Chemin vers le socialisme, vers la social-démocratie, vers la troisième voie ou cers le libéralisme à visage humain : y compris à l’intérieur du FA-EP-NM, il y a des interprétations diverses au sujet de la direction à donner au nouveau gouvernement.

Les mouvements sociaux et la citoyenneté d’un côté regardent entre espoir et crainte les signaux, les indices qui vont apparaître autour du chemin qui -au delà des promesses de campagne électorale- devra être effectivement pris.

Le poids des revendications historiques des secteurs populaire se fait sentir à chaque instant, auxquel s’ajoute l’expectative négative générée par les expériences frustrantes qu’ont signifié les gouvrenements de “gauche” dans la région, qui au-delà des discours pompeux n’ont pas modifié substanciellement les conditions basiques du capitalisme excluant. Le temps, dans le cas de l’Uruguay, nous le dira.

Les espérances sont nombreuses, autant que les doutes :

Que es passera-t’il avec le passé récent, rien de moins, mais rien de plus, qu’appliquer l’article 4 de la loi d’impunité ?

Avec un ministre de l’Economie comme Danilo Astori, après avoir offert ce poste à Enrique Iglesias, comment sera la politique économique : pour les gens ou pour le FMI et la dette publique ?

Que se passera-t’il avec un cabinet dont la composition va d’un ex-Tupamaro à un entrepreneur ex-directeur de Texaco?

Pourquoi maintenant l’envoi de troupes à Haiti, alors qu’avant il se votait contre parce que cela légitimait une invasion étrangère et le coup d’Etat du 4 mars dernier ?

La décision des gens d’annuler les concessions de l’eau aux entreprises privées se respectera, selon la modification constitutionnelle approuvée par référendum ?

Quelle sera la politique du Gouvrenement en matière d’environnement ? Habilitera-t’il les plantes de cellules contaminantes ? Que fera-t’il avec les transgéniques

Pourquoi si le slogan disait “qu’ils s’en aillent, qu’ils s’en aillent” (réfenre à tous les fonctionnaires des partis traditionnels présents à des postes de responsabilité dans l’Etat ou les entreprises publiques), quelques restent et d’autres qui arrivent ressemblent beaucoup aux autres, comme Gross Spiell Ambassadeur de France ou un autre blanc (parti national) comme Cerdeña, homme de Chiruchi, de candidat à maire à San José ?

Que feront-ils avec les entreprises publiques ? Ils associeront au privé ANCAP (pétrole) et les chemins de fer ?