Les récentes révélations des archives soviétiques et des pays de l’est le prouvent sans discussion : le communisme et le nazisme sont de même nature. Les deux idéologies, d’après l’historien Alain Besançon, se donnent comme objectif de parvenir à une société parfaite en arrachant le principe mauvais qui lui fait obstacle. D’un côté, les « races inférieures », de l’autre les « capitalistes » et assimilés. Pour créer l’homme nouveau, les deux régimes n’hésiteront pas à légitimer le meurtre de masse, à déporter les peuple, à affamer des régions entières.

Communisme, nazisme, touts les régimes totalitaires usent des mêmes méthodes. Embrigadement des jeunes, propagande dès l’école, militarisation de la société, culte de la personnalité du chef, suppression des libertés individuelles, traque systématique et sans scrupule des opposants, répression aveugle et sans pitié, etc. L’objectif : asservir complètement le peuple, pour en faire ce que l’on veut. Le résultat, on le connaît…

Les grands esprits se rencontrent … les grands criminels aussi !
Dès la fin de la guerre d’Espagne en 1939, nazis et communistes se rencontrent avant de passer des accords politico-militaires. Le pacte germano-soviétique est signé le 24 août 1939, en présence d’Adolf Hitler et de Molotov, bras-droit de Staline.
Les nouveaux alliés envahissent quelques jours plus tard la Pologne et la martyrisent. La Gestapo et le NKVD échangent leurs informations pour traquer les élites et tous les patriotes polonais et baltes, puis finlandais et roumains. En occident, les partis communistes obéissent à la nouvelle ligne de Staline et sabotent l’outil de production militaire.

Bien après la guerre, Staline faisait encore déporter des juifs
En 1942, une note interne du comité central, commandée par le maître du Kremlin, deénonce « la place dominante des juifs dans les milieux artistiques, littéraires et journalistiques ». En 1949, Staline ordonne l’arrestation et la déporation de centaines d’intellectuels juifs, coupables d’alimenter la propagande anti-soviétique. Le prétendu « complot des blouses blanches » contre les dignitaires du régime visera à mener une nouvelle purge sanglante contre les juifs, que seule la mort du dictateur en 1953 évitera.

Deux poids deux mesures ?
Aujourd’hui pourtant, force est de constater que le traitement qui est consacré aux deux régimes dans les médias est loin d’être équivalent. Pour ces 7 dernières années, « le monde » a consacré 480 articles au nazisme (dont on parle depuis 50 ans), et seulement 7 au communisme (dont on parle depuis la chute du mur de Berlin). Auschwitz a fait l’obet de 105 articles, et pas un seul n’a été consacré au génocide de la paysannerie ukrainienne qui a fait 6 millions de morts. Pourquoi cet incroyable silence ? Pourquoi cet intolérable indulgence à l’égard du communisme ?