Iran : les femmes défient le pouvoir religieux
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Catégorie : Global
Thèmes : AntifascismeRépressionResistances
Selon la législation de la République islamique d’Iran, le juge peut infliger à une femme apparaissant en public sans hijab soit une amende symbolique de l’ordre de 10 euros, soit une peine de prison allant de 10 jours à 2 mois
Agée de 31 ans, et mère d’un enfant de 19 mois, cette jeune femme a été arrêtée tout de suite et transférée à la prison d’Evin. Elle a été finalement relâchée un mois plus tard à la suite des efforts de l’avocate Nasrin Sotoudeh, militante des droits de l’Homme ayant elle-même passé trois ans en prison entre 2010 et 2013. Mais il lui a fallu toutefois verser une caution d’un montant équivalent à 50 fois le salaire mensuel minimum.
Cet acte héroïque a été repris par d’autres femmes de la capitale, puis dans d’autres villes.
La deuxième femme ayant osé retirer son voile a pour nom Narguesse Hosseini. Agée de 32 ans, et originaire du centre de l’Iran, elle est étudiante en mastère de sociologie. Elle a été aussi arrêtée, puis emprisonnée à la prison de Ghartchak, très connue pour son mauvais état sanitaire. La même avocate a accepté de la défendre et a notamment déclaré que, même si elle avait le moyen de le faire, sa cliente refuserait de payer la caution d’un montant équivalent à 90 000 euros qui lui était demandée.
Toujours selon son avocate, Narguesse Hosseini est accusée de consommation de drogue ainsi que « d’incitation à la corruption« , ce qui en Iran est équivalent à l’ouverture d’une maison close ! L’invention d’accusations de ce genre n’est pas nouvelle, car le régime est expert en ce domaine.
D’autres femmes, à Téhéran et dans d’autres villes, ont franchi le même interdit. Elles se sont également présentées en public sans foulard, et avec un tissu blanc au bout d’une perche. Selon la police iranienne, 29 femmes avaient été arrêtées au 1er février (information confirmée par Amnesty international).
Une radio persanophone basée au Pays-Bas a interviewée une des participantes à ce mouvement : « Quand je suis sortie de chez moi pour aller sur ce banc, mon cœur battait très fort. Bien sûr que j’avais peur, parce que je ne savais pas ce que je deviendrai. Quand je suis arrivée, j’ai mis mon foulard sur la perche et le moment était très fort ». Le 29 janvier, elle est restée 30 minutes sur le banc. Elle raconte entre autres : « mon acte ne se réduit pas seulement à enlever mon foulard. Quand je réfléchis bien, je constate qu’un Etat qui ne respecte pas la façon dont je veux me vêtir, intervient dans tous nos choix personnels, publics, sociaux et politiques, c’est une dictature, la pire des dictatures. ».
Cette nouvelle manière audacieuse de défier publiquement le régime ne se limite pas aux femmes jeunes. Alors que le climat était glacial, on a par exemple vu une très vieille femme au dos voûté, se hisser à l’aide de sa canne sur une hauteur et faire le même geste.
Tous ces actes courageux sont un symbole du refus de nombreuses iraniennes de continuer à supporter ce que subissent les femmes depuis près de 40 ans. .Juste avant le geste de Vida Movahéd, cette femme auparavant inconnue, le drapeau blanc était certes le signe et le symbole de la paix, mais aussi celui de la reddition et de la capitulation. Désormais, il signifie également l’insoumission, le défi, la désobéissance et l’audace..
Notons qu’à l’étranger, des tentatives ont bien sûr eu lieu pour tenter de récupérer de tels actes héroïques. C’est notamment le cas d’une journaliste d’origine iranienne, anciennement « réformatrice », et qui sur Voice of America, (2) milite pour la restauration de la monarchie du Chah, balayée par la révolution de 1979.
Béhrous Arefi
Notes :
1. Déclaration publique d’Amnesty datée du 24 janvier 2018
https://www.amnesty.org/download/Documents/MDE1377832018FRENCH.pdf.
2. Contrairement à la Deutsche Welle, Radio France internationale ou BBC World Service, VOA est directement contrôlé par le gouvernement des USA..
Si les femmes musulmanes font des choix opposés sur la question du hijab, ne serait-il pas logique de s’en tenir à ces choix et de les respecter ?
Les faits sont clairs : dans certaines circonstances, des femmes rejettent le port du hijab qu’une partie externe leur impose (État, époux, famille).
Dans d’autres situations, les femmes revendiquent de pouvoir porter le hijab, en dépit des interdictions et des discriminations qu’elles doivent encourir de la part de la société.
À partir de cette double observation empirique, émettons l’hypothèse suivante : si les femmes musulmanes font des choix opposés sur la question du hijab, ne serait-il pas logique de s’en tenir à ces choix et de les respecter ? Les communautariens et les pluralistes s’accordent au moins sur ce point : les femmes sont des êtres autonomes et libres. Si tel est le postulat de chaque camp, alors il convient de respecter les choix qu’expriment les femmes sur la question du hijab. […]
En résumé, dans ce débat lancinant sur le port du hijab, il n’existe qu’une seule position progressiste et cohérente : celle qui défend l’autonomie et les choix individuels des femmes. Un État et des individus qui prétendent « émanciper » des femmes contre leur gré, adoptent en réalité une position condescendante et autoritaire. Il est donc logique et nécessaire de soutenir les femmes qui enlèvent leur hijab à Téhéran ainsi que celles qui souhaitent le porter en France ou dans tout autre pays. […]
http://www.ujfp.org/spip.php?article6232
Donc, lorsqu’une femme revendique le port du voile comme un signe de résistance et d’émancipation, il faut la soutenir.
Donc, lorsqu’une femme dénonce le voile comme une signe d’oppression et d’obscurantisme religieux, il faut la soutenir.
Est-ce que le port du voile c’est vraiment un truc super subjectif, j’aime/j’aime pas, comme les épinards ou la vodka ?
C’est bien connu, les êtres humains sont libres de leurs choix, ne subissent aucun influence dans la société, la famille, l’éducation, et les femmes le sont d’avantage.
Donc, les choix politiques, les opinions, les décisions pris par des individus ne sont pas critiquables par d’autres individus. C’est bien cela ?
Oui, c’est comme ces femmes qui décident de voter ou de militer pour le FN, alors que d’autres sont antifascistes ?
Ce sont des choix individuels qu’il faudrait respecter, l’un et l’autre, car nous sommes libres de nos choix? A moins que ce ne soit que le choix des femmes qu’il faut respecter? On peut critiquer celui des hommes?
en france comme en iran, les femmes doivent se soumettre à l’état et à la pensée dominante, celle des mecs qui décident à leur place
mais soyons justes, ici il y a des femmes comme caroline fourest qui disent la même chose, c’est ça que les autoritaires voudraient nous imposer
parions qu’en iran il y a des équivalents de caroline fourest qui veulent imposer le voile aux femmes
« en France comme en Iran, les femmes doivent se soumettre à l’état et à la pensée dominante, celle des mecs qui décident à leur place »
Et même parfois le pire (Sans vouloir faire de mauvais jeu de mot » c’est totalement approuvé par des militantes paraitrait-elles décoloniales, grandes donneuses de leçons qui prétendent émanciper leurs consœurs malgré elles tous en leur imposant des carcans on ne peut plus dominateurs, sexistes,misogynes et homophobes quand ils ne sont pas purement et simplement racistes sous couvert d’anti racisme ce qui est quand même un comble.
C’est exactement ce qu’une prétendue gauche radicale post moderne actuelle se voulant intersectionnelle voudrait nous faire avaler, de force et de la manière la plus autoritaire en imposant le chacun dans sa petite boite,le chacune et chacun dans ses petit ghettos identitaires, le chacune et chacun dans son petit genre, sexe, sa race et autres fadaises n’ayant rien d’émancipateur bien au contraire puisqu’elle sont exactement des copiés collés de ceux que l’extrême droite identitaire la plus ignoble voudrait nous imposer.
Quand aux positions de nombre de nos camarades militantes féministes Iraniennes et proche et moyen Orientales du Kurdistan, de Syrie, d’Irak, du Machrek, de Turquie et des pays du golfe elle sont on ne peut plus ouvertes et claires
-Toutes ces camarades féministes de la bas nous le disent:
Que celles qui veulent porter le voile le portent si elles le veulent, Mais que les hommes et les gouvernements ne viennent pas nous obliger à le porter de manière compulsive et obligatoire.
Encore faudrait -il que cette gogôche soi-disant décoloniale et intersectionalobidule truc, se penche sur les textes et les manifestes de ces camarades féministes Proche et Moyen orientale, sans nous sortir les tirs maintes fois ressassé sur des ambulances aussi pitoyables que Fourest et autres du même tonneau comme seul argumentaires à leurs délires réactionnaires.
Si on voulait une preuve supplémentaire de la langue de bois des déshabilleurs de femmes musulmanes, on la trouverait ici. On se permet de dire
« Que celles qui veulent porter le voile le portent si elles le veulent, Mais que les hommes et les gouvernements ne viennent pas nous obliger à le porter de manière compulsive et obligatoire. »
et en même temps on refuse toute liberté de choix aux femmes qui ici qui refusent les normes imposées par l’Etat et ses idiots utiles gauchistes.
En plus avec des mensonges crapuleux suggérant que les « militantes décoloniales » imposeraient des carcans on ne peut plus dominateurs, sexistes, misogynes et homophobes quand ils ne sont pas purement et simplement racistes » ! ! ! ça en dit long sur les arrière pensées des nouveaux ayatollahs du racisme d’Etat.
Que le simple fait de demander la liberté de choix pour les femmes aussi bien en France qu’en Iran provoque de telles réactions est la preuve que c’est inacceptable pour des esprits tout sauf « révolutionnaires ».
La réponse aux mensonges et aux calomnies :
https://expansive.info/Non-l-antiracisme-politique-n-est-pas-racialiste-395
https://nantes.indymedia.org/articles/37534
« Si on voulait une preuve supplémentaire de la langue de bois des dés-habilleurs de femmes musulmanes, on la trouverait ici. On se permet de dire » etc etc….
Ou est il dit dans le com précédent qu’on veut « déshabiller les femmes musulmanes » Faut arrêter vos délires et vos raccourcis cher monsieur
On vous rappellera juste que nombreuses féministes proche et moyen Orientales mais aussi Iraniennes ont vigoureusement dénoncé les décrets anti Burkini en France en les décrivant comme étant discriminatoires et racistes.
Même Massih Alinejad la journaliste et militante Iranienne qui a lancé la campagne et la page face book Ma Liberté Furtive ou des camarades et des amies Iraniennes posent sans voile et militent contre son port obligatoire avec les risques que ça comporte (Peines de prison, amendes délirantes et peines coups de fouets) a déclaré dans une de ses interviews:
« Je me bat contre une loi qui impose le port du voile obligatoire dans mon pays, comme je me battrait contre une loi qui imposerait à ma mère qui est croyante de l’enlever de force »
Cherchez donc sur les pages et les sites qu’elle anime. Ce dont on doute que vous allez faire.
Apprenez donc a lire cher monsieur, à moins que le sort des Iraniennes qui luttent contre le port compulsif du voile et qui finissent en tôle pour ça, ne vous intéresse pas ce qui semble être le cas, comme beaucoup celui de beaucoup de vos petits camarades prétendument progressistes ici….
Et ne venez pas nous ressortir le cas Fourest comme argumentaire, on s’en fout de Fourest elle ne représente qu’elle même et rien d’autre.
Où est-il dit que les militantes décoloniales imposent des carcans dominateurs, sexistes, misogynes et homophobes quand ils ne sont pas purement et simplement racistes ?
Faut arrêter vos délires et vos raccourcis cher monsieur !
Si Massih Alinejad a vraiment dit : « Je me bat contre une loi qui impose le port du voile obligatoire dans mon pays, comme je me battrait contre une loi qui imposerait à ma mère qui est croyante de l’enlever de force »
alors je me demande quelle est la raison de ces réactions haineuses contre des commentaires qui disent exactement la même chose. Sauf si c’est parce que vous ne supportez pas les décolonialistes qui le disent.
En fait c’est tout de suite qu’il aurait fallu sortir cette évidence sur la domination des femmes en Iran comme en France au lieu de se raccrocher aux branches en dernier recours.
Une saine lecture :
Et en plus, elles parlent !
Publié aux éditions La Fabrique, le recueil Les filles voilées parlent donne pour la première fois aux femmes voilées la possibilité de passer du statut d’objet parlé au statut de sujet parlant. Le résultat est impressionnant, aussi bien par la manière dont il démolit les idées reçues sur « la » femme voilée que par le tableau sombre qu’il donne de la stigmatisation, des discriminations et des violences qui sont faites, en France, à des femmes qui dérogent à la norme vestimentaire dominante. Mona Chollet propose dans le texte qui suit [1] une lecture de ce livre, le plus riche et le plus profond sur un sujet qui a pourtant fait couler beaucoup d’encre.
« Les filles voilées parlent » ? On en voit d’ici qui, au seul énoncé de ce titre, brandissent le crucifix et agitent la gousse d’ail. Autant dire « Belzébuth parle », ou « l’Etrangleur du Yorkshire parle » ! Au cours des mois qui ont précédé le vote de la loi du 15 mars 2004 interdisant le voile à l’école (hypocritement baptisée « loi sur la laïcité à l’école »), l’hystérie médiatique autour de cette question a persuadé la population entière que ces jeunes filles qui choisissaient de ne pas montrer leurs cheveux ou leurs oreilles, sorte de démons femelles, étaient la source de tous ses maux, et constituaient le principal problème auquel le pays était confronté – « c’est à cause de vous que tout va mal en France » revient souvent parmi les invectives qu’elles rapportent.
On s’est déchiré sur le sujet, on a produit une quantité ahurissante d’arguments en faveur ou en défaveur d’une loi, mais on n’a pas jugé bon de demander leur avis aux principales intéressées. C’est à cette lacune que vient remédier le livre d’Ismahane Chouder, Malika Latrèche et Pierre Tevanian, qui montre l’ampleur des dégâts – absolument invisibles dans les médias – causés par la loi de 2004.
………
http://lmsi.net/Et-en-plus-elles-parlent
« Si Massih Alinejad a vraiment dit : « Je me bat contre une loi qui impose le port du voile obligatoire dans mon pays, comme je me battrait contre une loi qui imposerait à ma mère qui est croyante de l’enlever de force »
Si elle l’a vraiment dit ???? fallait bien sur s’attendre de votre part à une réflexion aussi stupide. Massih Alinejad à également condamné vigoureusement les decrets racistes et anti musulmans du Travel Ban, émis par le fasciste suprémaciste Trump apprenez a vous servir d’un moteur de recherche cher monsieur.
Bien évidemment vous voila en bon troll complotiste de service remettre en doute les déclarations d’une militante Iranienne courageuse, plusieurs fois menacée de mort par des agents du régime et l’objet depuis 2009 de campagnes d’insultes dégueulasses de sexisme par les médias de propagande du régime comme l’IRIB et Press-Tv.
Et de nous ressortir un autre de vos liens habituels, comme seul argument, vous arrive t’il de penser par vous même autrement que par des copiés collés cher monsieur, on est en droit de se le demander.
Au fait c’est très bien de dénoncer le racisme d’état Français, certes on ne vous en blâmera pas , mais pas à sens unique.
Parce par contre on ne vous a jamais vu tout au long de vos commentaires mielleux et fielleux que vous nous postez à chaque fois qu’un article sur l’Iran est publié ici, dénoncer le racisme, les discriminations institutionnelles et les crimes d’état du régime des Mollahs Iraniens commis contre les minorités que celui-ci considère comme pas assez Perses tels que les Kurdes, les Azéris, les Talysh les Ahwazis,les Baloutches, les réfugiés Afghans en Iran, les Bakhtiari, les Derviches Gonabadi, les minorités Sunnites ou encore les Bahaïs et les Yarsan.
Minorités qui étaient déjà largement discriminées à l’époque du pouvoir du Shah au cas ou vous ne sauriez pas.
Des discriminations qui se sont d’ailleurs amplifiées et aggravées dés les premiers mois de l’arrivée au pouvoir du contre révolutionnaire Khomeini. Si tenté que vous intéresse ce dont on doute beaucoup, tapez juste le mot clef Discrimination in Iran dans votre moteur de recherche vous n’allez pas être déçu.
http://www.iranhrdc.org/english/ethnic-rights.html
Ha oui pour le reste de vos pitoyables réflexions politique, rien de bien étonnant de la part d’un Mec et d’un homme qui illustre bien le machisme et la misogynie qui existe hélas encore, dans une certaine sphère et mouvance alter made in F-Rance qui ose encore se prétendre progressiste et humaniste.
Tronquer les citations pour avoir raison à tout prix, c’est dans la plus pure tradition stalinienne de la langue de bois.
La citation disait ceci :
« SI MASSIH ALINEJAD A VRAIMENT DIT : « Je me bat contre une loi qui impose le port du voile obligatoire dans mon pays, comme je me battrait contre une loi qui imposerait à ma mère qui est croyante de l’enlever de force » ALORS JE ME DEMANDE QUELLE EST LA RAISON DE CES RÉACTIONS HAINEUSES CONTRE DES COMMENTAIRES QUI DISENT EXACTEMENT LA MÊME CHOSE. SAUF SI C’EST PARCE QUE VOUS NE SUPPORTEZ PAS LES DÉCOLONIALISTES QUI LE DISENT. »
Enlever la fin ne sert qu’à falsifier une citation pour répondre à un argument qui n’existe pas. C’est pas joli-joli de la part de « révolutionnaires » !
Cher monsieur, vous ne convaincrez personne avec de telles méthodes.
Ha oui, pour le reste de vos pitoyables réflexions politique, rien de bien étonnant de la part de mecs qui illustrent bien le machisme et la misogynie qui existent hélas encore dans une certaine sphère « antiraciste » coloniale ! Pour plus d’informations :
Semaine Anticoloniale du 10 au 30 Mars 2018
http://www.anticolonial.net/spip.php?rubrique152
La 13ème semaine anticoloniale et antiraciste (21 février-14 avril)
https://blogs.mediapart.fr/aisdpk-kanaky/blog/230218/la-13eme-semaine-anticoloniale-et-antiraciste-21-fevrier-14-avril
Ha elle est belle votre gauche décoloniale, ha ils sont beau tous vos potes campistes
Jusqu’à preuve du contraire une de vos icônes décoloniales qui a du reste Ahmadinejad pour héros , ne voit aucun problème à ce qu’une de ses interviews soit toujours en ligne sur le site d’extrême droite Le Cercle des Volontaires.
(Pas de lien direct vers ce site de fafs mais allez voir par vous même les lectrices et lecteurs d’indy) XXXXX cercledesvolontaires.fr/2017/07/10/houria-bouteldja-combats-integration/
Pour le reste on a jamais vus vos chers amis décoloniaux et altersbidules condamner les exactions et les crimes contre l’humanité du régime de Khamenei, ni son impérialisme larvé en Syrie, au Yemen et au Liban.
Jusqu’à preuve du contraire on à jamais vu chers amis décoloniaux et altersbidules condamné ne serait-ce qu’une fois fermement , les exactions des »conseillers militaires » Iraniens et Russe en Syrie.
Le pire des Stals qui sévit ici depuis des années, en train de nous donner des leçons , trop drôle
Allez on vous laisse a vos petites certitudes réactionnaires
Que les coloniaux détestent les anticoloniaux, c’est logique, mais ils devraient choisir des porte-parole moins contre-productifs dans leur propre intérêt.
Nous ressortir tous les clichés et les affabulations de la pensée unique sur l’axe du bien et l’axe du mal, c’est pas très intelligent sur Indymedia, où il y a des personnes capables de réfléchir et de repérer la langue de bois.
Il est facile de vérifier que les soi-disant « campistes » décoloniaux ont toujours dénoncé les exactions de TOUS les régimes. Par contre, on n’a jamais vu les coloniaux représentés par leur porte-parole sur Indymedia dénoncer autre chose que les ennemis de l’Empire, même pour les pires crimes contre l’humanité. Même au Yémen, c’est la faute QUE de l’impérialisme iranien. Il faut vraiment le faire !
Qu’un article de quiconque soit reproduit dans le Cercle des volontaires sans autorisation, je vois pas ce qu’on peut y faire, à moins d’instaurer la censure sur Internet. C’est d’ailleurs un projet du gouvernement auquel vont applaudir ses idiots utiles. Par contre, on ne compte plus les positions des coloniaux « révolutionnaires » qui sont reproduites non seulement dans les médias du pouvoir mais aussi dans les médias d’extrême droite. Logique, vous avez les mêmes ennemis et les mêmes amis. Mais venez pas donner des leçons aux autres.
La régression ne réside pas dans le fait de porter le voile, mais dans celui d’imposer aux femmes une norme vestimentaire.
« Le voile est un symbole. Un cheval de Troie. Un danger. Comment lutter contre sa banalisation ? Lutter contre le voile n’est pas lutter contre les musulmanes. Est-ce si compliqué à comprendre ? » En un tweet, la féministe Isabelle Alonso résume cette aversion très française contre le voile que portent certaines musulmanes.
Un voile qui fait l’objet d’une incroyable attention dans le débat politique national depuis près de trente ans. Isabelle Alonso répondait à Anaïs Bourdet, fondatrice du collectif « Paye Ta Shnek » contre le harcèlement de rue, qui constatait : « la “lutte contre la soumission des femmes musulmanes”, consiste à limiter les droits et libertés des femmes musulmanes. Quel merveilleux combat que voilà… ».
Elle appuyait un tweet qui listait ainsi les restrictions apportées progressivement aux activités de certaines femmes, en se référant à plusieurs polémiques récentes déclenchées par la visibilité de musulmanes portant un foulard religieux.
Rappelons le, le principe de laïcité n’interdit en rien le port de signes religieux y compris dans l’espace public. Au contraire la laïcité protège la liberté de conscience. Seuls l’État et ses représentants doivent se montrer neutres.
L’ineptie de la comparaison avec l’Arabie saoudite
En tant que féministe, ma priorité a toujours été de placer la volonté des femmes au cœur de la lutte. « Mon corps m’appartient » était le slogan des féministes durant les années 1970, et il me semble aujourd’hui plus pertinent que jamais. Je définis ma position comme « pro choix », je milite pour que chaque femme puisse disposer librement de son corps. En ce sens, je soutiens de la même manière les femmes qui aujourd’hui luttent –en Iran et partout dans le monde– contre le port du voile obligatoire que celles qui en France ou ailleurs souhaitent le porter.
Je suis choquée de voir à quel point les Françaises portant le hijab sont régulièrement renvoyées à la situation actuelle de femmes dans des pays tels que l’Iran ou l’Arabie saoudite. Comme si l’esprit essentialiste de certaines et certains ne pouvait pas concevoir le fait que ces femmes étaient des Françaises à part entière sans aucun lien avec leurs coreligionnaires vivant dans d’autres pays. Comme si les actes des musulmans et musulmanes de France ne pouvaient être analysés que sous le prisme de pratiques ayant cours à l’étranger.
Comment pourrait-on lire le foulard de manière univoque où qu’il soit porté dans le monde ? Peut-on comparer la démarche d’une citoyenne française libre avec celle d’une habitante d’un pays dont la loi opprime explicitement les femmes ? Porter le voile dans une théocratie autoritaire dont l’élite et l’écrasante majorité des personnes sont musulmanes et musulmans ne peut aucunement avoir le même sens que le fait de l’arborer dans un pays démocratique et laïque où ils représentent moins de 10 % de la population et en composent les franges les plus pauvres. Dans un cas, le voile est un outil d’oppression destiné à contrôler et à contraindre l’identité féminine imposé par le pouvoir, tandis que dans l’autre il rend visibles des citoyennes dans un contexte où leur identité religieuse est minoritaire et stigmatisée. On ne peut donc décemment pas juger des pratiques musulmanes en France à l’aune de ce qui se passe à des milliers de kilomètres. Sauf à penser que toutes les musulmanes du monde sont identiques, et à dénier à celles et ceux qui sont des citoyennes et citoyens français leur ancrage dans leur pays.
Ce qui est inacceptable, c’est la contrainte, et non le vêtement
Par ailleurs, il est important de rappeler que les femmes iraniennes ne se mobilisent pas « contre le voile », comme cela a été rapporté par de nombreux médias français, mais contre son caractère obligatoire. Dans ce combat parfaitement légitime, les femmes qui ne souhaitent pas porter le hijab sont également soutenues par des femmes qui désirent le garder. Ce qui est inacceptable, c’est la contrainte, et non le vêtement.
Il est étonnant de voir le nombre d’hommes qui se déclarent féministes dès lors qu’il est question des signes religieux associés à l’islam. En 2009 par exemple, lors des débats ayant précédé l’interdiction du port du voile intégral, il a suffi d’agiter la figure de « l’étranger » pour que miraculeusement certains de nos représentants politiques se fassent les parangons de l’antisexisme. C’est cette formule magique qui, au nom des droits des femmes, a soudainement rendu urgente l’émancipation des femmes « opprimées » par le port du voile intégral. Que certains de ces nouveaux défenseurs de la cause féminine (Jacques Myard, Lionnel Luca ou Thierry Mariani entre autres) se soient dans un passé proche opposés aux avancées féministes, comme la réforme de l’IVG et de la contraception, n’a semblé étonner personne. Ni le fait que ce féminisme à géométrie variable ait été manifesté par des élus qui siégeaient alors sans états d’âme dans une Assemblée nationale composée à 82% d’hommes.
Bernard de La Villardière, cas typique et désespérant
J’ai récemment échangé des mots assez vifs avec le journaliste Bernard de La Villardière, qui s’est fait à l’occasion le très opportuniste porte-parole des femmes victimes de l’extrémisme islamique. Opposé à la présence du hijab dans l’espace médiatique, il a expliqué sa virulence à l’égard de ce vêtement par sa grande conscience des enjeux féministes.
C’est pourtant ce même la Villardière qui, en 2013, chantait les louanges de Dominique Strauss-Kahn en souhaitant son retour en politique malgré les multiples accusations d’agressions sexuelles qui avaient accompagné sa carrière. « Je trouve qu’on a été très injuste à son égard », regrettait-il alors en qualifiant le viol présumé de Nafissatou Diallo à New York de « moment d’égarement. » Une bien curieuse manière de défendre les femmes opprimées… Lors d’un dîner organisé dans le cadre d’une émission de télévision, ce grand féministe qu’est Bernard de La Villardière avait enchaîné les déclarations hasardeuses en se vantant d’avoir « fait le tour du monde des putes », avant de s’insurger sous couvert d’humour lorsqu’une des hôtesses avait pris la parole en s’exclamant : « Depuis quand les domestiques interviennent ? C’est insupportable ! »
Ces quelques exemples que l’on pourrait multiplier à l’envi démontrent la volonté de certaines personnalités, qui ne prennent jamais part au débat contre le sexisme en France, d’instrumentaliser la cause des femmes pour habiller leur condescendance paternaliste. Ou comment revêtir l’armure du preux « sauveteur » des femmes victimes de « l’islam » sans jamais dire un mot du sexisme qui constitue leur bain quotidien, celui des élites françaises. Leur silence est tout autant assourdissant lorsqu’il s’agit des 700 millions de femmes victimes de violences conjugales dans le monde, des 20 millions d’avortements réalisés dans des conditions dangereuses avec 47 000 mortes chaque année (soit une femme toutes les neuf minutes !), ou des viols massifs utilisés dans des pays comme le Congo comme arme de guerre. Seul le sexisme lié à des pratiques qui leur permet de pointer l’islam du doigt semble retenir leur attention.
Le voile comme la jupe sont des marqueurs de féminité
Je crois que le voile est un marqueur de féminité qu’il ne faut pas isoler du reste des symboles qui distinguent les femmes des hommes. J’emploie le terme de « marqueur » sans valorisation positive, ni négative –il s’agit là d’un simple constat. Comme d’autres vêtements, perçus comme culturellement acceptables, le voile a pour vocation de distinguer les hommes des femmes. Personne ne voit dans les jupes des instruments de domination alors qu’elles sont l’apanage des femmes et les désignent comme telles. Selon l’analyse de la sociologue Colette Guillaumin, elles sont « destinées à maintenir les femmes en état d’accessibilité sexuelle permanente, permettent de rendre les chutes […] plus pénibles pour l’amour-propre » et entravent leur « liberté motrice ». Les talons hauts fortement déconseillés par bien des spécialistes de la santé sont de véritables instruments de maltraitance du corps. Sarah Jesssica Parker, la star de Sex and the City connue pour son amour des chaussures de luxe, a d’ailleurs récemment déclaré : « Les talons hauts ont détruit mes pieds. »
À travers le monde, de nombreuses femmes choisissent volontairement de porter des prothèses mammaires pour des raisons esthétiques (je n’inclus pas les cas de chirurgie réparatrice qui relèvent d’autres motivations). Le scandale des implants PIP fabriquées en dépit de toutes normes sanitaires qui avait mené plusieurs femmes à la mort, montre à quel point cette pression esthétique peut conduire à des pratiques dangereuses.
Dans ce contexte, le voile ne constitue pas une exception. On peut légitiment débattre de son caractère sexiste, mais on ne peut en aucun cas l’isoler d’une réflexion plus globale sur les pratiques normatives corporelles et les codes vestimentaires qui distinguent les femmes et les hommes dans nos sociétés.
Je suis moi-même musulmane et j’ai choisi en toute conscience de ne pas porter de hijab
Je suis sans doute mieux placée que bien de ces féministes du dimanche pour témoigner de l’importance du choix. Dans ma famille, certaines femmes sont voilées et d’autres ne le sont pas, et c’est la coexistence de ces modèles pluriels que je défends.
Je regrette que, lorsqu’il s’agit du voile, la parole des femmes qui le portent ne soient jamais placée au centre du débat. Je déplore le fait de voir tous ces hommes, féministes de circonstances, parler à leur place sans jamais prendre la peine de les solliciter. On n’interroge jamais les femmes françaises voilées sur leur choix (car oui, elles le portent volontairement dans leur majorité). Pourtant, tout le monde semble mieux savoir qu’elles pourquoi elles portent le voile et comment elles devraient présenter leurs corps, comme si elles étaient dénuées de volonté propre et de capacité à articuler une explication quant à leur choix. Or, nier la volonté propre des femmes, c’est participer à leur oppression.
Lutter afin qu’aucune femme ne soit contrainte de se voiler ou de se dévoiler, c’est la philosophie qui devrait animer toutes et tous les féministes. La régression ne réside pas dans le fait de porter le voile mais dans celui d’imposer aux femmes une norme vestimentaire en leur interdisant de choisir quels habits elles peuvent revêtir.
Je n’ai jamais songé à porter un voile mais je refuse de vivre dans un monde où toutes les femmes se ressemblent. Et je crois que les voix vers l’émancipation sont multiples. J’ai la conviction que l’on peut être féministe et porter un foulard traditionnel ou religieux. La célèbre avocate iranienne Shirin Ebadi, défenseuse des droits des femmes en Iran, avait effrontément défié les extrémistes de son pays en ne portant pas de voile lors de la remise de son Prix Nobel de la Paix, malgré les menaces.
Pour autant, Shirin Ebadi s’est toujours montrée critique quant aux positions anti-voile en France. Elle était opposée à son interdiction dans les écoles françaises en 2004, qui selon elle privait les jeunes femmes musulmanes des outils de leur émancipation. Et elle s’était indignée en 2016 lors de la controverse autour du burkini, du fait qu’une fois de plus « les femmes étaient montrées du doigt ».
Je mets au défi quiconque de remettre en question le féminisme de la Pakistanaise Malala Yousafzai qui se bat en faveur des droits scolaires des filles ou de la Yéménite Tawakkol Karman, Prix Nobel de la Paix, fondatrice du groupe « Femmes journalistes sans chaînes ». Toutes deux portent un vêtement masquant leur cheveux, ce qui ne constitue aucunement un obstacle à leur engagement en faveur de l’égalité femmes-hommes, qu’elles promeuvent au péril de leur vie.
En réalité, ce sont toujours les femmes qui paient les conséquences des lois et mesures imposant ou interdisant le port du voile. À conviction équivalente, aucun homme ne se voit interdire l’accès à un bien ou à un service. Or on ne peut pas qualifier de féministe une mesure qui s’applique au détriment des femmes.
Je soutiens toutes les femmes dans leurs choix, où qu’elles se trouvent dans le monde. Et c’est leur autonomie et leur droit à effectuer des choix individuels que je place au centre des priorités féministes.
Le slogan « Our bodies ourselves », « nos corps, nous mêmes », n’a de sens que s’il vaut pour toutes les femmes.
https://www.slate.fr/story/158851/voile-et-feminisme
Langue de bois dites vous, la votre en tout cas est faite des mêmes bois dont on fait les tonfas des police politiques des pires régimes totalitaires
« Qu’un article de quiconque soit reproduit dans le Cercle des volontaires sans autorisation, je vois pas ce qu’on peut y faire, à moins d’instaurer la censure sur Internet. C’est d’ailleurs un projet du gouvernement auquel vont applaudir ses idiots utiles. Par contre, on ne compte plus les positions des coloniaux « révolutionnaires » qui sont reproduites non seulement dans les médias du pouvoir mais aussi dans les médias d’extrême droite. Logique, vous avez les mêmes ennemis et les mêmes amis. Mais venez pas donner des leçons aux autres »
Bouteldja interviewée par le prétendu journaliste Dieudonno compatible Olivier Mukuna (Et grand ami du négationniste et antisémite Kemi Seba) qui s’en est allé aussitôt refourguer celle-ci à ses petits copains fascistes du Cercle des Volontaires . Dixit même le complotiste Raphaël « JahRaph » Berland qui officie comme admin du CDV et qui ne s’en cache même pas d’ailleurs
XXXXXXCercledesvolontaires.fr/2017/07/10/houria-bouteldja-combats-integration/
Extrait: Raphaël « JahRaph » Berland ; « Fidèle à notre engagement en faveur de la liberté d’expression, en particulier lorsque qu’elle est utilisée en faveur du débat d’idées, nous avons accepté de relayer l’interview d’Houria Bouteldja réalisée par Olivier Mukuna. Nous rappelons que, bien entendu, nous ne partageons pas forcément l’ensemble des analyses exprimées ; nous avons d’ailleurs des sensibilités différentes au sein-même de notre collectif. Nous avons toujours fait (et nous continuerons à faire) le pari de l’ouverture d’esprit de nos lecteurs. Et nous remercions au passage Olivier Mukuna pour avoir pensé à notre média comme lieu de refuge pour la publication de cette interview qui, visiblement, ne trouvait aucun média « mainstream » pour être diffusée. »
c’était la séries vomissons avec les crapules Campistes – suite et héla pas fin
Pour le reste il suffit de juste lire votre vocabulaire et d’analyser à minima votre rhétorique. Pour s’apercevoir que c’est à 1000 pour cent la même que celle des pires des conspirationnistes et des pires campistes les plus réactionnaire.
Au fait il parait qu’ils embauchent sur le Media, vous savez la chaine de propagande Bachariste de la bande de Melenchon et de la LFI, vous devriez y postuler vous y seriez accueilli les bras ouverts.
Les insultes et les affabulations burlesques ne font qu’enfoncer les coloniaux, dont les « analyses » racistes sont diffusées preque à la virgule près dans les sites « respectables » comme le Figaro, Marianne, Conspiracy Watch, mondialisme.org, Causeur, Prochoix, Riposte Laique, etc….
Vous trouverez facilement les liens, sinon je peux les donner.
Mais évidemment, ce n’est pas là qu’on trouvera une critique des féministes d’Etat, faut chercher ailleurs:
Les féministes et la flambée d’islamophobie
« L’attitude française majoritaire à l’égard du « hijab », c’est-à-dire du foulard porté par certaines femmes musulmanes, est incompréhensible pour le reste de la planète. Pas seulement incompréhensible : elle est répréhensible. C’est ce qu’explique Christine Delphy dans une tribune publiée dans The Guardian. Nous publions ici la traduction en français du texte original.
[…] Comme Saïd Bouamama l’a écrit en 2004, la version française de l’islamophobie n’est ni plus ni moins qu’une façon de rendre un racisme classique respectable. Que des féministes aident et encouragent une telle série de mesures racistes qui sont à la fois ouvertes et illégales, c’est plus qu’inquiétant. Les féministes devraient comprendre que les femmes portant le foulard partagent avec les autres l’oppression patriarcale, avec en plus le handicap de la discrimination raciste.
Elles devraient comprendre que ces femmes, portant le foulard ou non, aient envie de développer leur propre féminisme, en partant de leur propre situation, et que ce féminisme prendra forcément en compte leur culture islamique d’origine. Les féministes blanches contribuent à aggraver l’une des pires coupures de la société française, alors qu’il est urgent de la réparer. »
https://blogs.mediapart.fr/antoine-montpellier/blog/190816/les-feministes-et-la-flambee-dislamophobie
« Les insultes et les affabulations burlesques ne font qu’enfoncer les coloniaux, dont les « analyses » racistes sont diffusées presque à la virgule près dans les sites « respectables » comme le Figaro, Marianne, Conspiracy Watch, mondialisme.org, Causeur, Prochoix, Riposte Laique, etc…. »
Vous pourriez cher monsieur cesser de nous bassiner avec vos obsessions devenues tristement célèbres ici, pour le reste votre propension a nous inonder des mêmes et sempiternels copiés collés et des mêmes amalgames stupides fortement autoritaires que ceux de vos idoles réactionnaires post modernes qui ne représentent qu’elles mêmes depuis que les sites indymédia existent, illustrent et en disent très long sur le cas de pathologie politique que vous êtes.
Le plus drôle étant que vous vous preniez toujours pour un militant Anarchiste et un Libertaire, alors qu’il suffit de voir les teneurs de vos propos dans vos « commentaires » pour s’apercevoir rapidement qu’il n’y a pas plus Stalinien et autoritaire que vous.
Allez au plaisir de lire très prochainement, l’une de vos prochaine tirade et bordée d’injures qui ne va pas tarder à précéder ce com, et qui risque une fois de plus d’être des plus croustillantes dans la stupidité.
Ha au fait vous savez qu’il y a une vie hors indymédia et hors de votre petit clavier, et que le seul fait que vous preniez quelques vacances ferait beaucoup de bien aux gens qui lisent (Pardon qui subissent) vos commentaires chaque fois qu’un article qui déplait fortement à votre égotique petite personne est publié ici.
Sortez de votre petit clavier pour spammer avec vos obsessions devenues tristement célèbres ici.
Et surtout CESSEZ DE PARLER À LA PLACE DES FEMMES, elles sont assez grandes pour penser toutes seules sans maître à penser.
L’impact de l’islamophobie sur les femmes musulmanes en France
« L’ENAR (European Network Against Racism- Réseau Européen Contre le Racisme), une organisation réunissant plus de 150 associations en Europe a, le 26 mai dernier, publié une série de rapport traitant la question de l’impact de l’Islamophobie contre les femmes musulmanes dans huit pays européens : France, Belgique, Allemagne, Italie, Royaume Uni, Suède, Pays-Bas et Danemark. Ces rapports adressent pour la première fois à l’échelle européenne la question des discriminations multiples et intersectorielles que subissent les femmes musulmanes, dans le domaine de l’emploi et des violences (deux compétences européennes).
En France, les rapports du Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF) démontrent que l’écrasante majorité des victimes d’islamophobie sont des femmes. Elles représentent en 2015 88% des victimes de discriminations et 81.5% des victimes de violences. Elles vont cumulés les agressions verbales et physiques à caractère islamophobes (arrachage du voile) et sexistes (attouchement sexuels). La domination raciste s’ajoute à la domination sexiste qui justifieront les polémiques interminables et insupportables qui visent à davantage de contrôle du corps féminin dans l’espace public (polémique du niqab ou des jupes longues à l’école). Si le voile est un facteur important et central dans les « débats publics », qui finalement vont légitimer les actes islamophobes, toutes les femmes musulmanes ou supposées l’être sont susceptibles d’être victimes d’islamophobie.
Le rapport rassemble de nombreuses données quantitatives et qualitatives, démontrant que déjà discriminées par rapport aux hommes dans l’accès à l’emploi, les femmes musulmanes rencontrent des obstacles supplémentaire parce que femmes, parfois d’origine étrangère, et perçus à la réception des candidatures comme musulmanes. Une fois dans le monde du travail, le port du voile, alors qu’autorisé dans la loi dans le secteur privé, sera sanctionné si observé…… »
https://quartierslibres.wordpress.com/2016/06/08/limpact-de-lislamophobie-sur-les-femmes-musulmanes-en-france/
Depuis 1989, on n’est pas seulement passé du catholicisme à l’islam, soit d’une religion majoritaire, historiquement liée à l’État, à une religion minoritaire, qui bénéficie très peu des financements de l’État : sur les 17% d’élèves scolarisés dans des écoles privées sous contrat, 2 millions sont inscrits dans les 8000 écoles catholiques, contre 2000 pour les trois écoles musulmanes…
Dans le discours sur la laïcité, on a aussi basculé de l’État à la société. C’est un renversement, de la laïcité comme liberté des individus face à l’État à la sécularisation comme injonction de l’État aux individus. Le glissement de sens du mot « public » en est le signe : hier encore, il renvoyait à l’État – en particulier s’agissant de l’école publique. Aujourd’hui, il s’étend à l’espace public, qu’il s’agit de neutraliser, soit une manière de cantonner l’expression religieuse à la sphère privée.
Bref, la « nouvelle laïcité » préconisée par François Baroin en 2003, loin de prolonger une histoire républicaine, est radicalement nouvelle ; les juristes Stéphanie Hennette Vauchez et Vincent Valentin l’ont démontré à propos de l’affaire de la crèche Baby-Loup, elle n’a pas grand-chose à voir avec la loi de 1905. Comme le dit sans ambages l’historien de la laïcité Jean Baubérot, c’est une « laïcité falsifiée ». En fait, la « nouvelle laïcité » n’est pas laïque, bien au contraire. C’est une forme de religion qui prétend imposer sa croyance à toute la société.
C’est pourquoi il me paraît important de ne plus accepter les distinctions médiatiques entre « deux conceptions de la laïcité », l’une exigeante ou stricte, l’autre laxiste ou tolérante. Aujourd’hui, ceux qui n’ont que ce mot à la bouche, mais qui n’ont que l’islam en tête, ne doivent plus être qualifiés de « laïcards » ; en réalité, ce sont de faux dévots de la laïcité. Ne faisons pas le cadeau à ces Tartuffe de les prendre pour des laïcs, et moins encore de leur abandonner la laïcité : c’est en son nom qu’il faut les combattre.
https://blogs.mediapart.fr/eric-fassin/blog/101217/les-faux-devots-de-la-laicite-islamophobie-et-racisme-anti-musulmans
il manque un (long) article de LMSI
La bataille politique est d’abord une bataille de mots : ceux qu’on refuse, et ceux qu’on choisit. Car nommer les choses, c’est leur donner un sens ; et ceux qui définissent le lexique politique sont ceux qui définissent le monde dans lequel nous vivons. C’est pourquoi il est important de revendiquer la liberté de nommer – par exemple, d’organiser une journée contre l’islamophobie. Pour ma part, c’est précisément parce que certains voudraient bannir ce terme que je tiens à l’employer.
Pour l’État, il sera sans doute difficile d’interdire le mot islamophobie, même si rien ne paraît plus impossible depuis que le ministre de l’Éducation veut censurer tout un vocabulaire antiraciste, à commencer par la notion de « racisme d’État ». En revanche, les offensives se multiplient contre celles et ceux qui prennent la parole « pour les musulmans ». Or nombreux sont ceux qui se laissent ébranler par l’argument des faux dévots de la laïcité : en démocratie, on a le droit de critiquer toute religion. Mieux : dans une société laïque, le blasphème est un droit ! Et c’est vrai.
Cependant, en France aujourd’hui, dénoncer l’islam, c’est aussi une manière de s’en prendre aux musulmans. Ou plutôt, c’est faire référence à un groupe social défini moins par la religion que par l’origine – voire par l’apparence : un président de la République n’avait-il pas évoqué des « Français d’apparence musulmane » ? Bref, il y a bien une racialisation de la référence religieuse. Car la question raciale ne suppose pas des « races » différentes, mais des traitements différents qui racialisent des groupes sociaux, c’est-à-dire qui les stigmatisent et les assignent à des places subalternes, en fonction de leur origine, de leur apparence, mais aussi de leur religion, réelle ou supposée. Une comparaison nous aide à le comprendre : dans l’antijudaïsme, nous avons appris à entendre l’antisémitisme. De même, l’islamophobie va et vient entre deux registres – religieux et racial.
https://blogs.mediapart.fr/eric-fassin/blog/101217/les-faux-devots-de-la-laicite-islamophobie-et-racisme-anti-musulmans