Quand on gratte, on trouve – les mecs de jolie môme laissent des traces
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LE METTEUR EN SCENE
Le metteur en scène ? Celui qui a des “fantasmes libidineux” et probablement celui qui veut que “ses” actrices le fasse “bander” ?
MICHEL ROGER
“La mise en scène de Michel Roger relève le défi.”
dans la revue de presse publiée sur le site de la compagnie (http://cie-joliemome.org/?p=3923).
“Michel Roger, le metteur en scène, et Flô, l’une des actrices, parlent donc de jeu, d’argent, d’enfance, de combat et d’excellence.”
, dans un article de presse daté de mars 2019 (https://www.sofoot.com/jolie-mome-le-foot-est-forcement-sale-466817.html)
Michel Roger, metteur en scène, est aussi le fondateur de la compagnie. C’est à dire qu’il dirige, et qu’il dirige depuis… 1983.
Et Michel, il aime bien parler de lui. Dans deux articles, publiés sur le site de la compagnie. Un pour les 20 ans de la troupe (http://cie-joliemome.org/?p=743). L’autre pour les trente ans (http://cie-joliemome.org/?p=2041). Quelques extraits :
La dîte lanterne à la main et fort de cet adage dont il est convaincu, Michel éclaire le chemin non parcouru et rêve d’une troupe dont il serait le porte-lanterne, le porte-parole, le porte-drapeau, d’une compagnie pleine de filles jolies, de jolies filles, de jolies mômes…
« Je serai Léo Ferré ou rien… Tiens, Jolie Môme c’est joli comme nom pour une troupe, oh Compagnie Jolie Môme, c’est parfait. »
Michel voulait des filles, pas des femmes. Comme Léo Ferré. Léo aussi il préférait les filles (je vous laisse écouter sa chanson Petite). Et des filles pour faire quoi ? Pour lui permettre d’exister au-dessus. Et puis, des jolies, tant qu’à faire, hein, des qui font bander, sinon ça sert à rien.
Et il récidive, pour les trente ans :
« Trop d’orgueil sans doute, peut-être même un certain manque de confiance en moi, paradoxalement, m’ont amené à m’entourer d’autres camarades… Principalement des filles… Pour commencer cette nouvelle aventure. »
Bah ouais, Michel il voulait percer mais sans devoir se vendre à personne. Alors il a eu l’idée du siècle. S’il s’entourait de pleins de filles, il pourrait récolter le panache et décrocher la gloire sans avoir à se soucier de la concurrence. Il a eu raison, puisque 36 ans plus tard, il y est encore.
LES AUTRES HOMMES DE LA TROUPE
On trouve des prénoms et des photos sur le site de la compagnie. Ludovic, Michel, Cyril, Loïc.
Je ne sais pas s’ils ont agressés des femmes. Ce que je sais, en revanche, c’est que des femmes ont écrit « Les nombreuses jeunes femmes bénévoles n’échappent ni aux harcèlements, ni aux agressions sexuelles perpétrées par la majorité des hommes de la compagnie ». Si la majorité des hommes agressent sexuellement les femmes, alors ceux que j’ai cité au-dessus sont a minima complices – par leur silence.
Maintenant, je tiens à dire un truc : il ne peut pas y avoir de féminisme, ni d’anti-sexisme, ni de lutte contre le patriarcat, ni même de lutte contre les oppressions de genre (ça, c’est le résidu délavé du féminisme), EN MIXITE. Ca n’existe pas. Les meufs, si vous croyez que c’est possible, enlevez-vous ça de la tête. Ca ne vous viendrait pas à l’esprit de vous organiser sur des bases anticapitalistes avec des patrons. Ca ne vous viendrait pas à l’esprit de vous organiser sur des bases anarchistes avec des flics. Alors ne vous organisez pas sur des bases féministes (ni même antisexistes) avec des hommes !
Ils essayeront toujours de nous dominer. Et ils le feront avec leur bite.
Je suis de tout cœur avec celles qui ont subit des agressions au sein de la compagnie. De toute cœur avec celles qui ont été violées. De tout cœur avec celles qui se taisent et celles qui en parlent. Prenez bien soin de vous.
“Ca ne vous viendrait pas à l’esprit de vous organiser sur des bases anticapitalistes avec des patrons. Ca ne vous viendrait pas à l’esprit de vous organiser sur des bases anarchistes avec des flics. Alors ne vous organisez pas sur des bases féministes (ni même antisexistes) avec des hommes ! ”
Bien que dans le fond je sois d’accord sur le fait que s’organiser en mixité soulève énormément de problèmes, il ne suffit pas de former deux phrases qui se ressemblent pour en déduire que si l’une est vraie, l’autre l’est aussi. Il y a une énorme différence entre “un flic” et “un mec”, en dernière analyse on choisit de revêtir l’uniforme, mais pas d’être socialisé comme ci ou comme ça. Si j’applique ton raisonnement aux luttes antispécistes par exemple (à savoir, laisser les animaux non humains s’organiser entre eux pour mettre fin à leur oppression), j’arrive à quelque chose qui semble absurde ou qui, à tout le moins, me condamne à l’inaction et à l’impuissance. Chaque lutte a des contraintes et des spécificités qu’on ne peut pas transposer aveuglément aux autres.
Merci!
Fichons les mascus et donnons les à la justice, fini les complexes !
On choisit devenir flic mais on ne “choisit” pas de devenir homme ? Et donc, comme on n’a pas choisi de devenir homme, comme il s’agit d’une socialisation, l’analogie ne fonctionnerait pas ?
Mais en fait, je m’en contrefiche de savoir comment on devient homme ou de comment on devient flic. C’est pas ça la question. C’est bien prendre le problème d’un point de vue de mec (et le pire, c’est que tu n’es peut-être pas un mec ! J’ai déjà rencontré des femmes tellement imbibées au patriarcat qu’elles n’arrivent même plus à envisager la réalité sous un autre angle que celui des hommes).
Je disais donc : peu importe comment on devient homme ou flic. D’un point de vue de femme, il n’y a aucun sens à s’organiser avec des hommes, lorsque la lutte est la destruction de patriarcat. On ne s’organise pas avec les oppresseurs, quelles que soient la façon dont les oppresseurs ont accédé au rang d’oppresseur.
L’analogie fonctionne, précisément parce que ce n’est pas une analogie, mais bien une description de positions sociales.
On est un mec quand on est né avec un pénis. Point. vive l’essentialisation. Pas de construction social, de raport social patriarcal gavé depuis l’enfance. Pas le droit de s’en rendre compte après. Non. Dès la naissance, chaque individu né avec un pénis sera un bourreau…
Par contre sur cette compagnie, il y avait déjà plein de raisons de pas les soutenirs (si on déteste l’autorité et le copinage politique par exemple), mais là, avec cette histoire, faudrait même saboter leurs spectacles.
Tous les hommes sont …
Toutes les femmes sont … (dont toutes les mères sont …)
Tous les êtres humains…
Sortir de l’essentialisme, comme de la binarité de genre est dur, complexe et douloureux; mais aussi, plus efficace, plus nuancé, plus intelligent, plus émancipateur
“Ca ne vous viendrait pas à l’esprit de vous organiser sur des bases anticapitalistes avec des patrons. Ca ne vous viendrait pas à l’esprit de vous organiser sur des bases anarchistes avec des flics. Alors ne vous organisez pas sur des bases féministes (ni même antisexistes) avec des hommes ! ”
En fait il faudrait même pas laisser les hommes se revendiquer de l’anarchisme ou militer dans les orgas anarchistes tant que le patriarcat n’est pas détruit. Ils ne feront qu’y importer leur domination.
“L’analogie fonctionne, précisément parce que ce n’est pas une analogie, mais bien une description de positions sociales. ”
Si, c’est très exactement une analogie. Tu illustres un concept en mettant en avant les similitudes qu’il présente avec un autre concept, c’est là tout le but de l’analogie. Et l’analogie est un outil rhétorique puissant dont il faut se méfier, parce qu’à trop se concentrer sur les similarités, on en vient à invisibiliser les différences. C’était tout ce que je cherchais à dire dans mon message.
Et je remarque que tu as parfaitement ignoré mon parallèle avec la lutte antispéciste.
“D’un point de vue de femme, il n’y a aucun sens à s’organiser avec des hommes, lorsque la lutte est la destruction de patriarcat. On ne s’organise pas avec les oppresseurs, quelles que soient la façon dont les oppresseurs ont accédé au rang d’oppresseur. ”
Mmh, oui, peut-être. Mais, par exemple, j’imagine qu’on pourrait mettre un terme au pouvoir de la police en la privant de ses armes, de ses uniformes, de ses moyens logistiques, de ses chaînes de commandement etc. Je veux dire, je vois comment on pourrait physiquement empêcher la police d’agir jusqu’à la rendre impuissante, mais parce que la police est pour une large part matérialisée. On peut contraindre quelqu’un à ne pas être un flic. Alors que le genre est un concept qui traverse le tissu social de part en part, qui touche au cœur même l’idée que les individus ont d’elleux-mêmes et qui n’a pas du tout besoin pour exister et être performant de se matérialiser vu qu’il se manifeste avant tout par des rapports sociaux. Si toi et moi ne pouvons jamais nous attaquer à la question du genre (parce que c’est de ça qu’il s’agit, au fond) ensemble, qu’est-ce qu’il reste d’autre qu’une confrontation éternelle ?
La police est aussi un rapport social, pas juste des types avec un képi, sinon ce serait effectivement aussi simple que ce que tu dit. Regarde les profs, les contre-maitres, les huissiers, les vigiles, et la liste est longue…
Et je suis tout à fait pour ma part pour laisser les animaux s’auto-organiser pour péter la gueule au chasseurs. Il faudra plus qu’un.e seul.e lapin.e.
Les harcèlements, violences et viols ne sont pas l’exclusivité des hommes(cis ou non), des hétéro/a etc …
Ah bah si les violences ne sont pas l’exclusivité des hommes autant abandonner l’idée qu’il y a un Patriarcat et une domination masculine, hop circulez il y a rien à voir.
Le fait est que l’écrasante majorité des violences sexuelles et violences physiques en général est le fait des hommes. Que ce soit des hommes sur d’autres hommes ou sur des femmes.
Avec ce genre de relativisme on peut d’ors et déjà abandonner tout sorte d’analyse de domination et d’oppression hein.
Fusillons tous les hommes
Castrons tous les hommes
“Castrons tous les hommes” C’est pas nécessaire. Il suffit de les virer de nos vies.
J’adore la libre expression car ça permet de mettre en lumière la bétise et la méchanceté qui conduisent au fascisme:
Exemple :
Dès la naissance, chaque individu né avec un pénis sera un bourreau…
Donc :
Éternelle confrontation comme il est écrit dans un commentaire
C’est un Euphémisme parce que dans la réalité c’est la guerre faite aux femmes et la solution ce serait des castrer de tuer ,d’exterminer le genre masculin .
C’est sans doute du “féminisme” révolutionnaire .
Bienvenue dans ce monde de merde !
“Maintenant, je tiens à dire un truc : il ne peut pas y avoir de féminisme, ni d’anti-sexisme, ni de lutte contre le patriarcat, ni même de lutte contre les oppressions de genre (ça, c’est le résidu délavé du féminisme), EN MIXITE. Ca n’existe pas. Les meufs, si vous croyez que c’est possible, enlevez-vous ça de la tête. Ca ne vous viendrait pas à l’esprit de vous organiser sur des bases anticapitalistes avec des patrons. Ca ne vous viendrait pas à l’esprit de vous organiser sur des bases anarchistes avec des flics. Alors ne vous organisez pas sur des bases féministes (ni même antisexistes) avec des hommes !”
Qu’est-ce que ça vient faire dans le cas de Jolie môme ? La non mixité est une nécessité dans certaines luttes, mais une troupe de théatre en non mixité c’est n’importe quoi ! Et il y a des propos qui passent pas : “Fichons les mascus et donnons les à la justice, fini les complexes !”
Désolée, mais donner aux flics ou à la justice c’est pas dans ma pratique militante et ça me pose problème, c’est plus qu’un simple “complexe”.
Et puis, vu de l’extérieur on peut dire n’importe quoi, ce serait bien que les femmes de la troupe concernées nous donnent ELLES MEMES leur version et leur expérience, et pas des militantes (ou des militants, vu le langage employé) parlant à leur place.
“Castrons tous les hommes” C’est pas nécessaire. Il suffit de les virer de nos vies.
Où (et quand) est cette vie idéale sans mec, sans hommes ?
La socialisation non-binaire vous connaissez ?
Abolition et dépassement des genres et de la binarité de genre
Pour répondre au désespoir de l’anonyme de 11:54, voilà une citation de Monique Wittig que je trouve à propos :
« Notre combat vise à supprimer les hommes en tant que classe, au cours d’une lutte de classe politique – et non un génocide. Une fois que la classe des hommes aura disparu, les femmes en tant que classe disparaîtront à leur tour, car il n’y a pas d’esclaves sans maîtres »
Maintenant, je tiens à dire un truc : il ne peut pas y avoir d’anti-classisme, ni de lutte contre les classes sociales, ni même de lutte contre les oppressions de classe (ça, c’est le résidu délavé du classisme), EN MIXITE de classes sociales.
Ca n’existe pas.
Les pauvres, si vous croyez que c’est possible, enlevez-vous ça de la tête. Ca ne vous viendrait pas à l’esprit de vous organiser sur des bases antifascistes avec des fafs. Ca ne vous viendrait pas à l’esprit de vous organiser sur des bases anarchistes avec des flics. Alors ne vous organisez pas sur des bases classistes (ni même anti-k ou antibourgeoises ) avec des riches ( hommes ou femmes ) !
Dans le cas du théâtre agit-prop, les inégalités de capitaux culturels transcendent les binarités de genre et / ou de classes / races / validité / age / etc …
Wittig disait aussi :
…le but du féminisme est la disparition de «la femme» ou «des femmes» comme catégorie …
Virer aussi les racistes et les harceleurs de Radio Libertaire, Radio Canut, Fédération Anarchiste, Alternative Libertaire…
NON : IL FAUT VIRER TOUS CES PARTIS
Castrer tous les religieux !
Combattre et exterminer toutes les religions patriarcales !
bousiller les violeurs : Baupin, Dsk, Tariq Ramadan et tous leurs soutiens
Et sinon, si on se revenait sur la problématique principale porté par ces deux articles ?
Le faites qu’on nous apprends qu’il y a une compagnie militante, survalorisée et médiatisée dans “nos milieux” qui protègent un violeur, agressent et harcèlent sexuellement des femmes et exploitent ces employés ?
Que leurs victimes tant visiblement tant bien que mal de s’organiser pour les dénoncer et que peut-être il serait d’usage de les soutenir elles en premier lieux ?
Qu’est-ce qu’on mets en place pour faire cesser de système ? (Celui-là précisément, puis oui, tous les fonctionnements patriarcaux dans nos espaces de luttes…)
système à mettre en place ? on leur pète la gueule.
Au sujet de violences exercées en milieu anarchiste
https://www.nantes.indymedia.org/articles/39162
Vu le langage viriliste des commentaires, c’est surement pas des femmes qui les écrivent. Encore une fois, c’est des mecs “féministes” qui parlent à la place des femmes en se cachant derrière un discours encore plus radical que les intéressées.
Rien n’a changé dans les rapports de domination.
Les débit de commentaire est allé un peu vite, on a eu du mal à cacher certains commentaire avant que des personnes n’y répondent. Mais comme dit clémence (heureusement qu’elle a pas pris de vacances), y’en a certains de mecs qu’on aurait caché si y’avait pas eu ces réponses.
Rappel aux mecs qui font des leçons : un peu d’humilité et de silence ça changera un peu, souvenez vous d’où vous parlez.
« Alors que le genre est un concept qui traverse le tissu social de part en part, qui touche au cœur même l’idée que les individus ont d’elleux-mêmes et qui n’a pas du tout besoin pour exister et être performant de se matérialiser vu qu’il se manifeste avant tout par des rapports sociaux. »
On croit rêver quand on lit ce genre de phrase… Sérieusement, le genre ne se manifeste pas matériellement ? Parce que les viols, le harcèlement sexuel, c’est pas matériel ? Les différences de salaire, c’est pas matériel ? Que ce soit les femmes qui s’occupent des enfants et des vieux, c’est pas matériel ? Je pourrais continuer longtemps comme ça !
Dire que les rapports sociaux ne se matérialisent pas, c’est juste une excuse pour ne rien mettre en œuvre pour changer les choses. C’est dire que de toute façon on ne peut pas changer les idées des gens, alors à quoi bon essayer… Le genre, c’est pas juste un concept qui n’a aucune incidence sur la vie des gens. Le genre, c’est pas une identité qu’on se choisit mais un système de domination qui s’impose à nous.
Il y a plein de solutions à mettre en place pour détruire les privilèges des hommes. Si tu les vois pas, c’est juste que tu manques d’imagination.
Quand on balance des saloperies pareilles sur les gens, la moindre des choses c’est de signer…
C’est d’une lâcheté sans nom de diffamer quelqu’un comme ça, de balancer des insanités sur un site où personne n’est responsable du contenu. C’est facile et c’est bas.
Et prendre ça pour argent comptant en voulant se faire la justicière au grand cœur, c’est de la crétinerie.
Si c’est ça votre idée de la justice… On n’est pas rendues.
apres pas mal de censure (modération qu’ils disent) je redis que toute agréssion sexuelle d’où qu’elle vienne,homme ou femme (ça existe aussi) doit être condamnée et le coupable puni.
chez nous les anars,où ailleurs.
ce qui me désole c ‘est l’absence de droit de réponse et l’accusation quasi gratuite.
de plus tenter de faire une preuve d’une position narcissique (je veux être léo Férre) est stupide . on peut être nul en art, d’un ego hypertrophié,imbuvable dans ses rapports sociaux,exploiteur de travailleurs ,ce n ‘est JAMAIS une preuve d’être un violeur. JAMAIS.
se servir de ce genre d”argument” est une faute majeure ,une malhonneteté intellectuelle
Sauf que la « justicière » pourrait bien être un justicier, et surement pas « au grand coeur », tout est biaisé dans cet article et ses commentaires, tout est anonyme, et on ne peut croire personne. Ce qui ressort, c’est la mentalité de flic et les solutions qu’on nous propose relèvent du règlement de comptes, comme en profiter pour balancer les gens et les orgas qui nous plaisent pas.
Mais le summum, c’est l’article validé « Que crèvent les anarchistes ! » où on peut lire « Tout.e.s les anarchistes sont des ORDURES. AU KARCHER ! » Rien que ça décrédibilise tout le reste, on voit que c’est un peu du même tonneau. Arriver à placer ça sur un Indymedia, c’est fort, mais c’est justement à ça que sert cet article !
accusations gratuites, pauvre argumentaire fait de citations hors contexte bien banales..; un discours rempli de haine sous couvert de se poser en justicières… tous toutes les autres sont des porcs,et des truies: encore pire que les porcs il faut les défoncer,nous sommes les victimes vertueuses, et pour ça nous avons tous les droits…..
et avons la Vérité dans nos XX
Moi ça me fait gerber, et je me dis “tout ça pour ça?
tout ça pour enfoncer le féménisme dans cette impasse de repli et de parano!
‘abbé Pierre, c’était un homme, je crois, et Coluche et des milliers d’autres…mais bon, forcément des exceptions qui confirment la règle
Éh meuf, vérifie tes sources, y’a pas de Ludovic dans Jolie Môme. Alors au lieu de mordre à un appât et de faire une pseudo-analyse de l’histoire d’une troupe militante par le prisme de la guerre des genres, réfléchis deux minutes. Tu ne sais pas de qui est constitué la troupe ? Ben, tu vois, d’après ce que je sais moi, en ce moment y’a 4 mecs pour 9 meufs.
Et Jolie Môme, c’est une troupe « militante ». Alors tu crois vraiment que ces meufs-là sont débiles ? Qu’elles chantent et jouent des trucs qu’elles ne comprennent pas ? Tu ne peux pas les imaginer anarchistes, communistes, trotskistes, marxistes, féministes ? Tu ne peux pas imaginer qu’elles soient capables d’ouvrir leur gueule ? C’est mal les connaître et c’est avoir une image bien dégradée des femmes en général. Tu crois vraiment que si Michel était aussi con, il serait entouré de ces nanas-là depuis si longtemps ?
Vas cracher ton venin ailleurs.
Rien que le ton PATERNALISTE utilisé pour parler à la place de nanas qui seraient trop stupides pour le faire elles-mêmes me fait douter de l’identité des « auteures » de ce pamphlet. Ça ressemble trop à des trucs semblables écrits par des mecs très virilistes.
Vous pouvez bien planquer les commentaires, ça n’enlève rien au fait que la diffamation, et s’en est, est punie par la justice !
D’accord. D’après votre charte :
Dans : # Indymedia et information :
“Les principes du médiaktiviste doivent être respectés (pas de sensationnalisme, pas de documents pouvant compromettre des personnes, respect du droit à ne pas être filméE ou photographiéE, pas de collaboration avec les autorités). Par conséquent le collectif s’autorise à supprimer les informations pouvant compromettre ou reconnaître une personne non publique et/ou sur sa demande. ”
Dans : # Indymedia et censure
“Indymedia s’oppose à toute forme de censure, cependant, nous avons décidé de refuser les types de contributions suivantes : Les messages diffamatoires (par exemple non-fondés et non argumentés) et insultants.”
Donc ?
je reviens sur la dénonciation calomnieuse, qui n’est pas hors de propos, mais juste la qualification légale de l’article de départ. consterné, mais pas personellement concerné, il n’y a pas de menace dans sette info, mais juste le fait que légalement le site est concerné. c’est comme ça
la jurisprudence a clairement posé que internet n’échappe pas à la loi.
la compagnie Jolie Môme, si elle a connaissance de ce pamphlet, verra bien ce qu’elle veux en faire.
c’est le principe de réalité.
c’est aussi pour ne pas vous mettre en difficulté sans le savoir.
en grattant bien, c’est tout ce que tu as trouvé?!
Alors ils sont hyper clean!!! la publication est viiiiiiiide.
après un titre aussi prometteur, je reste sur ma faim
NE NOUS SAUVEZ PAS, ON S’EN CHARGE !
Face aux attaques contre notre troupe, nous, les femmes de Jolie Môme, avons décidé de répondre.
Comment ça ? Nous subirions des violences sexistes et sexuelles de la part des hommes qui nous entourent sans même nous en rendre compte, tant la douce emprise manipulatrice de nos agresseurs serait vicieuse et pernicieuse au quotidien ? Autrement dit, elles sont pas finaudes les jolies mômes… Enfin c’est ainsi que l’ensemble des ensorcelées de la troupe le ressent.
Mettons les choses au clair.
En 36 ans d’existence, la Compagnie Jolie Môme a toujours mis en valeur, dans ses spectacles comme dans ses chansons, les personnages de femmes combatives et déterminées. Elle n’a jamais cessé de rendre hommage aux femmes qui l’inspirent : celles qui se sont battues pour leurs droits, pour leur émancipation et pour un monde meilleur, main dans la main avec les hommes ; précisément, pour qu’on n’oublie pas ces héroïnes qui sont trop souvent reléguées dans les poubelles de l’Histoire.
En 36 ans d’existence, la Compagnie Jolie Môme a toujours mis en valeur ses comédiennes et ses comédiens. Oui, nous aimons parfois porter des décolletés plongeant et des jupes ras-l’bonbon. Cela n’est pas dégradant et ne nous aliène en rien, à la ville comme à la scène ! Les féministes ne se battent-elles pas justement pour la liberté des femmes à disposer de leur corps, de leurs fesses et à s’habiller comme elles veulent ?
Nous sommes comédiennes, nous avons le goût du travestissement. Ça nous amuse de jouer des belles, des moches, des grosses, des vieilles, des monstres et même des hommes dis-donc.
Nous savons que nous avons beaucoup de chance. Celle de pouvoir exercer le métier que nous aimons. Celle de le pratiquer au sein d’une troupe que nous avons choisie et qui nous a choisies. Celle de ne pas devoir nous vendre à n’importe qui pour faire n’importe quoi. Celle de pouvoir quitter la troupe quand on veut.
Oui, nous travaillons avec des hommes, ce sont nos camarades. Nos camarades de travail, de vie, de lutte. Nous ne supportons pas et ne pouvons pas tolérer davantage qu’ils soient attaqués anonymement sur les réseaux sociaux par des accusations sans fondement d’une extrême gravité, que leurs noms soient salis et que ça leur pourrisse la vie.
Et pour ce qui est de nos relations au sein de la troupe, ne vous inquiétez pas pour nous, nous sommes assez grandes et éclairées pour nous faire entendre nous-mêmes de nos camarades « mascus » et nous considérons que celles et ceux qui imaginent le contraire font preuve d’un profond mépris à notre égard. Vous vouliez parler en notre nom ? Vous avez tout faux !
Vos méthodes immondes desservent le combat sérieux et important contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes. Et faire du gringue au féminisme bourgeois de la guerre des genres comme vous le faites divise les militantes et les militants qui se battent contre le capitalisme et pour plus de justice sociale.
Maintenant ça suffit !
Signataires :
LOUISE (dans la troupe depuis 2018), PASCALE (depuis 1984), LOU (depuis 2017), SYLVIE (depuis 1991), FLÔ (depuis 2015), MARIE-SOPHIE (de 1993 à 1995 et depuis 2008), MARIE (depuis 2014), SOFIA (Travaille avec la troupe depuis 2017), CHLOÉ (Travaille avec la troupe depuis 2018), SÉLYA (Service civique 2018-2019).
Et aussi LORÈNE (1995-2016), CÉCILE (1998-2008 et 2011-2018), VALÉRIE (1986-1991, depuis travaille de temps en temps avec la troupe), LUCILE (2002-2004), JENNIFER (2009-2011), MYRIAM (1991-1996), NATHALIE (1998-2003), MARYLINE (1ère régisseuse générale de l’histoire de
la Compagnie de 1986 à 1996) et CÉCILE (Régisseuse générale de 2001 à 2003).
Pour plus d’informations lire aussi sur notre site : http://cie-joliemome.org/?p=6695
https://nantes.indymedia.org/articles/44918