Le G8 aura lieu en Allemagne dans la petite ville d’Heiligendamm du 6 au 8 juin 2007 avec pour slogan « Croissance et responsabilité ». Ce groupe des huit n’est pas « le quartier general d’un capitalisme prédateur » ou le groupe des « tireurs de ficelles » mais il est une image du systême capitaliste de la societé dans laquelle nous vivons. C’est pourquoi nous appellons au refus categorique de ce sommet.

Nous n’accordons aucune valeur à la « grande famille » des déçus et des trahis et voulons plutôt déplacer l’essentiel des critiques envers le scandale qu’est le capitalisme dans son ensemble avec pour objectif d’aller au delà de la perspective de domination, violence, refoulement et exploitation. L’état et le nationalisme ne sont pas des garants d’un monde meilleur, au contraire ils oeuvrent plutôt pour un capitalisme emprunt de racisme et de marginalisation. Les progrès sociaux s’obtiennent par un combat contre l’état et la nation, et non pas par la mendicité.

L’extrême gauche se doit de faire plus que seulement une intervention. En effet, une intervention sans regard critique sur sa propre position n’est qu’un triste acte de présence. La gauche radicale devient alors un outil utile pour les mauvaises raisons. Pour la mobilisation contre le G8, il s’agit d’opposer un refus clair à la frénésie de droite et de gauche contre l’abstrait comme à ceux qui cherchent leur identité dans le concept de peuple, nation, religion et culture.

Au lieu de cela – précisement puisque la domination dans le capitalisme n’a en fait ni nom ni adresse – le sommet du G8 devrait etre utilisé comme motif pour exercer une critique du capilatisme dans son ensemble .

Contre la dictature de la production sur les besoins, nous revendiquons le primat des besoins sur la production. Il s’agit d’un tout.