Ce qui paraît certain, c’est que les responsables de la recherche française agissent comme si le OUI était acquis, et on dirait que ça n’augure rien de bon. Voir la décision du Conseil d’Administration du CNRS du 19 mai et ses implications dans le domaine de la Physique.

L’actuel organigramme du Centre National de la Recherche Scientifique, avec huit départements:

– Physique Nucléaire et Corpusculaire (avec l’IN2P3, Institut National de Physique Nucléaire et Physique des Particules)

– Sciences Physiques et Mathématiques

– Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication

– Sciences pour l’Ingénieur

– Sciences Chimiques

– Sciences de l’Univers (avec l’INSU, Institut National des Sciences de
l’Univers
)

– Sciences de la Vie

– Sciences de l’Homme et de la Société

devient:

Mathématiques, informatique, physique, planète et univers (auquel seront liés
l’IN2P3, et l’INSU)

– Chimie

– Vivant

– Homme et Société

plus deux départements dits « transverses »:

– Environnement et développement durable

– Ingénierie

Ainsi donc, PNC (Physique Nucléaire et Corpusculaire), SPM (Sciences Physiques et Mathématiques), SdU (Sciences de l’Univers) et l’Informatique se trouveront « comprimés » dans un seul département (MIPPU), alors qu’avant ça « pesait » trois départements et demi. C’est de là que vient, pour l’essentiel, la diminution du nombre de départements. Les conséquences budgétaires et en postes, il est aisé de les deviner.

En même temps, les références à l’Europe sont permanentes dans le texte
introduisant cette nouvelle organisation du CNRS, voir:

Va-t-on vers une délocalisation de la recherche dans le domaine de la Physique? Une telle stratégie expliquerait cette restructuration draconienne.

Indépendance des Chercheurs

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