Appel à l’émeute ! A tou-te-s les agité-e-s !

Nous devons étendre la révolte qui se passe actuellement en région parisienne, et partout dans le pays (Rilleux, Marseille…). Le pouvoir actuel n’adopte pas qu’un « discours musclé » comme il est dit, ce n’est pas simplement un discours et c’est plus qu’une réalité. Ce n’est pas de l’extrême droite dont j’ai peur actuellement, car ses idées sont au pouvoir. Avec leurs lois « anti-terroriste » et leurs arsenaux répressifs, où tout individu est un suspect.

Je ne souhaite pas que le pouvoir change. Les pingouin-ne-s de « gauche » nous ont déjà fait assez de mal. Avides de pouvoir, qui sont-ils pour vouloir notre bonheur ? Après le referendum sur la constitution, on nous a dit que l’élite était déconnectée… Tant mieux ! Qu’elle crève !

Ce n’est pas des militant-e-s qui changeront la société, même si cela est dur à dire. C’est avec nos camarades, nos voisin-e-s, nos ami-e-s que l’on pourra créer, vivre sans pouvoir.

Nous voulons vivre. Vous nous faîtes crever. Vous envoyez vos C.R.S., vos flics aux grévistes, à tous ceux et toutes celles qui luttent. L’Etat veut nous diviser, nous devons répondre par la solidarité, et ce de partout que ce soit à Marseille, Paris, Bordeaux, Lyon… La réquisition, ce n’est pas pour l’Etat…

Si aux mains de l’Etat, la force s’appelle droit, aux mains de l’individu-e, elle se nomme action. C’est maintenant qu’il faut agir… Les commissariats, préfectures, commerces, doivent brûler, pour que le capitalisme -et tous les dégâts de la course aux profits- cesse de nous affecter, et que pour l’Etat n’intervienne plus dans notre vie quotidienne.

La religion est un danger, il ne faut pas l’oublier. Elle ronge nos libertés, nos désirs, à nous rendre docile… Nos ancêtres ont trop donné… Enfin, il est facile de nous faire peur en trouvant l’adversaire « terrorisme ». Ils ne pourront pas toujours régner en désignant un-e ennemi-e.

Nous devons rien attendre des partis politiques ou des centrales syndicales. Il n’y a pas de dialogues possibles avec le pouvoir, que ce soit l’Etat ou mon patron. Je ne veux rien négocier, je veux ni Etat ni patron.

Et maintenant ? Brûlons, sabotons, rêvons, créons…

Bada

—-
Trouvé sur rebellyon (http://rebellyon.info) et féminisé par mes soins.