Marre du centralisme parisien

LRU, pouvoir d’achat, retraite, baisse du nombre de fonctionnaire, privatisation, franchise médicale, …(la liste est longue!) et pas de bourses d’etudes pour le mois de novembre !!!
Le ministère parisien de l’éducation a une nouvelle fois pris une sage décision: celle d’avancer le versement des bourses au mois de septembre. Une décision louable du fait de la difficulté des étudiants a ce financer les deux premiers mois d’études (notons que les années passées le versement s’effectuait fin octobre.). Mais hélas, dans une bureaucratie longue et très dure à réformer (surtout pour redistribuer de l’argent), il oublie un détail, il existe un mois de … novembre. Pour le premier trimestre, de septembre à décembre, ce ministère ne prevoit que 3 versements et cela risque de perdurer les prochaines années . Donc les boursiers doivent vivre avec au maximum 400 euros (échelon 5) pendant 2 mois. Et on nous parle de pouvoir d’achat !!!
Le ministère parisien de l’éducation, ayant pris cette décision, a fait le choix de ne pas informer les étudiants concernés. En effet, il a pris soin de ne transmettre aucune lettre, ni communiqué sur leur site internet. De ce fait, une grande majorité d’ étudiants (fac, IUT, BTS, …) n’ont pu organiser leur budjet en fonction de ce manque.
Le CROUS de Rennes n’a pas le pouvoir d’infléchir cette décision autoritaire parisienne centralisée. Ils n’ont pas le budjet pour informer chaque bénéficiaire de bourse dans l’académie, seul un petit communiqué est publié sur le site. On retrouve, encore une fois, la logique du gouvernement français: une décision prise par des administrateurs parisiens planqués dans un bureau sans tenir compte des réalités sociales qui existe dans les quatre coins de l’hexagone et dans les colonies françaises. Plus d’un étudiants sur trois est boursier en bretagne, 42% en Corse, environ 50% en Guyanne, Antilles et La Réunion, par contre 19% à Versaille, 17% à Paris … et on parle d’égalité entre les régions !!!
Pour ces raisons il nous faut un réel service public local pour répondre correctement au besoins des individus.Pour cela il faut un véritable transferts des compétences administratives avec surtout le transfert des moyens adéquates.

SLB skol-veur