’on encourage les étudiants à rejoindre la lutte. Malheureusement, jamais très bien reçu, enfin ça permet aux quelques personnes contre le cpe de cette fac de voir qu’ils ne sont pas seul et qu’ils peuvent participer (malgré le fait que l’AG de droit refuse de voter le principe de grève sans blocus qui favoriserait les étudiants à participer aux manifs).