Le 22 Mars 2006.
Le lycée la Colinière.
129, rue du Landreau.
44300 Nantes.

Objet : Mouvement lycéen et revendications.

Le gouvernement ne cesse de pousser les limites des syndicats en déclarant que le CPE ne serait retiré. Les syndicats restent fermes sur leurs positions et demandent un retrait pure et simple du projet de loi sur l’égalité des chances dont le CPE.

Un dialogue de sourd est instauré.
Réunis en commission exceptionnelle ce mercredi 22 Mars 2006 à 9h00, les Lycéens réunis souhaitent que les deux partis restent conscient que les enjeux sont majeures et que le retrait pur et simple du CPE serait une grosse erreur si l’on veut que le système évolue. A été dit aussi que le CPE devait être modifié selon les modalités suivantes :

– La période maximale d’essai étant de deux ans doit être réduit à une année maximum, l’entreprise reste à charge de proposer une durée moins élevée. Cette période incluant le droit a la formation sous les frais de l’entreprise, les modalités de la demande pour la formation doivent être mieux définies et indiqués. Cette proposition reste nécessaire pour que l’entreprise forme et prennent conscience de la motivation du salarié.

– Les licenciements devront être accompagnés d’un motif, ces motifs pourront être donnés avec plus de souplesse que le code du travail le permet.(exemple : travail inefficace, mais l’entreprise devra alors s’engager à proposer un contrat vis à vis du poste libéré si ce genre de motif est utilisé, voir le paragraphe suivant.)

– Chaque contrat type CPE-CNE devra commencer comme en intérim avec un intitulé concernant les besoins de l’entreprise et donc les motifs de l’embauche, ceci permettra de faire la différence entre CPE-CNE et les travaux saisonniers. L’idée qui en découle est qu’en cas de licenciement l’employeur propose à nouveau un CPE-CNE vis à vis du poste libéré.

Les revendications permettront d’éviter en grande majorité toute forme d’abus des entreprises, le reformulation de la loi doit nécessairement donner lieu a une procédure concernant le retrait de la loi pour que le texte soit réécrit dans de bonnes conditions.

Les membres lycéens ayant adopté ces revendications entameront un processus de retour au calme si les revendications sont prises en compte et s’il y a une réponse positive des différents syndicats et du gouvernement .

Le motif reste qu’il faut que les deux partis fassent des concessions, que nous ne pouvons accepter d’aller dans une décadence de la démocratie. Par ailleurs le système éducatif est paralysé par les mouvements de foule, de la violence en découle et des personnes sont blessées, un homme est déjà entre la vie et la mort, il faut réagir avant que le mouvement se radicalise de façon plus violente.
Lycéens, rejoignez le mouvement, restons pacifiques et raisonnables.

A Nantes
Les lycéens de la Colinière.