Campagne d’action Assurance Chômage :
Rendez vous le 7 Novembre à 13h sur le parvis du cinéma place d’italie
Et le 8 novembre à 14 h devant le MEDEF 55 avenue Bosquet M°Ecole-militaire

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ASSURANCE CHÔMAGE : Les boucs émissaires sont en colère !

Ce 8 novembre, c’est reparti pour un tour de mesures contre
les chômeurs.
Le gouvernement a fait sa part cette année avec un décret qui
permet à l’organisme payeur , l’ASSEDIC d’intervenir dans le
contrôle des demandeurs d’emplois. Décret qui va aussi
permettre d’amplifier les radiations, notamment en supprimant
une partie des possibilités de recours qui existaient auparavant.
Cerise sur le gâteau : Une loi de réforme du RMI sur le même
modèle sera présenté en conseil des ministres le 9 Novembre !
C’est maintenant au tour des partenaires sociaux, MEDEF et
syndicats de faire la deuxième partie du sale boulot: au menu
des négociations, le medef propose notamment la réduction de
la durée d’indemnisation, et la CFDT est toute prête à
accepter, pourvu que  » l’ANPE ait plus de moyens pour
accompagner les demandeurs d’emploi « .

Nous accompagner ou au fait ? Le nombre d’emplois non pourvus
reste stable : aux alentours de 150 000 dans les secteurs les
plus durs et les moins payés, bâtiment, restauration,
nettoyage ….

L’accompagnement aujourd’hui se résume à une seule
alternative: ou la radiation, et le renvoi vers les misérables
minima sociaux ou vers l’absence totale de revenus, ou le
plongeon dans la précarité sous toutes ses formes: emplois
aidés ( l’aide est pour le patron, pas pour les salariés),
RMA, contrats d’avenir, contrats d’accompagnement dans
l’emploi, intérim, temps partiel…Un chômeur indemnisé sur
trois et 700 000 Rmistes vivotent aujourd’hui en cumulant
salaires misérables et allocations tout aussi minables.Les
possibilités des entreprises de recourir à l’intérim sont en
cours d’extension et ces mêmes entreprises d’intérim pompent
le fric des chômeurs, en engrangeant l’argent de l’Etat pour
faire sortir les chômeurs plus vite du régime d’assurance chômage.

La seule résistance possible, aujourd’hui c’est l’offensive !

Chômeurs, précaires, salariés, seule une lutte collective peut
de nous permettre d’inverser la vapeur.

Nos désirs d’emploi correspondent à des besoins sociaux non
satisfaits sauf pour une infime minorité : travailleurs et
chômeurs ont de moins en moins accès aux soins , à
l’éducation, à la culture.Dans tous ces domaines, la précarité
devient la règle, pour le salarié comme pour l’usager. Quant à
l’accès à la formation, il se résume une nouvelle fois aux
formations courtes , uniquement dans les secteurs « sous tension « .
Dans le même temps, le MEDEF et les politiques veulent nous
imposer des emplois avec des salaires qui permettent à peine
de survivre, dans des secteurs qui n’apportent rien à
personne.Quant au nettoyage ou au bâtimenpeut-on admettre que
les boulots les plus durs soient les moins bien payés ?

Ensemble, cette renégociation de l’assurance chômage doit être
une occasion pour nous de poser de vraies questions de
société, dans la lutte.

Nous appelons donc à une première semaine d’actions dès le 7 novembre pour exiger en urgence :

L’ABROGATION DE TOUTES LES MESURES DE CONTRÔLE DES CHÔMEURS,INDEMNISES OU NON

UN REVENU DE RESISTANCE INDIVIDUEL AU MOINS EGALE AU SMIC,AVEC OU SANS EMPLOIS, AVEC OU SANS PAPIERS

L »ACCES INCONDITIONNEL POUR TOUS A NOS BESOINS FONDAMENTAUX :
LOGEMENT, MOBILITE, ELECTRICITE, FORMATION, CULTURE …