CPE voté, 49-3 annoncé,
la répression les accompagne !!!

Alors que le gouvernement vient à peine d’annoncer la procédure du 49-3 et que
« l’écrasante majorité parlementaire » vient d’adopter le CPE, la répression
s’organise autour de la mobilisation contre le CPE.

Cette nuit, le Parlement a adopté l’article sur le CPE avec un vote affligeant de 51
pour, face à 23 contre. Aujourd’hui à 16H le gouvernement a annoncé la
procédure du 49-3. Au même moment, la répression policière contre les
manifestant-es s’est amplifiée.

À Toulouse, suite à l’action menée à la Chambre de Commerce et d’Industrie, les
manifestant-es se sont retrouvé-es bloqué-es par la police dans de petites rues :
1 arrestation a eu lieu.
À Tours, 1 lycéen a été arrêté pour outrage à agent lors de la manifestation du 7
Février. Heureusement, la mobilisation a obtenu sa libération en se rassemblant
immédiatement devant le commissariat.
À Grenoble, 80 jeunes ont été arrêtés durant l’action devant la préfecture.
À Marseille, 2 lycéens ont été arrêtés lors de la manifestation.

Après le mouvement lycéen l’année dernière, c’est au tour du mouvement contre
le CPE de subir la répression des forces de l’ordre, alors que cette mobilisation
s’amorce à peine.

Un camarade de SUD Etudiant Toulouse et membre du Secrétariat Fédéral est
l’heure actuelle en garde à vue pour dégradation de bien public sans aucune
justification. Son arrestation est un acte délibéré des forces de l’ordre. Parmi les
2000 manifestants à Toulouse et les 200 personnes présentes lors de l’action,
notre camarade a été sélectionné avec soin par la police en raison de son activité
militante. L’arrestation brutale qui a suivie est bien la preuve d’un acharnement
de la Police envers les mouvements contestataires.

La mesure d’urgence avec l’article 49-3 de la Constitution conjuguée à la
répression violente et immédiate, illustrent la politique du gouvernement : le
refus du dialogue et le mépris de ceux qui contestent.

La Fédération SUD Etudiant et l’Union Syndicale Solidaires appellent dès
maintenant à des rassemblements devant les commissariats afin de dénoncer la
politique répressive du gouvernement et d’obtenir la libération immédiate sans
poursuite de notre camarade ainsi que des personnes arrêtés les jours
précédents.

De plus, la Fédération SUD Etudiant et l’Union Syndicale Solidaires dénoncent le
vote de l’Assemblée Nationale et l’emploi de l’article 49-3. Elles appellent donc
l’ensemble des jeunes, des salarié-es, des précaires, des chômeur-euses à se
mobiliser et amplifier immédiatement la lutte contre les projets libéraux du
gouvernement;