– Communiqué de presse des Verts du 19 janvier 2004

Les Verts ont appris avec consternation les conditions d’évacuation de la cinquantaine de membres du 9ème collectif des sans-papiers, hier soir par les forces de l’ordre, une semaine exactement après le début de leur occupation des locaux de la fédération départementale du PS au Pré Saint-Gervais. Les violences ayant accompagné cette évacuation sont tout à fait condamnables.

Les Verts comprennent les difficultés qu’entraîne une occupation d’un siège d’une organisation politique, ils rappellent que leur siège avait été occupé pendant plus de trois mois, à la fin de l’année 1999. Le départ des sans-papiers s’était alors déroulée sans violence à la suite d’une longue médiation.

Les Verts rappellent que les grèves de la faim et les occupations de lieux symboliques sont des modes d’action, fruits d’une impasse politique, à laquelle les arbitrages gouvernementaux de Lionel Jospin ne sont pas étrangers.

Les Verts rappellent leur demande de régularisation des sans-papiers, et exigent la libération des sans-papiers actuellement en état d’arrestation et le retrait des poursuites engagées à leur encontre.

Sergio Coronado,
Porte-parole