CPE-CNE, CDI-CDD, RMI-RMA…
Derrière ces sigles la même et ignoble réalité capitaliste:

des Conditions Pires d’EXPLOITATION!

VIOLENCE de classe inouïe qui oblige les prolétaires à se vendre aux patrons pour pouvoir tout simplement survivre.

VIOLENCE bourgeoise qui se résume à une dégradation générale de toutes nos conditions de survie: boulots toujours plus merdiques et toujours moins bien payés, bouffe toujours plus nocive, air toujours plus pollué, maladies encore plus mortelles…

VIOLENCE capitaliste encore dans la guerre quasi permanente où se débat plus de la moitié de la population de la planète.

ET CONTRE TOUT CELA, COMMENT RÉAGIT-ON?

° En défilant comme des moutons derrière ceux qui cassent nos luttes, négocient notre misère avec nos exploiteurs et nous renvoient au boulot ou à l’école: LES SYNDICATS!

° En s’enfermant dans la débilité de l’assembléisme, véritable moulin à parlottes et non véritable lieu d’organisation de la lutte, ainsi l’AG de Dijon s’est réunie (19-20 mars) pendant 17 HEURES pour décider 2 journées de “mobilisation”!

° En gobant les promesses des politiciens de tout poil qui nous revendent le miracle de l’alternance pour enterrer nos luttes dans les urnes.

° En se laissant piéger dans des affrontements stériles là où les forces de l’ordre bourgeoises nous attendent et sont donc les plus fortes.

Prolétaire, si tu désires réellement être victorieux, il te faudra descendre autrement dans la rue.

REFUSONS de marcher au pas dans ces défilés carnavalesques où la seule chose qui se dégage c’est la sensation d’impuissance.

ORGANISONS des manifestations en-dehors et contre les syndicats, les partis,… Qu’elles soient de véritables lieux de lutte!

CASSONS le démocrétinisme des AG “souveraines et massives”, crachons sur les “délégués élus et révocables en permanence”… Brisons le fétichisme de la majorité. Assez de parlottes, d’élections, passons à l’action.

ATTAQUONS la bourgeoisie là où elle ne nous attend pas. L’Etat veut s’arroger le monopole de la violence: brisons-le! A la violence de l’Etat, opposons la violence prolétarienne.

ETENDONS le mouvement à tous les secteurs de notre classe: grève générale en-dehors et contre la mascarade syndicale, sabotage de la production. Organisons des piquets volants, bloquons la circulation des marchandises aux carrefours, gares, aéroports…

ETRANGLONS la dictature de l’économie comme nos frères de classe l’ont fait récemment de par le monde (Bolivie, Algérie, Argentine, Irak, etc.).

A bas le travail! A bas l’exploitation! A bas le capitalisme!

DÉTRUISONS CE QUI NOUS DÉTRUIT!
PROLÉTARIAT CONTRE BOURGEOISIE!

Groupe Communiste Internationaliste (GCI)
www.geocities.com/icgcikg – icgcikg@yahoo.com

Camarade, n’hésite pas à reproduire tout ou partie de ce tract, il est l’expression d’une classe qui vit, qui lutte pour supprimer sa propre condition d’esclave. (21 mars 2006)