Quand la police nantaise travaille avec des groupes violents d’extrême droite
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Action Antifasciste NantesCatégorie :
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AntifascismePoliceLieux :
NantesPlusieurs témoignages sur la manifestation du 1er novembre à Nantes contre les violences policières et en mémoire de Rémi Fraisse :
– Nantes 1er novembre : L’extrême droite complice de la police
– Que s’est-il vraiment passé autour de la manifestation à Nantes le 1er novembre 2014?
– Attaques de fafs le 1er nov à Nantes
ça ne prouve pas le « travaille avec » mais juste une extrême tolérance bienveillante…
Ce n’est pas de l’ironie, les mots ont encore un sens, surtout quand on veut déconstruire les rapports sociaux de domination plutôt que de seulement cibler des acteurs…
Disons que c’est l’extrême droite qui travaille avec la police plutôt que l’inverse. Néanmoins, quel est l’utilité d’énoncer ces »rapports sociaux de domination », sans considérer par qui ils sont maintenus, c’est à dire par ici la police et leurs supplétifs.
C’est bien de partir dans une prose post-moderniste, en s’attachant plus à la manière dont on parle des choses qu’à ce qu’elles sont, mais pour comprendre le problème qu’on a avec la police et leurs alliés et comment s’en prémunir, cette rhétorique est à peu près inutile. Le matérialisme sera toujours plus pertinent dans une lutte sur le terrain que ce genre d’analyse post-structuraliste, qui est très agréable en bonne compagnie, mais à peu près sans valeur en dehors de discussions de salon sur »comment envisager l’oppression policière et fasciste de manière discursive ».
La police et l’extrême droite ne sont pas que des »acteurs » qui… seraient quoi au final? Manipulés par des grands méchants qui ne se mouillent pas? Ce sont pourtant bien, dans la réalité et pas dans des analyses langagières, les forces qui maintiennent sur le terrain les rapports sociaux, tout en en profitant. La plume et l’épée ne s’opposent pas… elles sont dans les deux mains des mêmes oppresseurs.
Occupons-nous déjà de contrer sur le terrain les stratégies et tactiques des flics et de leurs alliés, ensuite on aura tout loisir d’entamer une analyse heuristique sur le rapprochement entre extrême droite et forces de police, ce pour une meilleure épistémologie de la répression et une subversion de la réalité oppressive, dans la symbolique du biopouvoir politique où police et extrême droite ne sont que des expressions singulières du particularisme de la domination sociale.