Les passantEs de la place Héraklès ce lundi matin pourront en témoigner : pas besoin de juge ni de flics pour que les squateureuses toulousainEs se mettent au boulot dès 8h dans l’intérêt général. Les brutalités, le vandalisme et les expulsions perpétrées par les keufs et leurs divers commanditaires y suffisent largement.

Ils veulent nous contrôler : soyons imprévisibles !

Le taf en question, expédié en moins de 5 minutes, consistait à tendre 30m de chaînes entre des poteaux et à décorer le tout avec quelques banderoles et un peu de peinture blanche.

Comme quoi, c’est possible de s’organiser et de résister à pas nombreuxsEs, de pas laisser sans réponse des trucs aussi ignobles que terroriser les gens chez eux en pleine nuit avant de les foutre à la rue quand c’est pas en les défigurant.

L’action a aussi servi de joyeux défouloir, l’occase de mettre des graviers dans cette machine à ennui qui nous écrabouille, de faire quelque chose de notre rage, et surtout de faire tout ça ensemble. Parce que résister, même quand on n’est qu’une poignée, c’est aussi se faire plaisir.

Comme l’a très bien résumé un papa qui passait là, trainant son enfant à l’école :
– Ils font quoi les gens là ?
– Des betises !

VOUS NOUS EXPULSEZ, ON SQUATTE VOTRE QUOTIDIEN !

On a même trouvé une vidéo qui traîne : http://www.dailymotion.com/embed/video/x3d2gkv

(Source : IAATA)