Vénézuéla : appel à la solidarité pour le droit d’ informer
Catégorie : Local
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samedi 12 juillet 2003
{{Un appel du Réseau National des Médias Communautaires
Vénézuéliens, ATTAC -Venezuela, Association Nationale des Médias
Communautaires, Libres et Alternatifs – Caracas [1].}}
Une télévision vient d’être fermée à Caracas.
Pas l’une de ces chaînes
commerciales quasi monopolistiques au Venezuela et qui s’opposent
virulemment aux reformes du président Chavez.
Le média aujourd’hui bâillonné
est une des principales télévisions communautaire du pays.
Et celui qui l’a
ferme n’est pas le président Chavez, mais un de ses farouches opposants, le
maire du District Fédéral de Caracas et ex-journaliste Alfredo Peña.
En cadenassant son transmetteur, en confisquant son matériel, Peña
prive les communautés populaires de l’Ouest de Caracas du droit de
s’exprimer, et du droit d’informer de façon indépendante, répétant les mêmes
agissements perpétrés au moment du coup d’Etat d’avril 2002 mené par des
militaires d’extrême droite contre le président Chavez démocratiquement élu.
Aussitôt les medias communautaires furent perquisitionnés, certains de
leurs membres arrêtés et torturés, pour mieux asseoir l’ordre des chaînes
commerciales coorganisatrices du putsch. Ce qui n’empêcha pas les
journalistes des medias communautaires de continuer, au péril de leur vie,
leur travail d’information.
Les citoyens en colère mobilises, aujourd’hui, en masse á Caracas
exigent la réouverture de
, une télévision communautaire
légalisée
en 2002, grâce á la nouvelle législation reconnue internationalement comme
une avancée démocratique majeure, puisqu’elle offre á la communauté la
possibilité de produire de façon autonome et contradictoire une information
libre et indépendante de tout pouvoir, économique ou politique et lui
octroie des fréquences radio et télévision pour un minimum de cinq ans
renouvelable.
Naomi Klein s’étonnait déjà de voir que certains organismes tels que
Reporters Sans Frontières persistent á attribuer en dépit de tous ces faits,
les atteintes a la liberté d’ expression au gouvernement Chavez, soulignant
que dans la réalité l’élite propriétaire des grands medias mène des
campagnes d’intimidation et de dénigrement contre tous les médias
communautaires et alternatifs, accompagnée d’agressions physiques et de
fermetures autoritaires comme celle que vient de subir Catia Tve.
Signé : Réseau National des Médias Communautaires Venezueliens,
ATTAC-Venezuela, Association Nationale des Médias Communautaires, Libres et
Alternatifs – Caracas
Ecrire pour exiger á l’ex journaliste et actuel maire du district
fédéral Alfredo Peña de Caracas qu’il cesse d’empêcher CATIA TVe d’émettre
et lui laisse poursuivre normalement et librement son travail d’information.
à l’adresse suivante :
[ it@alcadiamayor.gov.ve->it@alcadiamayor.gov.ve]
[ puebloalzao@aporrea.org->puebloalzao@aporrea.org] ,
[ameriques@rsf.org->ameriques@rsf.org]
[1] Lire également : Contre la barbarie, défendons les médias
communautaires du Vénézuéla !, [un appel d’octobre
2002.->http://acrimed.samizdat.net/article.php3?id_article=283] (note
d’Acrimed)
Source :
[http://acrimed.samizdat.net/article.php3?id_article=1175->http://acrimed.sa
mizdat.net/article.php3?id_article=1175]
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