Il y a sensiblement 800 hommes, femmes et enfants Roms dans l’ensemble de l’agglomération nantaise qui errent de place en place au gré des expulsions et qui aujourd’hui se répartissent sur 9 terrains ou friches industrielles tous abandonnés ou inutilisés avant leurs arrivées. La réponse qui consiste à renvoyer la gestion des flux migratoires sur l’autre commune, département, Etat, Europe doit cesser. Les Roms sont citoyens de l’Union européenne et à ce titre ont la liberté de circulation sur tout le territoire. Les Roms ne sont pas un « problème » ; ils veulent, comme chacun de nous, pouvoir s’insérer, vivre dignement, avoir droit au travail, à un revenu décent, à un logement, à la santé et leurs enfants scolarisés.

Le Collectif nantais Romeurope demande :
– un moratoire sur les expulsions ;
– une politique d’accueil digne et cohérente par Nantes métropole, le Conseil général et la Préfecture ;
– un débat de tous les élus et des élus avec les Roms et les associations pour imaginer ensemble des solutions créatives, adaptées et satisfaisantes pour les Roms et la population de la métropole, dans le respect des droits de tous.

Le Collectif nantais Romeurope souhaite rencontrer avec ces demandes les responsables de Nantes métropole, du Conseil général et de la Préfecture.