Incvilisé.e, exotique, dangereux.se
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Thèmes : Genre/sexualitésRacisme
Sortie d’une nouvelle brochure sur breakdown edition, “incivilisé-e, exotique, dangereux-se : réflexion sur l’identité de beurette, contre l’humanité et pour l’auto-abolition”.
en voici un bout d’extrait :
“Dans Hostis, on nous parle d’identités comme de catégorisations aptes à nous faire le récit de guerre. Ces identités, je les vois même comme une guerre qui se fait contre nous, tantôt en silence, tantôt dont les fracas assourdissant nous foutent la migraine. Les guerres/identités menées contre nous sont multiples, s’enchevêtrent et sont complexes ; je ne veux pas prétendre les comprendre toutes car ça me semble impossible, mais j’aimerais essayer de contribuer à une réflexion de ce qui se passe là où genre et race se croisent, sur la spécificité d’une identité genrée et racisée. Plus spécifiquement, c’est sur l’identité dite de beurette que j‘aimerais me pencher, en réutilisant des textes qui ont nourri mon fil de pensée et en me basant sur la connaissance intime et personnelle que j’en ai. J’aimerai esquisser un projet anti-politique pour – si ce n’est aboutir – viser à la destruction des identités que l’on force sur nous.
Une salope exotique vener et plein de mauvaises intentions.”
C’est tellement radical que… c’est de droite !
C’est donc jusque là que ca va la provoc ? J’ai rarement vu autant d’insultes contre les uns et les autres dans cette brochure et aussi peu d’arguments.
“je vais vous crever”, “vous etes ceci” vous etes cela”, ce ne sont pas des arguments, seulement des insultes et des auto-affirmations toute-puissantes.
Il faut se mefier de la toute-puissance de l’ideologie qui croit avoir tout compris et insulte tout le monde alors qu’elle n’a, en vérité, rien compris à rien.
Breakdown ca veut dire “panne” ou “depression”. C’est peut-être bien choisi, et il faut s’exprimer, s’enrager, etc. mais il faut aussi se soigner, pour soi et pour les autres, pour etre mieux affutés contre ce monde et partir à son assaut sans le reproduire.
psychiatriser les opposantes = vieille recette stal’