Loi Sarkozy en décembre 2003, destruction de l’Aide Médicale Etat pour les Sans-Papiers en août 2005, projet de loi sur le contrôle de l’immigration en janvier 2006, etc. Les attaques contre les personnes immigrées se multiplient depuis plusieurs années.

Sarkozy et le Gouvernement continuent de surfer sur la vague populiste présentant les immigré-e-s comme un problème de société qu’il faut résoudre, renforçant le contrôle et la suspicion permanente à leur égard.

La logique est simple : d’un côté favoriser l’installation temporaire d’immigré-e-s nécessaire pour notre économie ; de l’autre, empêcher, par tous les moyens, les personnes immigrées de s’installer en France :

– nouvelles restrictions sur le regroupement familial

– disparition de la régularisation pour 10 ans de présence

– disparition de la régularisation pour raison de santé

– la carte « vie privée familiale » avec tout ce qu’elle contient (mariage, parent d’enfant français…) devient d’une précarité extrême renforcée par la création d’un délit de « paternité de complaisance »

– une multiplication sans précédent du nombre d’expulsions

Sarkozy, par ses lois, crée lui-même les situations qu’il entend combattre. Tout ceci entraîne des situations inextricables qui touchent l’ensemble d’une population déjà extrêmement précarisée (familles, personnes isolées, étudiant-e-s) venue en France pour échapper à la misère et à la violence, touchent des enfants qui, dans les écoles, vivent dans l’angoisse permanente de l’arrestation et de l’expulsion.

Le Collectif de Soutien aux Sans-Papiers, en lien avec le Collectif Enfants Etrangers-Citoyens Solidaires, relaie l’appel national du Réseau Education Sans Frontières (RESF) pour dénoncer la situation des enfants, des jeunes scolarisés et de leurs familles Sans-Papiers.

Il revendique :

– Régularisation de toutes les personnes sans-papiers

– Droit au travail, droit au logement

– Arrêt des expulsions

Le Collectif de Soutien aux Sans Papiers ainsi que le Collectif Enfants Etrangers-Citoyens Solidaires appellent à une

Manifestation

Mercredi 1er février 2006

17H30

Devant la préfecture