Manifestation contre le cpe
Catégorie : Local
Thèmes : ArchivesCpe
Le collectif stop Cpe 44 appelle à une manifestaion d’ampleur le jeudi 16 février à 16h30 place du commerce afin de montrer que la lutte contre le CPE et le CNE continue.
Le collectif stop Cpe 44 appelle à une manifestaion d’ampleur le jeudi 16 février à 16h30 place du commerce afin de montrer que la lutte contre le CPE et le CNE continue.
Je viens de lire le tract d’appel pour cette manifestation, et je réagis au vu des participants au collectif : alors que le CPE concerne tous les salariés pour la raison essentielle qu’il ouvre une brèche de taille dans le code du travail, (brèche qui ne demandera qu’à s’élargir) les membres du CPE 44 me paraissent peu nombreux. Ainsi, il n’y a pas les collectifs AC, ni Solidaires, ni la LDH, ni Attac, et quelques autres acteurs importants du mouvement social – et qui sont présents sur le front de la lutte contre l’emprise du libéralisme. Des contacts avec les forces associatives et syndicales ont-ils été dûment pris ? Ou ce collectif souhaite-t-il manoeuvrer sur une base étroite, en commettant l’erreur de s’auto-définir comme un seul « mouvement de jeunes » ?
Autre constat : le collectif cpe 44 n’intègre que des organisations, alors que nombre de collectifs ont de plus en plus tendance à fonctionner (et à fonctionner très bien) en incluant à la fois des organisations et des individualités. Ce qui est bon pour le bouillonnement des idées et des pratiques.
Jean-Christian Savoye
Si la création d’un collectif local comme collectif stop CPE 44 peut être une bonne chose, elle a aussi, dans le contexte actuel de la pauvreté et la faiblesse numérique et représentative de ces même structures (organisations syndicales ou groupes politiques à moitié-fantôme), un autre but, peut-être partiellement inconscient qui est de garder le contrôle et la main-mise sur les ag et le mouvement.
Sans que soit définit reéellement le lien entre l’AG et le collectif Stop CPE 44, ce dernier garde en fait le pouvoir sur le mouvement du fait que les initiatives ne sont pas décidés en AG mais en son sein (exemple, la manif de jeudi prochain). Reste alors aux militants (notamment ceux de l’UNEF/ps, mais aussi des jeunes communistes etc.) de travailler à ce que l’ag se rallie (sans le dire) aux positions du collectif. Il n’est pas difficile de voir que le but principal de ces organisations est de faire grossir les AG tout en faisant que ces AG reste bien dans la ligne définie par le collectif : bref, l’AG, un troupeau de mouton repétant les mots d’ordre du collectif et qu’on sort de temps en temps en manif (d’où le sentiment d’être des moutons quand on est en manif…).
Si l’AG hésite, ou devient trop remuante, si elle veut élargir le mouvement, veut poser d’autres alternatives que le seul CDI pour tous et pour la fin des temps,(vieux phantasmes des travaillistes syndicaux), ou encore si l’AG veut essayer de promouvoir d’autres types d’action que la manif pépère encadrée par le service d’ordre du MJS, là on en vient à des tensions. Et on voit bien lors de ces moments comment les structures politiques et syndicales du collectif refuse l’autonomie de l’AG. Le problème, ce n’est pas que ces structures aient des positions contraires ou différentes à l’AG, mais c’est qu’elles abordent ces différenteces non pas en termes de débats politiques mais sous couvert de discours moralisateurs et culpabilisants. Ainsi, dès que certaines prises de positions en AG s’éloignent de la ligne fixée par le collectif stop CPE, on entend les militants de ces organisations intervenir rapidement : « on n’est pas là pour sauver le monde, pour faire la révolution », » on n’est pas des casseurs », « oui, nous on milite depuis trois semaines alors ceux qui veulent faire n’importe quoi (entendez n’importe quoi, c’est-à-dire proposer une action qui ne se résume pas à une manif comme si l’histoire des modes d’actions syndicales se résumait à une suite de manif…), ou encore mieux, « il faut être un mouvement responsable…. ».
Observer ce qui se passe en AG et vous verrez assez facilement que tout ce qui n’est pas dans la ligne fixée par le collectif stop CPE 44 est qualifié rapidement soit de caseur, soit de gauchiste…
Ce shéma est le même qui s’est produit en 2003, lors des manifs contre les retraites, où les strutures syndicales au dessus des ag passsaient leur temps et leur énergie à freiner et refreiner les ardeurs qui se dégageaient des AG : se faire déborder par la base, voilà la grande frayeur et la grande obsession des structures syndicales en fin de vie… surtout quand cette base n’est plus la leur puisqu’eles en n’ont plus pour la plupart…
C’est sans doute ce qui explique que des structures plus proches de ce qui peut se dire en AG comme AC!, ou encore ATTAC, ou peut-être solidaires ne soient pas invités dans le collectif stop CPE… Autant inviter le loup dans la bergerie…
Il semble extrêmement urgent d’éclaircir le lien entre le collectif et les assemblées générales non pas pour disqualifier le collectif stop CPE 44 mais pour poser politiquement les problèmes et les différentes orientations et éviter ainsi les manipulations politiques et syndicales… et arrêter de nous faire croire que les organisations faisant partie du collectif stop CPE 44 représente la jeunesse… Les grands partis et organisations de masse, c’est fini depuis longtemps…
Tchiqi.
Attac campus fait parti du collectif (elle l’a rejoint depuis peu).
AC a été invité dès le début et ils soutiennent plus ou moins les actions mais ne veulent pas être das le collectif (situation difficile d’AC à Nantes : conflit entre AC Nantes et AC CUN).
Solidaires étaient représentés par Sud étudiant qui se sont retirés hier du collectif.
Rachid
Les syndicats et partis ne doivent intervenir que pour donner une aide matériel (et mobiliser leurs adhérents), ils ne doivent en aucun cas intervenir dans les décisions, qui elles résultent d’un ensemble d’individu(e)s (lycéens, étudiants, salariés, chômeurs). Il y a une coordination nationale qui se met en place (la 1ère a lieu ce week end à rennes) afin de favoriser cette indépendance.
Rachid, tu connais les raisons pour lesquelles SUD étudiant a quitté le collectif?
un communiqué sera envoyé d’ici peu
SUD étudiant nantes
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Raisons de sa suppression :
Voir [charte->
http://docs.indymedia.org/view/Local/NantesCharteVersion1T#Indymedia_et_cens
ure] : {« indymedia refuse /…/ les messages diffamatoires (i.e. non-fondés
et non argumentés) et insultants. »}
-> Commentaire supprimé pour propos haineux et violent rendant tout dialogue
impossible.
Réaction rapide aux qqs lignes de Rachid sans avoir lu la prose des autres (pas l’temps, pas l’envie) : AC! Nantes, que je sache, n’a jamais été invité à ces réu (pas officiellement en tous cas, c’est sûr).
Et même mieux (pour l’anecdote) : à la grosse manif réunissant qqs 15 000 personnes, nous (AC! Nantes) nous sommes organisés en brigades de collage et avons été interpelés par une jeune file portant un badge « collectif anticpe 44 » en ces termes : « Ce n’est pas très responsable de votre part ce que vous faites ! ».
Que faisions nous au juste ? On venait de coller (à l’eau!) un tract en A3 sur un panneau d’affichage municipal à l’entrée du passage Pommeraye. Oulàlala… On a commencé par essayer d’avoir avec elle une discution d’ordre politique : « Un (voire des) gouvernement qui détruit avec minutie le code du travail est-il, lui, un gouvernement responsable ? » (j’vous la fait rapide et en substance). Mais assez vite, je tique sur un truc et lui demande : « De quelle orga fais-tu partie? ». Réponse de l’intéressée : « Collectif anticpe 44! » (assure t-elle en pointant son bô badge du doigt). Je reviens à la charge : « D’accord… mais de quel ORGA est-ce que tu fais partie ? ». Même réponse, je ré-insiste, et elle finit par me sortir un peu puérilement : « Pourquoi? C’est pour me casser, hein?, c’est ça, tu veux me casser…??! ». « Pas du tout, juste je suis curieux ». Elle finit par lâcher : « je fais partie… des Jeunes Verts! ». Sur ce (et qq peu rieurs, je vous l’accorde bien volontier), nous avons détourné tranquillement les talons pour continuer nos actions ô combien subversives, la laissant là, la pôvre, à se débatre avec ce foutu système de double pensée politiciennne (et pas que) à deux balles qui veut que tu sais bien de quoi tu es reponsable mais tu ne peux te l’avouer au risque de finir par le dire (et là… c’est le drame!).
Allez, continuons à nous arranger avec nos contradictions, demain est un autre jour.
Bye. Olivier d’AC! Nantes.
Je peux me tromper, mais il me semble pas qu’AC Cun soutienne en quoi que ce soit ce collectif… Ayant été invité-es, j’y ai participé une première fois en observatrice et une seconde avec un autre membre d’AC Cun.
Notre constat sur les deux réunions où nous avons été présents; c’est qu’on n’arriverait pas à travailler ensembles puisque les autres membres de ce collectif refuaient toute négociation quant aux mots d’ordres ainsi qu’aux actions. Ils se contentaient d’attendre les ordres de leurs différentes directions nationales et refusaient tout débat sur une éventuelle convergence des luttes.
Nous n’y sommes plus retourné-es depuis et nous n’avons d’ailleurs plus été invité-es…
Sophie
Rien à branler de la précarisation du travail, ça tombe bien, nous on veut pas bosser. N’imaginez quand même pas que je vais défiler avec les veaux qui veulent du CDI trois étoiles. Si pour vous contester se résume à réclamer aux capitalistes le droit au travail, je préfère rester chez moi et mater « Los Angeles 2013 ». Je préfère la philosophie de Snake : la liberté, y’a longtemps qu’elle est morte aux Etats-Unis ! Je vous laisse le soin de contester pour enfin aboutir à une exploitation à visage humain. D’accord avec Kaizersozee, il va falloir abattre la gauche. Rien à branler de l’émancipatiojn des classes moyennes. Ton boulot, tes marchandises, ton prêt bancaire à 4,12%, tu peux te les coller au cul. Ceci est un message d’amour et de fraternité, on vous aime !
« Sur le plan politique, nous n’avons pas cédé, mais, sur le plan humain, nous nous sommes trouvés du côté de nos gardiens. L’obéissance, en nous, allait au devant de leurs décisions… »
Le mensonge d’Ulysse de Paul Rassinier
Deuxième édition (1955)
Edité par l’auteur
Pourquoi la Gauche est-elle un ennemi à abattre ?
Depuis quelques temps la merde infâme que l’on surnomme la gauche est de retour. A qui doit-on ce miracle ? Dieu, le dernier livre de l’abbé Pierre, le vote du 29 mai. Et bien non, le fameux bienfaiteur de l’humanité s’appelle Nicolas Sarkozy. Celle-ci nous la rejoue « front populaire » On arrête les conneries, le disque on le connaît déjà. A défaut d’un devenir collectif cette immondice axe sa bêtise sur cher Nicolas Sarkozy. Au lieu de lui cracher à la gueule. Je tiens simplement à vous rappeler, que votre existence en tant que telle est liée à lui. Si Nicolas Sarkozy n’existait pas vous l’auriez inventé de toute pièce. Nicolas Sarkozy n’est que votre ombre. Sans lui, vous n’êtes rien. C’est lui qui vous donne de la vie, de l’espoir et finalement un rêve. Pourquoi ne pas l’inviter à la fête de l’inhumanité et de la rose.
Que veut la Gauche et à qui s’adresse-t-elle ? A première vue, celle-ci s’adresse à tous les damné-e-s de la terre avec comme perspective l’harmonie sociale. Mais dans les faits la réalité est toute autre. Sa fameuse harmonie sociale est foireuse. Pourquoi est-elle foireuse ? La gauche ne s’intéresse guère à son environnement, à part chercher et définir sa propre place le reste n’a pas d’importance. Elle se pense comme l’héritière d’un passé de luttes. Mais de quelles luttes parle-t-on ? L’émancipation du prolétariat ou des classes moyennes ? Evidemment, les gueux et les gueuses n’ont pas fini de déguster. Mais en quoi cela intéresse la gauche ! Le miséreux et la miséreuse ne sont que des prétextes politiques en terme de placement. Je pense qu’il ne faut rien attendre de la Gauche. Un jour ou l’autre nous devrons peut-être faire front contre elle. La gauche est une charogne de l’humanité. Pourquoi voudrait-elle en finir avec le déséquilibre ! Sachant que son existence se fonde sur ce constat. Sans cela, elle n’existerait pas.
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Un autre grand principe défendu par la Gauche, c’est la démocratie. Je tiens à rappeler que la démocratie, le fascisme et le totalitarisme ne sont que le produit d’une même chose. A savoir, le maintien d’un ordre social spécifique à caractère inégalitaire. Les carnassiers avides s’adaptent aux circonstances d’un réel. Et cela, la Gauche ne désobéit pas à cette règle. Pourquoi remettre en cause une logique dite démocratique, quand son fond de commerce n’existe qu’au travers de ce déséquilibre inégalitaire. La Gauche désire-t-elle le chaos ? Je ne le pense pas. Elle préfère la stabilité à l’inconnue. A condition de ne pas trop perdre évidemment. La détresse humaine n’a pas d’intérêt pour elle car son maintien dans un ordre démocratique est une question de survie. Tout cela au détriment du reste bien entendu.
J.Roux
ça déraille dur par ici.
« Nous devrons faire front unis ». ah, ah, ah, ah!!! ça fera au moins 20 personnes?