Action anti-ogm : neutralisation rÉussie !!!
![](https://nantes.indymedia.org/wp-content/themes/imcpress-theme/assets/img/icons/attach.png)
Catégorie :
![](https://nantes.indymedia.org/wp-content/themes/imcpress-theme/assets/img/icons/wire.png)
Thèmes :
![](https://nantes.indymedia.org/wp-content/themes/imcpress-theme/assets/img/icons/post_tag.png)
![](https://nantes.indymedia.org/wp-content/themes/imcpress-theme/assets/img/icons/post_tag.png)
C’est en lisant un article sur Indymedia Nantes que l’idée et l’envie nous sont venus de participer à cette action : Tiens une action anti-ogm dans le Loiret! Et si on allait faire un tour pour voir de quoi il en retourne ? Aller hop, le samedi 14 Aout le rendez-vous est fixé, 14h au lieu-dit de Grantarvilliers, près de Pithiviers.
On arrive pile à l’heure… mais dès notre arrivée nous croisons la gendarmerie qui relève les plaques d’immatriculation des voitures s’arrêtant sur le parking de la salle des fêtes, ou se tient le point de départ de l’action.
La voiture des gendarmes à l’entrée du parking
Puis après quelques instants d’attente, commence le briefing dans la salle des fêtes de la commune. Nous nous préparons. Chacun recopie les numeros d’avocats. Des interventions sont faites sur comment va se passer l’action, sur la désobeissance civile, les ogm… Pour les gens peu rassurés, les consignes en cas d’arrestation ou de controle d’identité sont données. Le principal étant que nous ne devons jamais nous séparer.
Ecouter le briefing.
Une fois que tout le monde est prêt, nous commençons à nous diriger vers les voitures, tout cela sous l’oeil attentif des RG et des gendarmes, qui, il faut le dire, se font discrets pour l’instant. Bien entendu nous pratiquons le covoiturage, ce qui nous permet de nous rencontrer. Nous allons alors rouler pendant une vingtaine de minutes en cortège à travers la campagne du Loiret. Et ceci suivi de prêt par un hélicoptère.
Enfin arrivé sur le lieu. Cool pas de CRS en vue. Il y a des gendarmes, un peu plus nombreux qu’à notre point de départ, mais cela reste tout relatif, juste quelques voitures. Juste avant l’action nous nous regroupons et les dernières consignes sont données. Ce qu’il y a de bien avec les champs de maïs transgéniques c’est qu’il est entouré de maïs non OGM, ce qui fait que de l’exterieur, rien n’est visible, nous n’arrachons que les pieds contaminés. C’est peut être pour cela que l’hélicoptère de la gendarmerie sationnera au dessus du champ pendant toute l’action, sans doute en nous filmant. Ce qu’il y a de bien avec ce lieu, c’est qu’il semble fait pour les faucheurs volontaires. Et oui il y a même en parking en face de la parcelle.
La parcelle en question
Ecouter le briefing
Aller hop c’est le moment de vérité. Tout le monde s’engouffre dans la parcelle et c’est parti pour dix minutes de joie intense. Les deux cent faucheurs volontaires se mettent à l’action.
Nous avons fini de faucher et le plaisir du travail bien fait nous envahi. C’est à ce moment là que schtroumphland se met à l’action. Armé de méchantes caméras et de vilains appareils photo, nous devenons les stars du nouveau film du Ministère de l’Interieur. Pendant que certains s’amusent à nous zoomer, d’autres armés de stylos à detection automatique de faucheurs volontaires essaient de connaitre nos identités. Estimant que nous ne sommes pas de la Salsepareil, nous quittons les lieux à bord de nos voitures.
Souriez !!!
Ca y est, nous partons. Mais pas très loin, les gendarmes organisent un barrage. Et allez hop c’est parti. « Vos papiers s’il vous plait ». Et voilà comment organiser un controle d’identité sur deux cent personnes. Je peux vous le dire ça prend du temps, une bonne heure.
Ca y est le controle est fini. Nous allons alors repérer une seconde parcelle d’OGM qui se trouve quelques kilomètres plus loin. Puis nous rentrons pour un debriefing après action. Là nous parlons des suites eventuelles qui pourrait avoir lieu. On nous parle de ce que peut etre une garde à vue, quelle attitude adoptée lors d’une convocation en gendarmerie…etc…
Ensuite, (mais nous n’y étions pas, nous avions de la route… ), la décision est prise d’aller devant la gendarmerie de Pitiviers pour dénoncer publiquement à la fois la répression qu’a subi l’autre action d’arrachage de maïs dans le centre de la France (deux faucheurs ont été arrétés par les forces de l’ordre), et la collusion des pouvoirs publics avec les firmes biotechnologiques, laissant ainsi les intérêts privés ou les laisse s’imposer aux dépens de tous et de la terre…
—————————————————————————————————–
L’enthousiame que nous avons ressenti à participer à cette action n’est pas du au seul plaisir d’arracher du maïs transgénique, mais également à la manière de le faire, c’est-à-dire dans le cadre d’action de désobéissance civile. Ce type d’action, son organisation, son fonctionnement collectif nous paraît intéressant à analyser pour comprendre ce qu’il s’y joue, les affects qui s’y sont déployés, ce qui nous a paru fonctionner mais également les moments moins satisfaisants etc.
On peut découper cette action de désobéissance civile en trois grands moments ayant tous les trois la même importance : la préparation de l’action, l’action et enfin le bilan de l’action et la suite à y donner.
Ce premier temps est essentiel. Il permet de déterminer précisément l’action pour un maximum d’efficacité (finalités et modalités). Il commence de l’exposition des raisons de la désobéissance civile (le Pourquoi?). Une rapide présentation de ce qu’est la désobéissance civile, ses principes et sa méthode. Voir La désobéissance civile face aux OGM.
Ensuite, il s’agit d’expliquer l’objet de l’action. C’est le moment où l’on pose le problème politique que l’on veut mettre en avant : ici, c’est la lutte contre les OGM. Même si les participants sont déjà sensibilisés à ce problème, on resitue ici l’action d’aujourd’hui vis-à-vis du problème en développant rapidement les enjeux de ce problèmes et les arguments en faveur de cette lutte. On peut, en autres, se référer ici aux arguments avancés par un biologiste.
Enfin, sont décrits les moyens mis en oeuvre dans le cadre de cette lutte (le comment?) : On donne ici les modalités précises de l’action : déroulement de l’action, méthodes employées, consignes de sécurité ou en cas de problèmes avec les forces de l’ordre (inscription de chaque participant sur une liste, numéro de téléphone des avocats, la manière de se comporter lors d’une interpellation etc.).
Un document est à la disposition de chacun des participants rappelant ces différents points.
L’important de ce premier moment a une conséquence directe et importante sur ce que l’on fait au cours de l’action. Lors de l’action, il s’agit de mettre en oeuvre l’action définie collectivement.. Il ne s’agit donc pas de discuter, de remettre en cause la manière de procéder ou encore de redéfinir le but de l’action.On exécue ce qui a été prévu. Si ce qui a été prévu ne peut pas être mis en oeuvre, il faut alors reconstituer un espace-temps de discussion pour déterminer collectivement de nouvelles modalités d’action. Un des moyens de parer à cette situation qui « casse » l’action en deux et risque donc de réduire sa portée est d’élaborer des scénarios au cours des discussions préalables et de confier à des référents choisis collectivement la responsabilité de modifier les modalités de l’action le cas échéant. Pour l’action de désobéissance civile en elle-même, on peut se reporter à sa description et à son illustration plus haut. Nous n’y nous attarderons pas.
Malgré les apparences, ce troisième moment est lui aussi essentiel. Il permet de terminer l’action de manière collective. Même si elle est faite de manière collective, le ressenti, le sens que les participants y mettront ne peuvent qu’être individuel. Pour que l’action soit réellement collective, il faut un moment pour produire un sens collectif à cette action. Sa fonction est donc de terminer par un temps de discussion où chacun puisse faire part de son vécu, de sa satisfaction, de ses déceptions, de ses peurs, de ses interrogations. Ces discussions permettent de dégager et de formuler un bilan collectif de ce qui s’est passé en se basant sur les ressentis individuels. C’est un moment où l’on peut prendre le temps, en partant du bilan de l’action réalisée, de réfléchir à l’amélioration du dispositif mis en place, des mnières de procéder pour renforcer la prochaine fois l’efficacité d el’action. C’est le temps on où l’on tire des leçons de l’expérience véçue. C’est également le moment où l’on peut prévoir la suite à donner à la lutte politique engagée.
Galerie
Fichiers liés
- Pas de titre pour 1502
- Pas de titre pour 1503
- Pas de titre pour 1507
- Pas de titre pour 1508
- Pas de titre pour 1509
- Pas de titre pour 1510
- Pas de titre pour 1512
- Pas de titre pour 1513
- Pas de titre pour 1514
- Pas de titre pour 1515
- Pas de titre pour 1516
- Pas de titre pour 1517
- Pas de titre pour 1506
- Pas de titre pour 1518
- Pas de titre pour 1511
- Pas de titre pour 1519
- Pas de titre pour 1520
- Pas de titre pour 1521
- Pas de titre pour 1522
- Pas de titre pour 1523
- Pas de titre pour 1524
- Pas de titre pour 1525
- Pas de titre pour 1527
- Pas de titre pour 1528
- Pas de titre pour 1529
- Pas de titre pour 1530
- Pas de titre pour 1531
- Pas de titre pour 1532
- Pas de titre pour 1533
- Pas de titre pour 1534
- Pas de titre pour 1535
- Pas de titre pour 1536
- Pas de titre pour 1538
- Pas de titre pour 1539
- Pas de titre pour 1540
- Pas de titre pour 1541
- Pas de titre pour 1542
- Pas de titre pour 1543
- Pas de titre pour 1544
- Pas de titre pour 1545
- Pas de titre pour 1546
- Pas de titre pour 1547
- Pas de titre pour 1548
Quel intérêt de faire une action illégalle aussi chaude que celle-ci (vue les proçès déjà en cours) à visage découvert?
Quel intérêt d’attendre sans se masquer que les gendarmes sortent leurs caméras et appareils photos?
Face à la repression la logique c’est de prendre les précautions nécessaires pour ne pas être tracé-e-s et potentiellemnt assignables en justice.
Ah ouai j’oubliai, les citoyennistes disent que si on se masque c’est qu’on est des méchants casseurs…pff…c’est mieux d’être un-e martyr de la cause? C’est plus respectable que de risquer d’être pris pour un-e casseur-e?
C’est irresponsable de la part des organisateurs de faire venir des gens en leur demandant de rester bien à visage découvert devant les keufs pendant une action hautement illégalle comme celle là.
Très bon compte rendu de l’action anti-ogm à pithiviers. Merci et à bientôt.
….
…et, sur le site altermonde :
BAKOU , dimanche 15 août 2004
{{Salut compagnons,
D’abord une petite précision importante. Je n’ai pas la prétention de faire du journalisme. Moi, je suis un militant de base qui ne veut que livrer ses sentiments sur une action à laquelle il participe directement. Quand on est dans le feu de l’action on ne voit pas tout. On a un objectif, on le fixe, on essaie d’y parvenir avec le minimum de « dommages colatèraux » donc on a forcément des oeillères.}}
Cinq cents lascards de tous horizons ont remplis des charettes à en faire pêter les portières ! Arrivée sur zone autour de 15h30.
Ouélléllé ! Les copains de notre service de renseignement local avaient tout bon. La parcelle est ceinturée de barbelés… bon !
Devant les barbelés, c’est la galerie j’farfouille de la flicaille, faites votre choix m’sieurs dames. Du gendarme tout bleu sous képi ? Avec le maïs vert derrière, il suffit de mélanger les couleurs et on obtient du kaki, y’en a aussi ! Fouillez encore, ah v’la du gendarme mobile, avec du matos pour faire du skate-board sans s’abîmer.
Moi j’vois pas la différence entre un gendarme mobile et un gendarme qui l’est pas attendu qu’ils s’agitent tout pareil ! Mais alors la nouveauté qui vous fera prèférer Cournon et le pays de Riom, c’est que derrière les barbelés y’a les paysans collabos estampillés limagrain armés d’instruments pour le moins contondants !
Encore un bon point pour nos locaux, nous en avions été informé au briefing du service de déminage ! Comme d’hab on fait comme on a dit, tous groupir sur le chemin d’accès, et en avant on pousse sur les kakis mélangés au noirs avec quelques bleus. Ben merde, oh comment on fait dans ce jeux si y’a plus de couleurs pour se repèrer ?
Fait rien, me dit un mec derrière qui doit être arbitre de rugby, tu fais gerber tout ce qui se met devant toi ! D’accord, et c’est pour ça qui y’a aussi des journaleux qui ont valsés dans les fossés !
Hop Hop Hop ! on arrive au contact du vrai barrage. Là, c’est chaud. Un mec de l’organisation lance, « on encercle le champ » et voilà comment une dizaine de blaireaux comme moi se retrouvent isolés. Une petite erreur qui aurait pu avoir des conséquences graves à ne pas reproduire. La technique Conf’ est éprouvée, faut pas déroger.
Un pote de la Conf’ se prend une pierre dans la tronche juste sous l’oeil. Les poteaux de barbelés sont un peu gênant, on les pousse sur les zombies formatés de limagrain, ils n’en veulent pas, alors on se les refilent, avant arrière, avant arrière, ben voilà c’est tout cassé maintenant ! Malgrés les coups qui pleuvent surtout de la part des planteurs fous, le gros de nos forces de remise en ordre s’engouffre et en quinze minutes… …
Encore quelques accrochages avec les paysans génétiquements modifiés, mais bon, là, faut être honnête, si les bleus n’avaient pas été là çà aurait sûrement été bien plus saignant ! Ca me rend tout chose à moi d’être obligé de dire çà.
On reflue sur le chemin et on fait le point. Un Malaise, trois potes qui voient un peu moins bien de l’oeil droit, deux arrestations. Alors on bloque le fourgon des keufs en s’asseyant devant et derrière, avant de s’apercevoir qu’il est vide ! ! ! Putain, ils les ont arrachés par derrière et on n’a rien vu ! !
On demande à un jeune flicard trés mobile qui est dans l’ambulance au bout du champ ? Il répond que c’est un gendarme blessé ! ! ! Renseignement pris plus haut, c’est bien un gendarme, mais il n’a été victime que d’une surchauffe sous le casque ! Qu’est-ce-que j’vous avais dit au moment de Grignan avec les intermittents ? Hein j’dis pas que des conneries.
Bon on attend sur place des infos sur leur lieux de détention. Ca vient pas alors on extrapole. Riom c’est le plus proche. Convoi, bordel devant la gendarmerie ! On leur secoue un peu les grilles pour faire tomber la poussière, mais eux ils préfèraient avant, alors ils se fâchent et nous envoient des p’tits nerveux.
Merde ça sert à rien de rester là une info nous dit qu’ils sont au parquet. Départ en manif à travers Riom vers le palais de justice. On s’use les cordes vocales « libérez nos camar… »
Chiotte nouvelle info, c’est tout pas vrai, ils sont à la gendarmerie des Salins à Clermont-Ferrand ! Convoi, bordel devant la gendarmerie ! On s’use les cordes vocales « libérez nos camar… » Si si si …cette fois ils sont bien là.
Bon la gendarmerie des Salins, c’est pas n’importe quoi. Non non, c’est un élevage en batterie ! Y’en a tout partout sur plusieurs niveaux et je ne fais pas référence à leur intelligence, parce que là y’a juste un sous sol insalubre !
Pour la plupart on crève la dalle, et les quelques frites qu’un camarade de Montpellier fait circuler parmis nous est un super geste vachement sympa et apprécié. Elle est à toi cette chanson toi l’………..
On a des contacts avec les camarades qui ont fauché à Pithivier, vers Orléans, ils font un bordel devant la préfecture là haut, en solidarité et ils y en à qui vont descendre rejoindre le piquet de veille dans la nuit.
L’ami François Roux, l’avocat qui grâce à la Conf’, aux autres et à nous, a pu parfaire ses connaissances géographiques, nous dit que nos pt’its gars à l’intèrieur ont un moral d’enfer et nous entendent. Alors on gueule à s’en faire sortir les yeux de la tête… en même temps que les postillons !
Comme d’hab le piquet de veille se met en place et les locaux se chargent de ravitailler nos potes afin q’ils ne soient pas empoisonnés pendant la nuit par les gendarmes. Ceux-ci ayant le teint blaffard aprés leur relève on à des inquiètudes sur ce qu’ils bouffent !
Bon pour Mine et moi, co-voiturage oblige, ils faut qu’on redescende vers l’Ardèche…
A cette heure, je ne sais pas encore si les camarades ont été relachés.
A bientôt pour plus d’infos (clin d’oeil, j’espère que le site de construire un monde solidaire sera rapidement mis à jour, because j’étais à deux doigts de partir à 600 bornes à St pé le 8 aôut, et j’ai bien failli me les mettre dans le cul.)
{{Bakou,
coordinateur Scène Rebelle}}
– sources : http://www.altermonde.levillage.org/quoideneuf.php3
Bonjour,
C’est une action à faire dans le Finistère
G.Q.
http://kraken.art.site.voila.fr/
Bonjour,
Pour répondre à Babybrul, je lui ferai remarquer que les faucheurs avant d’agir sont conscients des risques qu’ils encourent, support oral, support papier, et ils signent pour prouver qu’ils ont pris connaissance de tout cela.Nous sommes adultes, majeurs, heureusement pas tous vaccinés(!!), mais nous ne sommes pas débiles et quand tu vois qu’il y a des gens qui ont traversé la France dans le cas de Verdun ou fait un bon millier de kms pour le cas de Pithiviers et Clermont, avec les frais que ça engage, tu dois quand même réaliser que ce n’ai pas un coup de tête, ni une action menée à la va vite.
Pourquoi à visage découvert???Mais parce que ,nous revendiquons nos fauchages, nous voulons être entendus, nous n’avons pas honte d’être des désobéissants civils et nous assumerons les conséquences de nos actes car nous ne sommes pas des irresponsables, nous le faisons sciemment, consciemment, volontairement.Je trouve injuste de ne pas être entendu par les autorités,qu’on accepte pas de lancer un débat national(oups pardon y en a eu un via Internet et encore je n’ai jamais réussi à l’ouvrir!!!Tu parles d’une démocratie!), un référendum….LES OGM ON EN VEUT PAS ET CE NE SONT PAS LES AMERICAINS,L’OMC ET TOUT CES GENS TORDU QUI NE PENSENT QU’AU POGNON QUI NOUS L’IMPOSERONS-
Je suis convaincue que ceux qui critiquent les actions anti ogm derrière leur écran télé en regardant, bien planqués dans leur pantoufles, le journal de 20h seront les premiers à porter plainte et à gémir quand éclateront les premiers scandales sanitaires lié à la consommation d’ogm.A bon entendeur….
Cher Babybrul,
Chacun son mode d’action.
Il reste actuellement une cinquantaine de parcelles à faucher. Tu trouveras leur adresse sur le site du ministère de l’agriculture. Après tu te renseignes dans les communes concernées pour trouver la parcelle précise, mais c’est en général pas trop difficile.
Moi, ça ne me pose aucun problème que tu ailles les faucher nuitamment et clandestinement.
Ce n’est pas le choix fait par les participants aux actions de Menville de Marsat et de Greneville.
Comme cela a été dit avant moi chaque participant savait où il était et ce qu’il faisait et les risques q’il assumait.
Par ailleurs, je trouve très méprisante ta vision du monde partagé entre méchants organisateurs manipulateurs et pauvres faucheurs manipulés.
Deux philosophies de l’action :
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9sob%C3%A9issance_civile
http://fr.wikipedia.org/wiki/Action_directe_%28th%C3%A9orie_politique%29
La question importante là est celle de la loi : vise t’on à la dénoncer et/ou à la faire changer ?
A l’attention de Gilbert Quelennec,
tu connaitrais donc des parcelles OGM en Bretagne????
Par quels moyens pourrions nous savoir??
je retire « irresponsable » pour qualifier les initiateurs de cette action illégalle à visage découvert.
En effet si les participant-e-s sont pleinement informés par les organisateurs et conscients des risques judiciaires auxquels ils/elles s’exposent bien inutilement, et bien ils/elles sont bien assez grand-e-s pour le choisir.
A la place de « irresponsable » je dirais donc « stupide ». Chercher à devenir des martyrs pour infléchir le gouvernement n’a aucun intérêt.
Chercher à infléchir le gouvernement tout cours n’a pas d’intérêt.
A la stratégie de « désobéissance civile » on peut préférer l' »action directe », comme dit plus haut, illégale, consciente, sans se faire identifier et prendre, sans pleurnicher devant les autorités.
A chacun-e de voir ce qui a le plus de sens pour lui/elle-même et ce qui change vraiment sa vie.
C’est une position philosophico-politique qu’on peut comprendre. Seulement, dans les faucheurs volontaires, ce n’est pas la seule : un certain nombre croient dans la désobéissance civile car ils pensent qu’infléchir le gouvernement à de l’intérêt. En fait, certains sont même élus (j’ai les noms)
Pour Babybrul,
Ton site est moitié morbide, moitié violent, tout du moins agressif.
Je comprends que tu ne conçois pas notre mode d’action qui est complètement pacifiste-Malgré ce que certains reportages laissent entendre en nous qualifiant d’hystériques-Il faut effectivement avoir fauché pour constater que des familles entières sont présentes avec enfants, grands-parents, ados, chiens etc……
Balade dominicale quoi…Tiens qu’est ce qu’on fait ce WE???Et si on allait piétiner le champs du voisin pour lui faire comprendre à lui et aux autres que c’est pas la peine d’insister les Français ne veulent pas être génétiquement modifiés!
Etre cagoulé, agir la nuit, cracher, vomir….facile….mais es-tu vraiment sûr de ne pas être pleurnichard???
Nous ne sommes pas du tout sur la même longueur d’onde, la violence appelant la violence, l’agressivité n’étant pas notre fort-Et la lâcheté encore moins!
Je suis retournée voir ton site à tête reposée et je crois que ce ne sont que quelque mots par ci par là qui m’ont sauté aux yeux comme « mort mouvance », « violences policières » « j’ai voulu bruler le ministère de la culture »(ou un truc comme ça) et puis ce visage cagoulé affreux qui fait peur comme tout ce qui est cagoulé….Ton site n’est pas si violent que ça…au temps pour moi.
teravivre.
ici on peut peut voir et entendre la Mémée qui veut elle aussi participer à la lutte anti OGM :
http://www.dailymotion.com/relevance/search/rictus/vide…ucher