Conférence de « Sécurité » reloaded

La Conférence de « Sécurité », organisée par Horst Teltschik et financée par le gouvernement Allemand, est un intermédiaire important entre les états, les militaires et l’économie privée où les stratégies militaires et les intérêts économiques sont mis en accord. Dans les années passées, les guerres mondiales et l’occupation militaire en Iraq et en Afghanistan étaient des sujets principaux . Le gouvernement Allemand utilise la Conférence de « Sécurité » comme un forum important pour avancer la militarisation de l’union Européenne et pour se présenter comme un acteur militaire puissant. En 2005, il y avait à Munich, en connexion avec la Conférence de « Sécurité », la Conférence de Financement de l’Association Fédérale de l’Industrie Allemande (Bundesverband der deutschen Industrie/BDI) sur l’Afrique du Nord, le Moyen Orient et l’Iraq. En 2006, il y aura une conférence de financement sur l’Asie et les pays du Pacifique. Dans la connexion thématique et personnelle, il se présente le lien entre la mondialisation capitaliste et sa protection militaire. Après que la Conférence
de « Sécurité » se trouvait dans des difficultés de légitimation à cause des fortes protestes anti-guerre, les organisateurs essayaient de présenter leur réunion comme une « Conférence de Paix » en invitant le Secrétaire Général de l’ONU, Kofi Annan. En accord avec la conférence, Annan dans son discours justifiait les guerres « préventives ». La prochaine Conférence de « Sécurité » va donner l’occasion aux Etats Unis et à l’Union Européenne de mettre en accord leurs plans de guerre contre l’Iran. Les représentants de CDU/CSU (le parti conservateur Allemand), le parti dominant du nouveau gouvernement Allemand, demandaient déjà à la Conférence de « Sécurité » en 2005 le renforcement de l’armée Allemande pour des guerres mondiales, le renforcement de l’OTAN et l’engagement de l’armée Allemande pour des tâches policières sur le terrain national. Confrontons les planificateurs des guerres dans l’hôtel « Bayerischer Hof » avec notre rage et avec notre résistance !

Smash Racist Identities !

La bousculade contre des gens d’apparence « Arabe » ou « Orientale », qui sontmarqués d’être des suspects de « terrorisme » dans le discours publique,augmente depuis le 11 Septembre 2001. Cette bousculade suit les débats sur lamigration dont le but est de présenter les « étrangers » comme une menace avecl’aide de stéréotypes racistes et culturalistes. De cette façon, des sociétéscomme en Afghanistan ou en Iraq sont présentés comme le contraire barbare du «libre monde occidental ».
Lors de ce discours, même des représentants du système patriarcal en Europedénoncent régulièrement l’oppression des femmes dans les sociétés musulmanes.En réalité, les invasions militaires ne créent pas des changements positifspour les femmes : Partout où les états de l’OTAN envahissent avec des soldats,suivis par du personnel civile et des ONGs, il y a le grand business del’exploitation des femmes et des filles dans la prostitution forcée. Larésistance des femmes contre des telles situations, comme en Iraq ou enAfghanistan, est ignorée de la même façon comme les structures patriarcalesdans les pays occidentaux.
Avec l’idée des « valeurs occidentaux », qui légitiment le systèmecapitaliste-patriarcal du monde occidental, on produit l’imagination du monde «extérieur » qui a besoin de la « démocratisation » belliqueuse par la soi-disantcivilisation.
Pour les gens dans le sud du monde, cette logique veut dire la discrimination,l’exclusion, l’oppression et la guerre. Pour la majorité des gens dans les paysd’industrie occidentaux, ça veut dire de la paranoïa raciste « anti-terroriste», des guerres préventives et la remise en cause des acquis sociaux.Dans la séparation dominante du monde entre le « bien » et le « mal », il n’y apas d’espace pour l’émancipation et pour la libération, si nous ne leconquérons pas !

Global Error/Game Over !

La séparation dominante du monde entre la « civilisation » et la « barbarie »ignore que c’est les états de l’OTAN et leurs alliés eux-mêmes qui imposent dela guerre et de la terreur sur le monde. Cyniquement, ils légitiment leurspratiques en parlant à la Conférence de « Sécurité » des « défis par lapauvreté et le sous-développement ». En réalité, ils n’ont rien offrir aux gensque la félicitation de l’économie libérale et la « pacification » militaire, quin’est rien que la continuation indéterminée de la guerre et de la privationinstitutionnalisée des droits. Les états de l’Europe et de l’Amérique du Nord coopèrent avec des régimesautoritaires et avec des mouvements réactionnaires religieux dans le mondeentier aussi longtemps qu’ils sont des serviteurs disposés aux investissementséconomiques, aux restructurations néo-libérales et au combat contre lesinsurrections. Le fait que des tels partenaires, comme le régime du parti Baathen Iraq, peuvent parfois devenir la justification pour la prochaine guerred’agression n’est pas une contradiction à ce logique. Des guerres dans la «périphérie » mondiale sont présentés dans les média comme un produit du «fondamentalisme religieux » et des « conflits ethniques », ça veut dire de laviolence irrationnelle. Mais le développement de la violence privatisée desmilices de guerre civile, des paramilitaires et des entreprises de « sécurité», qui est premièrement dirigée contre la population civile, est réellement lerésultat de la mondialisation du capitalisme néo-libéral renforcée par lespuissances occidentales. Elle est liée inséparablement avec le logiquecapitaliste dans laquelle la violence militaire est un facteur économiqueimportant et des larges partis du monde sont laissés tomber dans la misère. Les« démocraties occidentaux » créent des zones de la privation des droits- surtoutlà où l’économie capitaliste n’a plus une vie en dignité à offrir aux gens : deszones de privation des droits sous forme de régimes d’occupation indéterminés,comme au Kosovo, où les troupes de l’OTAN, surtout Européens, donnent laprotection militaire à la destruction de la Yougoslavie, pendant que, sous lecontrôle des banques Allemandes, la Marque et après l’Euro étaient installéscomme monnaie officielle pour avancer aussi la division économique d’un paysautrefois souverain. Des zones de privation des droits aux frontièresmilitarisées de la Forteresse Européenne, comme aux barbelés des enclavesEspagnoles à Ceuta et Melilla, où les réfugié(e)s et immigré(e)s sontconfronté(e)s avec de la violence mortelle. Des zones de privation des droitsdans les camps de réfugié(e)s exterritoriales en Afrique du Nord ou dans lesprisons et centres de torture, comme à Abu Ghraib et à Guantanamo. Des zones del’état d’exception comme à New Orléans, où après une catastrophe d’Hurricane, laGarde Nationale était engagé, avec l’ordre « shoot to kill (tirez pour tuer)»,contre la population afro-américaine.
Dans le « nouveau ordre mondial » du capitalisme global, la différence entre laguerre et la paix est en train de disparaître. L’état d’exception de laprivation des droits et de la guerre devient la normalité. Ouvrons des espacespour la résistance libératoire mondiale contre la guerre et l’oppression !

Resist Old Europe

Malgré que la constitution Européenne a échoué à cause de la grande résistancecontre l’Europe néo-libérale de la militarisation et de la politiqueanti-sociale, les puissances Européennes continuent à poursuivre leurs plansqui vont aussi jouer un rôle central à la Conférence de « Sécurité ». Dans la «Stratégie de Sécurité Européenne (ESS)»et dans le « European Defense Paper(Papier de Défense Européenne)», les stratèges militaires de l’Union Européennecréent des scénarios pour des opérations de guerre mondiales à la « défense desintérêts Européens » – jusqu’ aux guerres d’agression « préventives » etl’utilisation des armes nucléaires. Le noyau dur de ces plans sont les 60000soldats de la troupe d’intervention de l’Union Européenne, complétée à partirde 2007 par des « Battle Groups (Groups de Bataille) » mobiles qui vont luttersurtout en Afrique. L’armée Allemande (Bundeswehr) ne donnera pas seulement unecontribution essentielle à la troupe d’intervention de l’Union Européenne et aux« Battle Groups », mais aussi à la « NATO Response Force (Force de Réponse del’OTAN) » qui était installée en 2003 pour la guerre globale « anti-terreur ».Les ambitions de l’Allemagne et de l’Union Européenne d’être une grandepuissance miliaire s’accompagnent d’attaques massives contre nos conditions devie sous forme de la remise en cause des acquis sociaux, de la diminution desdépenses pour l’éducation et du démantèlement des salaires contractuels. Etsurtout dans les régions où c’est très difficile de trouver un boulot, uneplace en apprentissage ou une place gratuite à l’université, le militairerecrute des jeunes gens en leur promettant un boulot sûr. Mais le lien entre le démantèlement néo-libéral des droits sociaux et lamilitarisation est encore plus profond : La compétition capitaliste aggravéerenforce la « mobilisation » néo-libérale de toute la société qui se poursuitlogiquement sous forme de la mobilisation militaire et de la lutte mondialepour les ressources naturelles et les débouchés.

Global resistance against global war !

L’idéologie néo-libérale de la classe dirigeante a besoin de l’idée qu’il n’y aaucune alternative aux diverses formes du capitalisme global. Mais il y a deplus en plus de gens qui ne sont plus prêt à accepter les conditions misérables: En Iraq, des groupes de femmes et des étudiant(e)s se défendent contre laviolence sexiste et homophobe des milices religieux et demandent au même tempsla fin de l’occupation. Les ouvriers et les chômeurs commencent à se révoltercontre les misérables conditions de vie sous le régime d’occupation. Desgauchistes en Iran en résistance contre le régime dictatorial ne veulent pas dutout un « Regime Change (changement de régime) » par la terreur de bombesaméricaines et européennes, quand même ils se réfèrent aux luttes des femmes,des ouvriers et des étudiant(e)s. Ce sont exactement les mouvements avec quinous devons chercher la solidarité pratique. Appartenant aux mouvementsglobales contre le capitalisme et contre la militarisation, nous nousmobilisons contre la conférence de guerre de l’OTAN à Munich et contre le WorldEconomic Forum (Forum Mondial de l’Economie) à Davos/Suisse. En 2007, nousallons, ensemble avec beaucoup d’autres gens, résister contre la réunion des G8à Heiligendamm, près de Rostock. Luttons pour que des conférences de guerre de l’OTAN ne pourront plus avoir lieu! Luttons ensemble pour une meilleure vie, une vie sans violence patriarcale etexploitation capitaliste, sans la guerre et la répression, sans l’exclusionraciste, sans le nationalisme et la religion réactionnaire – ici et dans lemonde entier!

Résistons contre les cérémonies publiques militaristes, résistons contre lesbases militaires !
Sabotons les guerres de la classe dirigeante !
Créons du stress contre la Conférence de Guerre de l’OTAN à Munich !

Programme des activités contre la Conférence de Guerre à Munich:

Vendredi, 3 Février 2006
à 17 heures : Manifestation à Marienplatz/centre-ville de Munich
à 18 heures : Manifestation de bicyclettes de Marienplatz à Prinzregentenplatz
à 19 heures 30 : Promenade anti-capitaliste, début : Prinzregentenplatz

Samedi, 4 Février 2006, à partir de 12 heures : Manifestation Internationale
début : Lenbachplatz
participez dans le bloc internationaliste !

Convergence Center
ouvert de Jeudi, 2 Février, jusqu’ à Dimanche, 5 Février

Jeudi : de 16 heures à 01.00 heure : atelier ouvert pour des réparations de
bicyclettes/peindre des banderoles/bricolage de matériaux pour les manifs

Vendredi : de 12 heures à 0.00 heure : Informations actuelles concernant les
activités

Samedi : de 12 heures à 01.00 heure : Café

Dimanche : à 10.00 heures : petit-déjeuner

Informations :

Soutien juridique : tel. : 0049-89-4489638 (appelez ce numéro en cas
d’arrestations !)

Places à dormir : pennplatz@no-nato.de

Conte pour des dons : York Runte, Stadtsparkasse München, KTO : 902132596, BLZ :
70150000

Page d’internet pour la mobilisation: www.no-nato.de/cms1