Ça commence tôt à 6h du matin :

on est une quarantaine à République, sans compter les RG qui ne savent pas encore que la journée va être longue.

6h, et presque tout le monde est déjà là. Motivés !
7h : Intervention au « 7 à 9 » de France Inter

Ca fuse au 7ème, et hop, on line !
Communiqué de la Coordination des Intermittents & Précaires :

 » Après avoir choisi de changer de studio pour diffuser les propos du porte-parole du gouvernement Jean-François Coppé, la direction de Radio France a finalement accepté de diffuser à 8H45 une interview de trois occupants des studios du « 7 à 9 », pendant une quinzaine de minutes (2 participants à la coordination des intermittents et précaires d’île de France, 1 à AC !, Agir ensemble contre le chômage.

Les interventions de la cip et d’ac! disponible sur le cite de fr inter
Egalement le mot d’alain rey.

Ils disent qu’on va discuter mais personne ne nous écoute… Alors que faire ?

Vous auriez pu frapper. car  » Vous Avez vu ? J’ai demandé à ce que l’on ne bloque pas la porte. Et puis reconnaissez que c’est France Inter qui a le plus parlé des intermittents ! (?) ». Mr Paoli va bientôt nous vanter la politique culturelle de France Intox. On avance, on avance… n’est ce pas Nadi ?

Mr Gilles Schneider, le big boss, arrive. Et maintenant Paoli, dégage ! « De toutes façons c’est moi qui décide ! Et puis sachez que mes enfants sont intermittents et, heureusement, ils ont aussi des parents ! (???)  » dixit himself ! On va y arriver…

Les manifestants ont ainsi pu rappeler qu’en dépit des aménagements concédés par l’Unédic et le gouvernement (dont la reconduction des mesures d’urgences), la circulaire Unédic du 30 décembre 2004 entérine les dispositifs rétrogrades de la « réforme » de l’assurance-chômage des intermittents du spectacle, pleinement appliqué depuis le 1er janvier 2005. Ils ont insisté sur la nécessité d’en passer par la loi si les partenaires sociaux refusent toujours de renégocier, et mis en cause l’Unédic qui, sous couvert d’un déficit invérifiable (dixit l’expert mandaté par le gouvernement à propos des annexes 8 et 10),

organise, convention après convention, la destruction des droits sociaux, individualise le traitement de tous, organise la traçabilité des parcours des chômeurs, pour gérer la mobilité des salariés afin de servir les bénéfices des entreprises

. ?

Pendant ce temps l’action publique incarcère des chômeurs qui n’ont pas payé les transports en commun, coupe l’électricité à des démunis, et ce jusque causer des morts par incendie suite à l’interruption de ce service indispensable ; pendant ce temps on maintient les sans-papiers dans la clandestinité afin de continuer à les exploiter à bas prix sous la menace constante de l’expulsion. Et lorsque ceux ci se mobilisent, comme en ce moment avec l’occupation de la Fédération du PS de Seine saint Denis, les médias n’en rendent compte que de manière aléatoire. Après leur passage à l’antenne, les occupants de France inter ont quitté le studio pou rejoindre un rassemblement contre le Medef appelé sous le péristyle de la Grande Halle Villette, M° Porte de Pantin à 11H.

Ce 18 janvier le Medef se réunit au Zénith

, à Paris, pour « marquer le départ d’une nouvelle étape dans la conquête de libertés accrues en faveur des entreprises et de l’emploi. » Cette réunion de l’organisation politique de ceux qui prospèrent grâce au travail et à l’inventivité de tous, est une provocation.

Le Medef et la CFDT président l’Unédic, et, sous couvert de déficit du régime, précarisent les droits et les temps de vie des allocataires, potentiels et réels

.

Du Pare (Plan d’Aide au Retour à l’Emploi) à la destruction des annexes 8 et 10 de l’Unédic, [« à l’évidence la bonne méthode, c’est celle de la Refondation Sociale. » (E-A Sellières, 09/12/04}). Mise en place de concert avec le gouvernement, cette « refondation » sociale veut éradiquer la notion même de droits collectifs.

Elle s’expérimente en grandeur réelle, d’abord et avant tout, sur les chômeurs, les travailleurs précaires et tous les salariés à l’emploi discontinu

. Elle montre sa volonté de gouverner la société en partant de l’entreprise, structure supposée centrale. Elle affiche la détermination patronale à gérer la vie des individus selon la logique du profit.

Refusons d’être les variables d’ajustement

de « réformes » élaborées par des « partenaires sociaux » qui ne représentent en rien ceux, chômeurs, salariés, précaires, dont ils décident le sort.

Tous recalculés : Medef et Unedic nous doivent des jours indemnisés Ne les laissons pas dicter les emplois du temps !

Nos actions ne connaîtront pas de pause.

Ce que nous défendons nous le défendons pour tous ! « 

Saine lecture mademoiselle !

Où arrivent-ils tous ces trous où tombent des milliards et des milliards tous les ans : les journalistes de France Inter n’en savent rien, nous avons nous notre petite idée, donc

on repart direction l’AG du Medef, au Zénith : occasion unique de croiser à la sortie près de 4000 (!!) patrons

; à noter l’extrême inventivité des précaires qui ont trouvé au moins une bonne cinquantaine d’insultes différentes en un quart d’heure : des classiques gros porcs pourris vendus, voleurs, jusqu’aux plus étonnants « assistés, fainéants, parasites. »

Allô ? Vous m’entendez ?? Oui… faites attention, ils ont l’air très très méchant. Allo…???!!!

Cadeau de Seillière : la casquette jaune « Avec le Merdef, en avant la misère ! » Véridique !!

QUI A DIT…? ! gros porc…! ?

Une quarantaine de personnes participant à AC !, à la CIP et à la CNT, est partie du rassemblement devant le Zénith occuper la mairie du Pré Saint Gervais en soutien aux sans-papiers ; des personnes du 9ème Collectif des sans-papiers occupent le local du siège du PS de Seine Saint-Denis depuis vendredi.

Elle a de la gueule la banderole. Non ?

Trouvez celle qui a participé au matraquage…

Une bien belle brochette

L’occupation de la Mairie appuie la revendication première des occupants du local du PS : rencontrer Claude Bartolone, député PS de Seine Saint Denis et premier maire adjoint du Pré Saint Gervais.

« Racismes Partout, Justice Nulle Part ! »

C’est ti pas qu’il est beau !

Des policiers sont entrés dans la Mairie armés de casques. les occupants se sont fait violemment expulsés de la mairie, matraque au poing, par la BAC (!!!) entre autres

« j’avais plus vu ça depuis depuis 93 !! » dixit une manifestante

.

Protestation et soutien au 9eme collectif des sans-papiers devant la fédération socialiste du 93

21 rue André Jouanneau (M° Hoche)occupée par les sans papiers depuis mercredi dernier

Isn’t it ?