[rennes – banquet/carnaval nddl] quand on arrive en ville…. (6 février 2016)
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Category: Local
Themes: Actions directesResistances
Places: Rennes
Des artices de la presse mainstream :
Manifestation à Rennes : cinq interpellations, nombreuses dégradations
Un “carnaval-manifestation” anti Notre-Dame-des-Landes s’est déroulé samedi à Rennes. Le parcours a été émaillé de dégradations et d’affrontements avec la police. Cinq personnes ont été interpellées. Un policier a été légèrement blessé.
Des vitrines cassées. Des façades taguées. Des passants aspergés de farine et de peinture. Des badauds suffoquant sous le gaz lacrymogène. Le centre-ville de Rennes avait plus des airs de guerrilla que de carnaval, samedi après-midi.
C’était pourtant un “carnaval-manifestation” qui était organisé par les opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Tout avait bien commencé avec un banquet bon enfant auquel participaient même des familles.
Jusqu’à ce que le cortège (plus de 800 personnes selon la police, 1000 selon les manifestants) se mette en ordre de marche. Direction l’esplanade Charles-de-Gaulle.
“Un maximum de bruit”
Dans la foule, des masques colorés, d’autres plus inquiétants, comme ceux figurant des singes surexcités. Un leader a appelé à “former des équipes qui [feraient] un maximum de bruit, et ne lancer que de la farine et de la peinture”.
Il a invité également “l’équipe noire (la police) à participer, tout en proscrivant les tirs de flashball”.
Les forces de l’ordre quadrillaient la place du Parlement. 220 policiers ont été mobilisés pour l’occasion.
Nombreux murs tagués
Dès le début du cortège, l’ambiance est montée d’un cran. Des passants ont été aspergés de farine et de peinture. Des manifestants ont profité du “carnaval” pour se déguiser et maculer anonymement les façades de commerces et de maisons particulières.
Les échauffourées ont alors commencé avec les forces de l’ordre. Rue Baudrairie, les accès aux quais étaient bloqués. Des dizaines de badauds ont été touchés par des gaz lacrymogènes.
Arrivés sur les quais, des individus ont cassé les vitrines de compagnies d’assurances, d’agences immobilières et de banques. De la rue Hoche à l’esplanade Charles-de-Gaulle, de nombreux murs ont été dégradés, comme ceux des Champs-Libres.
Affrontements
L’esplanade Charles-de-Gaulle a été le théâtre d’affrontements entre les manifestants et les forces de l’ordre. Les uns lançant des projectiles, les autres ripostant au flash-ball et au gaz lacrymogène.
Selon la préfecture de police, les “policiers ont dû empêcher l’entrée d’une dizaines de manifestants” dans le centre commercial Colombia. Avant que le cortège se disperse, un char de carnaval a été brûlé sur l’esplanade. Il était truffé de pétards et de projectiles légers.
La Maire condamne les violences
En début de soirée, le trafic des bus a repris. Les stations de métro République et Charles-de-Gaulle ont été rouvertes.
La Maire de Rennes Nathalie Appéré a réagi par voie de communiqué : “Je condamne avec la plus grande fermeté les actes de violence et de vandalisme perpétrés ce samedi après-midi à Rennes. Je tiens à exprimer tout notre soutien aux commerçants victimes de lourdes dégradations, ainsi qu’aux nombreux Rennais qui ont été témoins de ces violences inadmissibles.”
le mensuel de rennes, 06/02/2016 à 19h13
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Rennes : grosses dégradations lors du carnaval anti-aéroport Notre-Dame-Des-Landes
Organisé par un collectif opposé au projet de l’aéroport Notre-Dame-Des-Landes, le carnaval protestataire qui a défilé dans les rues de Rennes a dégénéré. De nombreuses vitrines ont été dégradées et taguées en centre-ville. Des échauffourées ont eu lieu entre émeutiers et forces de l’ordre.
15h : départ du défilé
Peu après 15h, le défilé festif est parti de la place du parlement.
16h : premières dégradations
Arrivé à hauteur de la place de la République, des vitrines de banques et d’assurances sont taguées et des vitres cassées. Après les jets de farine vers les badauds, ce sont des oeufs et de la peinture que jettent les manifestants sur les journalistes, les forces de l’ordre et les vitrines.
17h : des dégâts importants et des interpellations
Après les gaz lacrymogènes, les forces de l’ordre chargent les émeutiers. Plusieurs d’entre eux sont interpellés. Le centre-ville commence à découvrir les dégâts occasionnés. Les transports en commun sont fortement perturbés. […]
Un arrêté du Préfet
Les autorités craignaient que le rassemblement ne dégénére comme le 25 janvier où une centaine de militants anti-aéroport NDDL avait tagué la mairie de Rennes après s’être réunis. Afin de prévenir tout risque de débordement le préfet d’Ille-et-Vilaine avait pris vendredi un arrêté “interdisant le port ou le transport de tout objet pouvant servir d’arme”.
france3 bretagne, 06/02/2016 à 18h04
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Notre-Dame-des-Landes : “défilé carnaval” anti-aéroport à Rennes
Masques de carnaval, foulards, marionnette de Manuel Valls… Près de mille personnes ont manifesté cet après-midi. Des incidents ont eu lieu.
Près d’un millier de personnes déguisées, 750 selon la préfecture, ont manifesté samedi après-midi au centre-ville de Rennes contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et contre l’état d’urgence, les forces de l’ordre intervenant avec des tirs de grenades lacrymogènes au milieu de la foule des promeneurs du week-end, a constaté une journaliste de l’AFP.
Arborant des masques de carnaval ou des foulards autour de la tête de couleur bariolée ou en habits sombres, les manifestants ont défilé avec des marionnettes géantes, dont une représentant le Premier ministre Manuel Valls armé d’un pistolet. Accompagnés de percussions, ils ont scandé “Vinci (nom du concessionnaire du projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes, ndlr), dégage, résistance et sabotage”.
Le défilé s’était ébranlé derrière une banderole “Quand on arrive en ville”, en référence à une chanson de Daniel Balavoine, après un rassemblement-banquet devant le Parlement de Bretagne, avec la participation de membres de la Confédération paysanne.
Un important dispositif de forces de l’ordre, avec un hélicoptère en survol, encadrait la manifestation dont les organisateurs, opposants en Ille-et-Vilaine à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, avaient souligné leur intention que le défilé reste bon enfant et leur volonté de ne jeter “que de la farine”.
Après avoir effectivement jeté de la farine en direction des passants à proximité ou des journalistes, des manifestants ont lancé quelques oeufs, dont certains remplis de peinture, sur les forces de l’ordre, et tagué quelques inscriptions. Les forces de l’ordre sont alors intervenues par des tirs de grenades lacrymogènes, en plein quartier commercial du centre-ville, à proximité immédiate des quais de la Vilaine, au beau milieu des badauds, des promeneurs en famille ou des clients des magasins environnants.
Interrompus en 2012 lors d’une première tentative d’expulsion, les travaux de l’aéroport, à 15 kilomètres au nord de Nantes, n’ont pas repris.
lefigaro (afp), 06/02/2016 à 16h57
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500 à 600 militants ont défilé entre la place du Parlement et les quais, taguant la plupart des murs etr des vitirines sur leur passage. Place de la Réupublique, ils ont été refoulés à coups de gaz lacrymogène lorsqu’ils ont voulu rejoindre l’hôtel de ville. Le gros des manifestants a rejoint l’espalanade de Gaulle, en continuant de s’en prendre aux vitrines: celles d’une agence immobilière et d’une banque ont été brisées.
Ouestfrance, 06/02/2016 à 17h32
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Ouf, tant qu’on ne touche pas aux capitalistes de la rue de la soif…
Ce samedi, à Rennes, nous avons montré une nouvelle fois que la mobilisation contre l’aéroport de Notre Dame de Landes et le soutien sans faille aux habitant-e-s de la ZAD ne faiblissait pas !
Plus d’un millier de personnes, de tous horizons, étaient présentes cet après-midi au départ de la déambulation carnavalesque qui clôturait le banquet magnifiquement organisé le midi Place du Parlement.
C’est donc un cortège festif, costumé et bigarré qui s’est engagé dans les rues rennaises pour réaffirmer son opposition à Vinci et son monde, ainsi qu’à l’état d’urgence, ressuscitant la tradition des carnavals populaires. Le carnaval a ainsi reçu sur son passage de nombreux témoignages de sympathie.
Malgré la présence policière massive, gardes mobiles à tous les coins de rues, hélicoptère au dessus de nos têtes, le cortège a réussi à rejoindre la place de la République, malgré le harcèlement de la police qui aurait voulu repousser le défilé aux marges de la ville, pour qu’il ne vienne pas taquiner le capitalisme dans le centre commerçant.
Place de la République, l’Etat policier a montré son vrai visage, n’hésitant pas à gazer dans un même ensemble manifestant-e-s et passant-e-s effrayé-e-s par la violence de la charge. Belle illustration de la violence d’un Etat, qui sous couvert d’état d’urgence et de lutte antiterroriste, n’hésite pas à attaquer la population qu’il prétend protéger !
Toute la fin de la manifestation a connu le même harcèlement sous les gaz lacrymogènes et les tirs de flashball, se soldant par des arrestations.
Nous exigeons la libération immédiate de tou-te-s les camarades arrêtés !
Ce samedi 6 février à Rennes, le NPA était présent aux côtés des opposant-e-s à l’aéroport de Notre Dame des Landes, comme il le sera aussi à Nantes le 27 février.
Aujourd’hui plus que jamais, dans un contexte tendu où la justice bourgeoise a validé les expulsions des habitant-e-s historiques, où ce gouvernement bafouille lamentablement son soutien à Vinci et au capitalisme, où les grands projets inutiles ne cessent de se multiplier, le NPA le réaffirme comme il l’a crié dans les rues de Rennes cette après-midi :
La ZAD vivra, la ZAD vaincra !
http://anticapitaliste-35.org/Grand-carnaval-de-Rennes-pour-la.html
Créativité, détermination et bonne humeur étaient au rendez-vous au Karnaval pour la victoire de la ZAD et contre l’état d’urgence à Rennes.
Tritons, salamandres, vaches volantes, renards, hérissons, ours blancs, banquiers, cochons et même Valls parsemaient la place du Parlement en plein banquet sous les doux bruissements d’un hélicoptère.
Départ à 15h du joyeux cortège pour une coloration de la ville entre batailles de farine, peinture et confettis.
Arrivé place de la République la police sort les crocs, une pluie de gaz lacrymo s’abbat sur la foule embrumant dans une même vague les passants, bars et restaurants.
Perdus et essouflés dans un nuage irritant nous sommes quelques personnes à se réfugier dans un porche avec une vieille dame qui passait par là.
Quelques gouttes de sérum phy et retour dans le cortège qui ne se laisse pas impressioné, direction la gare.
La bac entame alors des poussées offensives en petits groupes, carnavaliers de tous âges sont mis en joue et menacés au lanceur de balle de défense, certains sont violemment repoussés (voir le témoignage d’une manifestante, matraquée alors qu’elle retournait à sa voiture https://nantes.indymedia.org/articles/33259#comment-275569).
La manif est alors bloquée par une nouvelle vague de lacrymo à côté des champs libres, tout le monde se rabat esplanade Charles de Gaulle alors que la police encercle peu à peu la foule tout en continuant gazages et menaces.
Départ sans plus attendre avant que la nasse ne se referme
Plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés place du parlement de Bretagne à Rennes, pour un carnaval contre l’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes.
Ils se sont rassemblés aux environs de midi pour un banquet, puis sont partis en cortège dans les rues de Rennes.
Les Gendarmes Mobiles et CRS étaient présents en quantité impressionnante. Plusieurs salves de grenades lacrymogène ont été tirées place de la République, alors que de nombreuses personnes n’ayant aucun rapport avec la manifestation étaient présentes. Je n’ai pas pour habitude d’écrire mon ressenti personnel sur les interventions de ce type, mais les jets de ces grenades étaient cet après-midi totalement inconsidérés. La majorité des personnes touchées étaient des enfants, des femmes enceintes, des personnes âgées, plus généralement les personnes présentes « au mauvais endroit, au mauvais moment.
Pour avoir assisté à des manifestations similaires (Rennes, Nantes,…) sans « sécurisation » particulière, l’ambiance n’est pas du tout la même, et je reste persuadé qu’il n’y aurait pas eu autant de casse si le dispositif avait été plus léger. Les consignes n’étaient visiblement pas d’apaiser le climat.
Totalement aveuglé, je me suis retrouvé dans un angle de République, affalé à côté d’un enfant dont l’âge ne dépassait pas les 10 ans, en pleurs et panique totale. Il attendait son bus avec sa mère et avait perdu cette dernière lors des lancés des premières grenades.
Cette ambiance anxiogène n’a évidement pas calmée les manifestants. Ils ont continué leur déambulation pendant près de trois heures.
http://emmanuel-brossier.com/rennes-carnaval-contre-laeroport-de-notre-dame-des-landes/
Encore un commentaire avec des photos de Taranis News, ça commence à être vraiment fatigant. Le mec qui signe les photos en revend à la presse et se fait passer pour un sympathisant (paie ton sympathisant qui fait à la fois des photos de nos manifs et à la fois de celles de la fnsea). Ça fait plusieurs fois que j’entends des personnes dire qu’on va finir par virer Taranis News de nos manifs, eh bien faisons-le ! On pas besoins de ces pourris qui se font du blé et de la nororiété sur le dos de nos luttes…
Comme je n’ai pas envie d’argumenter 10 ans, je renvoie à un article déjà paru ici : https://nantes.indymedia.org/articles/30829
aux modos : je pense que vous pouvez virer le commentaire où il y a les liens vers les photos, dans la mesure où un des liens renvoie vers le site qui sert au photographe à se faire de la pub ! En plus y a assez de photos dans l’article, n’en déplaise à Taranis, on sait faire nos photos nous-même !
Samedi 6 février à Rennes se tenait un carnaval « pour la victoire de la Zad et contre l’état d’urgence ». Un millier de carnavaliers déguisés se retrouvaient pour un banquet au coeur du centre-ville. Chars, déguisements, tracteurs, tout était prêt pour une après-midi festive… jusqu’à ce que surgisse l’équipe bleu marine.
Quelques participants ont écrit à lundimatin afin de donner leur version déroulement de la journée.
https://lundi.am/Carnaval-a-Rennes-l-equipe-bleue-disqualifiee
en plus ses photos sont sous copyright : http://kevin-niglaut.com/pages/contact-informations/
Devant le plébiscite général (et parce que ça nous reloute aussi), un commentaire ne contenant que des liens vers une agence de presse a été caché. Ben oui kevin, entre racoler pour le point ou changer le monde faut choisir.