Urgence barcelone, appel à solidarité
Catégorie : Global
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Samedi 25 juin a eu lieu une manif de solidarité avec les anarchistes italiens à Barcelone qui s’est terminée par des charges de la police, l’arrestation de 7 personnes, de nombreux blesséEs dont deux flics.
Tout a commencé aux environs de 17h quand la police a cerné la place Urquinaona où devait se réunir les participantEs à la manif. La manif était prévue pour 18h, ce qui veut dire qu’elle n’allait pas démarrer avant 18h30 voir 19h. Or dès 17h une dizaine de fourgons anti-emeutes ont mis en place un système de filtrage des accès à la place.
Des policiers anti-emeutes controlaient toutes les personnes selon le facièrs qui avaioent des sacs, confisquant sprays et pétards. Vers 18h10 une trentaine de personnes qui arrivaient avec les banderoles, sprays et bombes de peintures furent retenues environ 20 minute par la police. Ils ont confisqué tout le matériel laissant passer les banderoles. Une personne fut détenue pour être sans-papier.
Avant le départ de la manif on pouvait compter une dizaine de fourgons anti-emeutes de la police nationale, une dizaine de voiture ainsi qu’au moins huit fourgons anti-emeutes des Mossos d’Esquadra. Sans compter les civils. Avant le début de la manif les flics filmaient les personnes présentes.
Malgré la pression, la manif a commencé dans le calme (un peu plus de 200 personnes) et s’est dirigée vers le centre culturel italien où une pancarte fut accrochée et un graff réalisé. Dès le début l’hélicoptère est venu stationner quasi en permanence au dessus de la manif.
Puis la manif s’est dirgée jusqu’au consulat italien. Là deux fourgons anti-emeutes empêchaient toute action et une pancarte fut accrochée en face. Pendant ce temps un communiqué explicatif a été lu, informant des détentions en Italie et du pourquoi de cette manif. Il faut aussi rappeler que la manif a été très active par les slogans repris par touTes, ce qui lui donnait beaucoup de visibilité.
La manif s’est dirigée vers le Passeig de Gracia. Là les flics sont sortis des fourgons et ont alors encadré la manif empêchant tt contact avec les passantEs sur le trottoir, provocant des tensions entre manifestantEs et flics du fait de la proximité. Face à cette tentative d’encerclement la manif a continué jusqu’à Grande Gracia, rue plus étroite.
A plusieurs reprises il a éte demandé à la police de rester derrière. Rien à foutre. En plus des anti-emeutes, un nombre importants de civils ouvraient le passage à 20 mètres de la tête de cortège.
Du fait de la situation les anti-émeutes se sont retrouvés au milieu de la manif, les rendant encoreplus agressifs, jusqu’à ce que l’un d’eux sorte la matraque. Une première charge sema le trouble en plein milieu de la manif, et une seconde termina de couper en deux la manif. Plusieurs manifestantEs renversèrent des conteners et lancèrent de pierres et des bouteilles contre la police. Alors qu’elle tentait de s’echapper les civils choppèrent la personne qui avait le mégaphone.
Suite aux charges un groupe d’une quarantaine de personnes commença à attaquer des banques et ériger des barricades pour se protèger des flics et ils eurent à affronter des charges de flics en civils armés de barres de fer. (Selon un décompte approximatif il y avait au moins 43 « civils » dont toute la Brigade d’Information_ police politique). Le reste de la manif se dispersa à coups de matraque. Plusieurs personnes furent blessées , têtes ouvertes…
Finalement 7 personnes ont éte arrêtées : deux espagnoles mineures et 5 étrangères. Ils devraient sortir demain avec des accusations de désordres et dommages. L’une des personnes auraient reçu des coups au visage et le bras mal en point. Toutes ont des traces de coups qui viennent de leur arrestation.
Ca rigole pas du tout
Hier lundi, deux d’entre elles ont éte relâchées avec les charges de trouble de l’ordre publique, dommages et attentats à l’autorité, mais ils doivent aller signer des actes de présence au tribunal chaque mercredi. Les trois autres ont été placées en prison préventive comme le demandait le procureur dans l’attente du procès.
De plus toutes ont reçu une demande de la part du juge de déportation, s’il s’avère qu’ils sont coupables des faits dont on les accuse, qu’illes soient européenNEs ou extracommunautaires…
Depuis 11h du matin, lundi, environ 60 personnes se sont rassemblées devant le tribunal jusqu’à 21h. Lorsque les forgons cellulaires ont emmené les trois détenuEs il y avait alors près de 80 personnes. Une vingtaine d’anti-emeutes ont pris position pour protèger les véhicules sous les cris de la foule et les pétards. Lorsque les portes du tribunal ont commencé à se fermer une pluie de bouteilles en verre s’est abattue sur les anti-emeutes. Mais ils n’ont pas réagi.
Des trois personnes, l’une chèque a éte conduite a la prison pour femmes de Wad Ras. Demain a 19h il y a un rassemblement devant la prison.
Les deux autres (un grec et un italien) ont éte conduits a la Modelo. Un rassemblement est prévu jeudi à 19h devant cette prison.
Ce qui se passe est très grave car à part la manif antifa du 12 10 1999, il n’y avait jamais eu d’autres cas de préventive pour des manifestantEs. de plus dans ce cas il s’agissait d’emeutes tres importantes de plusieurs heures. Il parait clair qu’il s’agit d’une décision politique visant les milieux anarco-squatteureuses. Du terrorisme d’Etat, voila ce que c’est. Il est donc très important de faire passer l’information.
suite : une centaine de personnes ss la surveillance de 5 fourgons anti-emeutes ont fait le tour de la prison de Wad Ras aujourdui aux alentours de 19h30 pour demontrer leur solidarite avec la camarade détenue puis emprisonnée suite à la manif de samedi. Des échanges directs avec des prisonnières ont pu avoir lieu.
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