Petit rappel des faits (en essayant d’etre clair et concis)

Le 8 septembre on recoit une contribution intitulée [!]le lien spip suivant n’a pas ete importe correctement dans oscailt: 3910]. A l’époque on se pose déjà la question de l’intérêt d’une telle contribution, mais celle-ci n’étant pas hors charte, elle est validée. Cependant cette contribution nous questionne. Si elle est vrai ne s’agit-il pas des mêmes pratiques que la police ? Si l’auteur de la contribution se trompe, qu’en est-il des personnes sur la contribution ? Cette contribution provoque un [débat [!].

On décide donc de laisser tel quel cette contrib’

Et la commence un imbroglio policier international…

Le 22 (v’la les keufs) septembre, par mail (en anglais) (le fournisseur d’accès internet de la machine qui héberge le site indymedia de nantes basée en Grande-Bretagne) le FBI, pas moins, aurait demandé de retirer la contribution en question. Ce fournisseur est américain (basé au Texas plus exactement) ce qui peut expliquer la demande. Cependant nous sommes étonnés que le FBI une agence américaine demande à un FAI anglais, qu’un site internet français retire une contribution a propos de la police suisse. C’est sans doute cela la mondialisation !!! Donc ce fournisseur nous envoie un mail nous demandant de retirer immédiatement cet article.

heu là plusieurs question se posent :

# Est-ce une blague ? Jusqu’à maintenant on a aucune certitude quoique ça ait l’air plausible. Nous attendons la réponse à notre mail (en anglais) de Rackspace.

# Que faire ? On décide tout-d’abord de cacher provisoirement l’article, puis le 24, en réu, de masquer les visages pour respecter la « vie privée » de ces individus. De plus, nous ne pouvons pas nous permettre de tenir tête au FAI, car si celui-ci venait à clore la connection, ce serait plusieurs dizaines de sites indymedia qui se trouveraient arbitrairement fermés.

# Nous n’avons aucun signe qu’une quelconque poursuite judiciaire est engagée. Cela pose la question de la privatisation de la justice, qui donne ainsi un role de censure à des entreprises privée. C’est le regne de l’arbitraire, ou nous ne pouvons ni nous défendre ni argumenter. Nous devons alors nous plier à ces demandes.

# comme ça ça parait drole mais ça nous renvoie aussi au contrôle d’internet par les autorités entendu comme police mais aussi entreprises privées.

En france c’est la LEN qui a également été confronté aux pressions policières

ps : les archives de la liste de discussion du collectif indymedia nantes sont consultables publiquement et vous y trouverez tous nos echanges au sujet de cette histoire abracadabrantesques (c’est ce qu’on appelle entre nous la « transparence radicale ») ici