Appel urgent : au 40Ème jour de la grÈve de la faim massive des palestiniens, plaidez en faveur d’un embargo militaire sur israËl
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Thèmes : Anti-répression
Le Comité National palestinien BDS appelle ses soutiens à engager une action urgente au 40ème jour de la Grève pour la Dignité (vendredi 26 mai) pour plaider en faveur d’un très large embargo militaire sur Israël.
Des centaines de prisonniers politiques palestiniens approchent maintenant de leur critique sixième semaine de grève de la faim et ils ont lancé un appel urgent à la solidarité internationale. Alors qu’il atteignent le 26 mai le 40ème jour de leur courageuse Grève pour la Dignité, le Comité National palestinien BDS (BNC) appelle à l’intensification des campagnes mondiales de Boycott, Désinvestissement et Sanctions pour amplifier les réclamations justes et légitimes des prisonniers.
AGISSEZ MAINTENANT. Cliquez ici ou voyez plus bas quelques idées sur ce que vous pouvez faire.
En particulier, le BNC appelle à une action internationale immédiate pour organiser un large embargo militaire sur Israël, semblable à celui qui avait été imposé dans le passé contre l’Afrique du Sud de l’apartheid. Les institutions internationales – y compris les banques, les entreprises militaires privées, les centres de recherche, les universités et les gouvernements – doivent cesser de donner du pouvoir à l’appareil militaire et de sécurité d’Israël et arrêter de faciliter le développement de la technologie militaire israélienne. Tant que les liens avec l’armée sont maintenus, la communauté internationale envoie en effet à Israël un message clair d’approbation à ce qu’il poursuive ses graves violations du droit international, y compris ses violations des droits fondamentaux des prisonniers.
C’est un moment critique – à chaque heure qui passe, les grévistes de la faim palestiniens risquent la mort. Leur santé se détériore rapidement tandis qu’ils maintiennent leur engagement à affirmer leur dignité et à acquérir leurs droits internationalement reconnus. Un très large embargo militaire sur Israël est attendu depuis longtemps et il est plus urgent que jamais.
Les Palestiniens se sont retrouvés réunis dans un soutien remarquablement fort de la Grève de la Dignité. Dans l’histoire de la Palestine, il y a eu deux grèves générales massivement suivies. La grève générale de lundi 22 mai a été la plus importante depuis la première Intifada (1987-1993). Des rassemblements et des actions inventives se produisent tous les jours dans les camps de réfugiés de la région. Ceux qui vivent sous occupation armée israélienne manifestent aussi dans les rues, coupant les routes réservées aux seuls colons juifs, mettant travail et activités professionnelles au point mort et refusant l’entrée des produits israéliens dans les supermarchés. A travers les tentes de la solidarité, le slogan « boycottez votre geôlier » retentit fortement.
Une action internationale est nécessaire pour soutenir et maintenir ces formidables mobilisations populaires auxquelles Israël a répliqué de façon prédictible en utilisant la force brutale militaire et la répression. Au moins un manifestant, Saba Abu Ubeid, 23 ans, a été tué par un sniper israélien. Lors d’une marche de solidarité, un deuxième jeune homme a été tué d’une balle dans la tête par un colon israélien.
AGISSEZ pour soutenir la Grève de la Dignité. Il y a plein de façons d’agir.
Le 26 mai, 40ème Jour de le Grève de la Dignité :
- Rejoignez la campagne sur le réseau social #BDS4DignityStrike. Partagez largement cette image en utilisant le hashtag #BDS4DignityStrike.
- Organisez l’accrochage d’une banderole ou une action de rue dans votre communauté ou sur votre campus pour éveiller l’attention sur la Grève de la Dignité et appelez à un embargo militaire. Utilisez #BDS4DignityStrike pour partager les photos de votre action.
- Faites votre recherche et lancez une campagne de désinvestissement. Votre banque ou votre fond de pension sont susceptibles de collaborer avec les entreprises militaires israéliennes. Poussez les à se désinvestir.
- Démarrez une campagne pour que votre université coupe tous ses liens avec l’industrie militaire israélienne. Les universités mènent souvent des recherches militaires communes ou à double usage avec Israël ou avec des fabricants d’armes qui fournissent l’armée israélienne.
- Écrivez à vos élus, aux organismes multilatéraux et à l’ONU pour soulever la question de la Grève de la Dignité et organiser des pressions pour exclure des contrats les entreprises militaires israéliennes et finir par imposer en embargo militaire sur Israël.
- Créez votre propre action en lien avec BDS. Ne vous limitez pas à cette liste.
Le Comité National palestinien BDS (BNC) réaffirme encore et toujours son total soutien à la Grève de la Dignité. Nous appelons les gens de conscience et les associations de citoyens à agir de toute urgence, en généralisant et en intensifiant des campagnes d’embargo militaire en tant que moyen efficace et non-violent de faire rendre compte à Israël selon le droit international et de mettre fin à sa mortelle impunité.
Le Comité National palestinien BDS (BNC) est la plus importante coalition de la société civile palestinienne. Il conduit et soutient le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions. Allez sur notre site (http://www.bdsmovement.net) et suivez nous @BDSmovement (https://twitter.com/BDSmovement)
Source : bdsmovement
Traduction : J. Ch. pour BDS France
C’est un peu complqiué de valider cet article car les prisonniers plestinniens ont arrêté la grêve le depuis le 27 mai. Voir par exemple https://secoursrouge.org/Palestine-Fin-de-la-grande-greve-de-la-faim-des-prisonniers-palestiniens
Du coup je comprends pas trop que cet article soit publié sans en parler du tout, ni modifier l’information. Ce qui fait que si on le valide comme ça, il devient faux…
Je sais pas ce qu’en pensent les autres modos ?
Cet article était écrit avant la fin de la grève, et on ne sait pas encore ce qui a été vraiment obtenu.
Le mieux serait de le mettre en débat jusqu’à plus d’informations.
Alors mettons le en débat…