LES DÉFILÉS « MONSTRES » NE FERONT PAS RECULER L’EXÉCUTIF, SURTOUT CEUX DU SAMEDI. IL FAUT QUE LES LUTTES POUR DES HAUSSES SENSIBLES DES SALAIRES, DES INDEMNITÉS DE CHÔMAGE ET DES RETRAITES PRENNENT VITE LE RELAIS Et de quatre… comme un samedi sans grèves La quatrième manifestation géante contre la « réforme » des retraites se déroule aujourd’hui, 11 février. Comme les trois qui l’ont précédée, elle sera saluée par les syndicats comme un énième événement historique. Pour autant, celle du 7 février a été marquée par un début de recul du nombre de participants et les grèves se sont nettement affaiblies. Celle-ci, qui se tient le samedi, accentue l’écart entre les défilés « citoyens » et une vraie lutte sur tous les fronts des salaires, des retraites et des indemnités de chômage contre l’attaque convergente aux niveaux de vie et aux conditions de travail des prolétaires de la part du capital et de son État. Laurent Berger, le chef de la CFDT, a bien expliqué, le 5 février sur France Inter, que ces rassemblements ne visent pas à « bloquer le pays […/…] car il faut garder l’opinion » et ne se lancent pas « dans un combat contre le gouvernement » et ne sont pas « anti-Macron ». Quant aux syndicats dits contestataires, leurs appels aux grèves reconductibles tombent vite à l’eau. Et ce n’est pas par la convocation d’assemblées générales d’entreprise chargées de voter la reconduction des grèves qui va changer la donne. (…)

https://mouvement-communiste.com/documents/MC/Leaflets/Tract%20Re%CC%81forme%20Retraites%20230210%20VF.pdf