Le monde à l’envers… quoi ???
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Qui peut se regarder dans le miroir le matin, sans se décevoir ?
Il est interdit de continuer à faire semblant d’être vivant, de ne pas oser l’impossible, de commémorer ce qui attend encore d’avoir lieu…
Arrêt de mort, trêve d’hypocrisie, cessons de jouer à saute moutons, reprenons le temps de vivre, a ceux qui nous l’achète pour de l’argent,
ou nous le vole pour du vent, interdit de vendre son temps de vie, on ne devrait avoir que le droit de l’offrir.
Ne plus céder au chantage, aux menaces sur nos proches, il n’y a que des alternatives, si nous sortons du capitalisme,
le système le plus obsolète, qui ne laissera la place, que si les têtes tombent.
Le virus de la contre-culture secrète l’antidote au vaccin de la normalité.
Ce que tu consommes est ce que tu es.
La liberté c’est déjà refuser ce qui est programmé par le système.
La moutarde nous monte au nez, l’ennemi est armé jusqu’aux dents, et ne s’arrêtera pas tant qu’il restera encore un survivant.
A ça ira ?
ça ira mieux, quand tout un chacun sera ingouvernable,
ça ira mieux, quand les riches auront rendu leurs privilèges, car il n’y aura plus autant besoin de lois.
ça ira mieux, quand on s’entraidera pour vivre ensemble, riche de notre diversité.
Il n’y a pas une conspiration, mais autant que de réseaux d’individus, tels des vautours, se disputant la moindre miette de pouvoir.
Tant que l’objectif principal de la société sera l’accumulation des profits par une minorité, au détriment du plus grand nombre,
il n’y aura pas d’avenir.
A ça ira ?
Le monde allant vers un précipice sans fin, sans que personne ne fasse rien pour que ça s’arrête.
ça ira pas tant qu’on ne changera pas de cap, qu’on ne construira pas de pont, qu’on ne prévoira pas de parachutes…
Tout ce qu’on a c’est la souffrance, tout ce qu’on a c’est la violence.
Tout ce qu’on est c’est l’espoir, tout ce qu’on est c’est la solidarité.
Pour que naissent de nouveaux mondes, il faudra que l’ancien monde disparaisse,
et hors de question de se faire refourguer un énième lifting, un green washing ou quoi que ce soit d’autre…
A ça ira ?
ça ira pas, tant que le monde sera à l’envers, qu’on obéira à nos adversaires, qu’on acceptera leurs lois, leurs règles, leurs mensonges, comme du pain bénit.
Quel que soit leur nom : multinationales, banques, partis, mafias ou quoi que ce soit qui se cache derrière l’état.
Tant qu’ils nous mèneront à l’abattoir, sur une terre devenue cimetière.
A ca ira ?
ça ira quand on cessera de se mentir, de prétendre allez bien, alors que c’est de pire en pire, que nous sommes malades à en crever de ne pas voir la stratégie de l’adversaire,
qui consiste à appliquer sans pitié l’enseignement du projet MK-Ultra, la stratégie du choc, la casse social, toujours plus forte. Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus aucune résistance.
A moins qu’il n’y ait pas d’adversaire, comme dans le lit de paix, qui ne soit notre création, celle de nos renoncements, de nos peurs et nos fantasmes,
que nous soyons les projecteurs de la dernière séance, le film d’horreur absolu, dont nous sommes les victimes consentantes, derrière nos masques de spectateurs.
L’heure fatidique du seuil critique est passé, l’enfant qui naît aujourd’hui, n’a ni mère, ni père, juste des assassins derrière lui et le vide devant.
Il n’y a plus le droit d’échouer, on ne peut plus laisser couler,
ce n’est pas nos vies qu’il faut défendre contre la mafia politicienne, c’est celle de tout un chacun, à présent et demain.
Contre cette poignée de gredins malades du profit qui nous pourrit la vie.
A ça ira ?
ça ira pas, tant que les riches persécuteront les pauvres, tant qu’il y aura un pouvoir pour opprimer le peuple,
tant qu’ils nous ferons passer des vessies pour des lanternes, leurs beaux discours pour des promesses.
A l’envers du décor, le spectacle n’a pas changé, pas dévié d’un pouce, de sa triste finalité,
faire croire qu’ils sont vivants aux pantins dociles qui suivent le scénario du droit chemin.
Nous sommes les résidus d’un temps révolu, agonisant dans un monde à l’envers.
Ce n’est pas de l’air qu’on respire, on étouffe dans la merde.
Les gens ne luttent à mort que pour défendre leur prison. Ils mettent sans hésitation le gilet fluo de l’extrême droite,
mais rarement ne bougent le petit doigt, pour aider le moindre migrant.
Gouvernés par l’argent et la soif du pouvoir, ils transpirent la haine et ne sont capable que d’une révolution fasciste.
Ils écrasent leurs semblables pour les dépouiller et ça risque pas de changer, tant que le monde tournera à l’envers… quoi ?
Un manège détraqué avec un pompon nucléaire ou bien une corde pour pendre l’enfant sauvage qui est en nous.
Celui qui rêve encore d’un monde meilleur, qui refuse la fatalité, même s’il se prend des torgnoles chaque fois qu’il l’ouvre
Et qu’on le traite de fou avec toutes ses utopies invendables d’ado attardé,
parce qu’il a refusé de vendre son âme au système.
Le monde tourne à l’envers… quoi ?
On ne sait pas ou trop bien, alors on se bourre la gueule, on se défonce aux anxiolytiques,
aux antidépresseurs ou à la C…
pour pas voir la fin, pour ne pas regarder, quand tout crack et qu’il ne reste plus rien
qu’à force de misère, le monde ne marche plus.
même à l’envers. Il s’arrête…
Pour nous éjecter, se protéger de notre toxicité.
Pour se concentrer sur de biens meilleurs énergies que celles qui nous polluent aujourd’hui,
qui nous donnent des airs de zombis, tellement qu’on pu la mort, damnés debout.
Peut-être que si on faisait le tri, qu’on prenait conscience de ce qui compte vraiment sans attendre de le perdre.
Si on ne luttait que pour ce qui le mérite : ce qui nous fait du bien.
Si on refusait de baisser les bras, de se complaire dans notre malheur.
Si on soignait un peu notre monde intérieur,
Si on arrêtait de se mentir.
Qu’on se donne les moyens d’être heureux, qu’on ouvre à peine les yeux pour voir que rien n’a de sens, ni ne compte dans l’illusion.
On descendrait du manège pour s’occuper de nos jardins, de nos amies, de nos amours, de nos famille de cœur.
On se rendrait compte que planter une graine ça porte des fruits, qu’ouvrir sa porte c’est le chemin de la liberté,
que l’or de tout ce qui brille n’égalera jamais l’éclat de nos yeux, quand on se balade en toute liberté,
que l’on connait le plaisir de vivre et la joie de le partager.
Est ce qu’on va encore longtemps les laisser nous la faire à l’envers?
“La 6ème République” Dole le 15/11/2018
album quasi complet en téléchargement gratuit ici
https://yoshiwaku.bandcamp.com/album/derni-re-mise-a-jour
Une erreur importante. Dans les paroles du Monde à l’Envers, il y a une phrase :
“Ils mettent sans hésitation le gilet fluo de l’extrême droite,
mais rarement ne bougent le petit doigt, pour aider le moindre migrant. ”
Qui reprend l’idée que les gilets jaunes soient récupérés par l’extrême droite. C’est une erreur, pour avoir été sur le terrain à leur rencontre, la réalité est très différente dans ma ville et semble t il dans d’autres, ils ne se laissent pas récupérer par les quelques militants d’extrême droite qui essayent. Ce sont principalement des personnes non encartées qui s’opposent aussi aux partis politique. Il est clair que les taxes même si elles fédèrent sont secondaires par rapport à la critique globale du système. D’ailleurs tout le paragraphe de la chanson autour est faussé, pour quelqu’un qui a arrêté la télé en 2000 et depuis presque 3 ans ne suit quasi uniquement que des médias indépendants tel Indymedia ou Reporterre, je suis surpris d’avoir été quand même induit en erreur par la propagande de l’état sur l’accointance avec l’extrême droite. Après quand je croise une radio et que j’entends parler du totalitarisme des gilets, et sur une télé, des déclarations d’edouard philippe ou des journalistes parlant volontairement d’anarchie pour qualifier des scènes de chaos… Je me dis que la propagande est sacrément plus développée que je ne le pensais. Le morceau sera modifié dès que possible, c’est l’avantage de la musique libre, elle peut être spontanée mais flexible, on reste à l’écoute et on apprend de nos erreurs…
Avant de constater mon erreur, j’ai aussi publié ce petit texte concernant les gilets jaunes,
sur la forme :
D’une part comme pour charlie où j’aurais préféré voir une floraison d’idée iconoclastes plutôt que l’uniformité affligeante d’un drapeau ou d’un je suis charlie triste à mourir.
D’autre part j’aime la diversité alors je crois que je vais me fabriquer un gilet multicolore,
ce sera pas quelque chose que j’achèterai mais quelque chose que je créerai même si ça me prend du temps. Et il sera unique.
sur le fond :
Même constat que pour les grèves pour les retraites, ou le déséquilibre était flagrant entre la mobilisation pour de l’argent face à la mobilisation pour des valeurs morales à l’époque c’était la stigmatisation des Roms. On retrouve une capacité à se mobiliser contre des taxes et une mobilisation bien moindre pour le climat ou les migrants. Contrairement à ce que veux faire croire l’extrême droite ce n’est pas les bobos des villes contre les prolos des champs, pour moi la fracture est entre les gens qui ont conscience qu’ils ne changeront pas le monde sans changer leurs habitudes, remettre en cause leur confort et surtout la place central de l’argent dans leur vie et ceux qui voudraient continuer leur train train avec toujours plus de tout.
Heureusement que je suis optimiste, car une fracture ça se soigne, déjà personne n’est noir ou blanc on est tous quelque part un peu perdus, et des deux cotés ce qu’on a en commun c’est que l’on ne peut plus nier l’impact du changement climatique, l’impact de nos habitudes alimentaires, énergétiques, culturelles etc l’impact de la politique sur nos vies. Bref de tout coté il y a une réelle volonté de changement. Attention que ce soit l’état ou les organisateurs de toute sorte, ils feront tout pour empêcher de vrais revendications en phase avec nos besoins actuels. Mais si on se rencontre on discute on réfléchit ensemble, rien ne nous oblige à ne pas choisir nos propres objectifs, nos propres façon de faire.
Après je reste prudent, il y a encore l’exemple tout frais de la ZAD, les anticapitalismes ne pourront jamais œuvrer en commun avec les capitalistes, car le capitalisme est en guerre contre toute forme anticapitaliste, comme l’exemple d’Orwell “la ferme des animaux” chaque révolution à ses opportunistes qui ensuite n’hésitent pas à planter un couteau dans le dos des idéalistes.
…Soutient total.