Le squat La Commune (Rezé), qui en est à sa troisième adresse dans ce quartier de Pont-Rouseau et a ouvert depuis avril une maison de quartier autogérée, est assigné au tribunal par le proprio, la collectivité locale (on n’ose plus écrire la commune) de Rezé, qui demande un expulsion sans délai, et qui n’a pourtant aucun projet pour la parcelle, ni immédiat ni dans les tuyaux.

Ironie du sort : l’asso qui occupe les batiments et le terrain  du 17 rue de La Commune 1871 (maison d’habitation + hangar + jardin) s’appelle « Le Bien commun·e ». La justice ne comprenant pas ce que c’est que ce point médian et ce E derrière, a retenu comme nom « le bien commun ». C’est donc juridiquement le dossier « Ville de Rezé contre le Bien commun »…

Audience jeudi 12 janvier au TGI de Nantes, 9h30. Tous les soutiens sur place sont evidemment les bienvenus. Ce n’est pas une procédure relevant du droit au logement (il n’ y a pas officiellement de personnes hébergées) mais au nom de la prétendue insalubrité et de la dangerosité supposée du lieu, selon le même registre juridique qui sert à virer les caravanes de Rroms.

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