Collectif national stop cpe
Catégorie : Global
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Voici ci desous l’Appel unitaire : Contrat Première Embauche : pour les jeunes,
c’est NON !
Toutefois, il manque l’ajout de la dernière phrase en fin de texte appelant à la
création de collectifs locaux et à la mobilisation la semaine du 30 janvier/début
février.
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Le premier ministre a annoncé une mesure d’une gravité extrême le 16 janvier :
la création du Contrat Première Embauche (CPE). C’est une insulte faite aux
jeunes, l’humiliation de toute une génération. Ce contrat, avec sa période d’essai
de deux ans qui permet de renvoyer sans préavis et quasiment sans indemnités,
signifierait la disparition du droit du travail pour les jeunes. Comme le Contrat
Nouvelle Embauche, il ne résoudra rien au problème du chômage. Le CPE, c’est le
Contrat Précarité Exclusion : avec lui, finis les espoirs d’avoir un emploi stable, un
logement, de fonder une famille, de faire des projets. Pire, c’est une triple peine
pour toute une génération déjà en proie à la souffrance et à la désespérance : –
condamnation définitive à être la première génération qui vivra moins bien que
ses parents : le premier emploi détermine toute la vie active. – interdiction de
pouvoir se projeter dans l’avenir – condamnation à être un citoyen de seconde
zone, un travailleur vulnérable et sans droit.
Le CPE, c’est « sois-jeune et tais-toi ». C’est la conception de la jeunesse qu’ont
Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin qui n’ont pas arrêté de faire la guerre
aux jeunes en les insultant, en les méprisant, et en détruisant méthodiquement
tout ce qui leur permettait de bâtir leur avenir. Ils ont ravagé l’éducation,
aujourd’hui, ils essaient d’achever la jeunesse. Le MEDEF, dont la présidente a
affirmé que « la jeunesse est un état de maladie dont on guérit », n’attendait que
ça pour faire de l’entreprise une zone où les jeunes n’auraient en fait qu’un seul
droit : celui de se taire et d’obéir, ou de prendre la porte du jour au lendemain.
Si la lutte contre le chômage et la précarité des jeunes n’avait pas été un alibi
pour le gouvernement, il aurait pris d’autres mesures : relance de la
consommation et du pouvoir d’achat, allocation d’autonomie individualisée, la
chasse contre la chômage et la précarité, investissement massif dans l’éducation,
la formation professionnelle et la recherche, programmation d’emplois publics,
réduction du temps de travail…
Le gouvernement ne cesse de diviser pour mieux régner : cette fois il dresse les
générations les unes contre les autres remettant au goût du jour le slogan des
manifestations contre le SMIC jeune de Balladur « Papa, j’ai trouvé un emploi, le
tien ». Nous appelons à la solidarité intergénérationnelle : c’est l’avenir de notre
société qui se joue, tout le monde est concerné.
La colère gronde dans la jeunesse : Nous refusons le choix de civilisation que le
gouvernement tente de nous imposer: celui d’une société violente où tous les
droits conquis de haute lutte par nos aînés seraient sacrifiés. Nous refusons la
disparition du droit du travail : tout ce qui est protégé est plus libre. Nous
refusons le contrat première embauche et exigeons du gouvernement qu’il retire
cette mesure injuste, inutile et humiliante.
Une nouvelle fois je serais de la partie. Une partie avec ses envie de tout faire péter , ses hésitations, ses difficultés à s’organiser, ses problèmes de communication et de rigueur, ses résistances à ce que le phénomène ne deviennent pas trop fou, trop emballé, trop naïf, trop hystérique, une partie qui a déjà un arrière goût de déjà jouer, encore une régression sociale, encore un sursaut , encore un épuisement dans la lutte.
Mais je serais de la partie car ce serait pire encopre s’il n’y a avait pas de réaction, et au travers de ces situations défensives encore trop défensive, il y a toujours quelque chose qui se passe à condition d’avoir un plan une stratégie, la construction de la lutte de demain. Il y a toujours la possible rencontre, avec ceux qui perdu ou dégoûter ne veulent pas baisser les bras, perdu au milieu de ceux qui ne savent pas, ne veulent pas savoir, ou qui croit encore dans nos vieilles machineries, sous l’ombre de ceux qui pensent savoir que là n’est déjà plus la lutte.
Car nous avons trop bien encore que ce discours qui a raison « les droits du travail sont les conséquences de hautes luttes de jadis, ne les abandonnons pas » ne peut répondre au fait que ces droits sont aussi l’effet d’un certains processus d’apaisement des masses et du mouvement ouvrier, à la fois un mieux être dans le cadre de vie et à la fois un des-être dans le combat,le confort a engrossé la classe moyenne chétive politiquement, frileuse économiquement, naîve culturellement.
de plus ce discours qui a raison n’est porté que par un certain, « nous n’aurons pas ce que nos parents avaient »,il lui manque et le coeur et le sens. Il a raison. Mais
s’il a la nostalgie de ses parents il n’a déjà plus le courage et la colère de nos arrières grands parents, alors à quoi bon.
Certains diront faisons le pour le fun…
D’autre mais non!!!! cela ne sert plus à rien d’aller dans la rue!!! tout est déjà mort!! le syndicalisme, Attac, la CGT,FO les pauvres étudiants, tous vont nous reservir leur soupe populaire démocratique avec des croutons de PS….
De plus il y a ce qui partage, Il y a l’analyse, le regard de notre nouvel environnement de lutte, les techniques et les maitrises qu’il met en jeux. Il y a la confusion et la multiplicité des dires, il y a peut être les manques de pensées et les vieilles idées, pas celles qui dureront mais celles qui ont perdu leur vitalité.
Alors là tout est confus.
Mais peut être que cette lutte qui met en jeux la conditions de cette jeunesse des classes supérieures mondiales, des classes occidentales viendra mettre en question en effet Cette grande et belle civilisation :
celle de l’administration et de ses rouages technocratiques. Car on n’oublie bien souvent que même si les politiciens sont des pourris et ne tiennent pas leurs engagements, le vote à très peu de pouvoir, ne sert à rien, excepté comme curseur des masses, car il y a nos administrateur et nos sénateurs qui eux sont ou bien de droite ou bien psycho-rigide,essayer d’agir au local, toute l’énergie se perd dans la lutte avec l’administration, L’Etat ne vise pas le changement!! le papîer par si, les jeux d’influence par là, la fatique dans le coin, et la république et son système éducatif, qu’a til fait pendant toute ces années?? « nous pouvons le critiquer il est déjà mort » ( mais voilà ce sont des fonctionnaires et y a pas le droit de toucher à leur travail), et Je le répète l’Etat ne vise pas le changement.
Et c’est aussi cette civilisation de la marchandise ( je veux travailler, pour gagner de l’argent et consommer quoi, pour quoi? pouvoir réaliser mes projets, mais quel projets? dans quel sens? ) et accepter cette domination si évidente ( qui décide de produire, pour qui, combien et combien de temps, à quel rythme?),
Cette civilisation de la marchandise qui repose aussi sur la défense ou le chantage autour du pouvoir d’achat,
Leclerc est un syndicaliste !!!
( et en même temps j’entends déjà la remarque évidente venir de je ne sais où , c’est facile pour vous « jeunes occidentals des classes supérieurs mondialisées » de critiquer ce à quoi tant de pauvre voudrait avoir accès. ( a il ne savent pas les pauvres ce qu’ils ratent.)
Mais voilà ce que nous pensons, La misère, la famine,la pauvreté, le chômage,l’entassement, la concentration de la pauvreté comme de la richesse, l’immigration violentée(quand illégale) et controlée (quand marchand dans le sens du capital), tout cela effet du système issue des colonisations des milieux ruraux et forestier de toutes la planètes, urbanisation grandissante imaîtriser pour le plaisir des technocrates et des marchands produisant frustration, culpabilité, dépendance et soumission, enfin divination . En gros tout ce qui tourne autour des fétiches,de la main du marché, du chef et de la marchandise,
« Nous n’attendons pas le christ nous avons déjà nos capitaines du capital. »
Au centre des villes ce concentre la place du marché, les capitales d’Etats sont de la défense à Wall Street, les lieux économiques et administratifs de la violence des marchand d’armes, de médicaments, de boofs, de produits marketing, vêtement class et CD-audio-vido mega technique de nos divertissement numérique tout cela organisé par des ETATS administrativement autorisé à user des violences policières dernier recours de la poli-(ce)-tique quand elle ne peut plus gérer les populations incontrôlables qui aurraient du rentrer dans les rangs grâce au dernier technique psychologique du management et du marketing,
mais voilà l’Etat n’est pas là pour changer et ralentit à sa manière le processus.
Et ce n’est pas parce que « les grands bourgeois » n’habite plus les centre villes (même si cela reste variable) et qu’ils se promènent de port en port sur les bateaux de croisière réalisant l’union de la bourgeoisie mondiale, qu’ils gèrent tout ce qui se passe dans les bureaux grâce à leur actionnariat. Les marchés financiers sont les casinos des marchandises mais il ne font pas tourné le monde. Même s’il signale le sens clairement affiché du profit et de la cruauté numérisée, le grand bourgois ne met pas quotidiennement le monde au travail.
Les cols blancs à leur service ont déjà, perdu tout héritage humain,tout pensée, et agissant comme des automates rationnels et économiques au bureau , réalise ces introspections désastreuse hors de leur lieux de travail,dans les temps de loisir et de vacance,(vacance éthymologiquement momment de total absence de pensée et d’activité issue de l’épuisement opéré par la mise au travail des corps, des cerveaux, des imaginaires, produisant cet effet de non-sens dans une population qui ne sait plus où donné de la tête du corps et du coeur) et cela que ce soit du côté des travailleurs, des cadres ou des élèves.
Tous fournissent, un peu ce matériel, base héroique des romans de Michel wouel ??? Vel ???- beck excusez mon inculture.
Et si le dégoût peut prendre les coeurs de nos contemporains à la vue de ce que réalise l’homme, si le mépris ou le dépis peut naître, Tous ces corps ne sont pas moins les corps manufacturés plein d’introspection contemplant le désastre sans percevoir la fonction qu’ils incarnent : Faire fonctionné un système nihiliste.
La marchandise est un dieu de pacotille, un néant. Et notre culture n’est plus qu’une culture de pacotille, manufacturé, bourée de marchandise. Et cela à tout les niveaux de la pyramide. En excès, jusqu’à la boulémie, alors rien d’étonnant si nombreux d’entre nous ressente le dégoût. De ma force de travail à mon imaginaire producteur, de ma charité à mon envie d’être utile,de mon mépris à mes intentions moralisatrices, de mes petits goûts esthétiques à mes grandes intervention sur Indymedia, marchandise, marchandise, marchandise.
Il faut trouver un nouveau régime approprié à chacun de nos corps psychiques.
Mais alors Qu’est ce que je vais faire demain?
Une nouvelle fois je serais de la partie mais avec une stratégie, construire la lutte pour après demain. A tout les niveaux. Mais je n’attends riend de l’Etat. Il peut servir mais je n’attends rien de lui.