Or, l’État ne veut pas libérer Georges, communiste combattant qui n’a rien renié. Au cours de l’audience du 29 janvier, le procureur de la République avait établi un parallèle insultant entre notre camarade et les fascistes de Daesh qui massacrent les peuples du Moyen-Orient, les fourrant tous ensemble dans le sac des « terroristes » : qualificatif bien utile à l’impérialisme pour calomnier tous ses adversaires.

C’est plutôt la politique internationale de l’État français qui peut être qualifiée de terroriste : la vente en cours d’avions de guerre Rafale de l’entreprise Dassault au régime militaire fasciste égyptien du maréchal Al-Sissi, achat effectué avec de l’argent prêté par l’État français et l’Arabie Saoudite, montre dans quel camp se place notre gouvernement dans la lutte entre les peuples arabes et leurs oppresseurs.

Malgré les manœuvres du gouvernement Valls-Hollande, le mouvement de solidarité avec Georges se renforce mois après mois. En France, au Liban, et ailleurs à l’étranger, les structures de soutiens apparaissent ou se renforcent, et les voix des révolutionnaires, anti-impérialistes, ou simplement de tous ceux révoltés par ce déni de justice, se font entendre de plus en plus fort. Cette tendance renforce les vrais espoirs de libération, qui dépendra plus de notre mobilisation que d’une décision formelle de la justice bourgeoise et impérialiste.

Nous réaffirmons notre soutien sans faille à notre camarade emprisonnés ; comme il le dit lui-même : « ensembles, camarades, nous vaincrons, et ce n’est qu’ensemble que nous vaincrons ».