Hier, jeudi 17 novembre au soir, la fête du beaujolais nouveau a… Que pourrait on dire? Dégénéré?
Faut-il en parler?
Après une altercation entre un pompier et quelques individus, les forces de polices, essentiellement les Compagnies Républicaines de Sécurité (Commandos de Répression Systématique?) sont intervenus sur les lieux des festivités, essentiellement place aux herbes.
Quel pouvait être l’intérêt d’envoyer un petit groupe de CRS en costume de combat au milieu d’une foule de plusieurs centaines de « jeunes » (essentiellemnt des étudiants) passablement alcoolisés, avec tout le ressentiment qu’une partie de la « jeunesse » a pu développer à leur encontre suite aux évènements récents?
Cela a en tout cas été pris comme une provocation et les CRS ont essuyé huées et lancés de bouteilles en verre(ce qui pouvait être prévisible dans une soirée dédiée à du vin rouge…).
Et comme dirait l’autre, « et là, c’est le drame »… Les CRS appelent du renfort, envoient de la lacrymo au milieu de la foule, chargent, et tentent de noyauter et vider la Place aux Herbes. Les « jeunes », ignorant pour la plupart l' »agression » du pompier, ressentent les actions policières comme une pure provocation et répondent : occupation des lieux malgré les gaz, tentatives pacifiques mais aussi jets de projectiles, un climat de résistance aux forces de police se met en place dans le plus grand désordre. Des insultes envers les CRS, mais aussi et surtout envers Sarko jaillissent de bouches en bouches.
Par la suite, les forces de police continueront leurs tentatives d’intimididation, ce qui aura pour effet d’accroître la tension.
Deux heures de provocations policières inutiles, d’échanges d’amablité diverses entre résistants et CRS, deux heures d’échauffourées dans les rues du centre ville de grenoble, deux heures d’explosion de haine, et sous l’oeil des médias « officiels » qui se régalent en allant interviewer des « jeunes » surexcités et en état d’hébriété…
Bilan : des blessés des deux côtés, une vingtaine d’interpellés, des images de la haine et de la stupidité policière qui resteront gravés dans les mémoires des participants.
Mais surtout, une question : Quel est le sombre imbécile qui envoie des CRS en costume commando au milieu d’une foule de « jeunes » relativement éméchés, et qui refuse de céder le terrain alors que le seul problème était la présence de ces CRS et la violence qu’ils pépétraient sur des individus n’étant là que pour partciper à une fête totalement légale ? Pourquoi une telle provocation et une telle disproportion entre les faits et la réponse de l’Etat ? A qui profite le crime ?