Le principal reproche que font les capitalistes au gouvernement actuel est le rythme des attaques contre les travailleurs. Un budget de rigueur « historique », des licenciements dans l’industrie, des attaques contre les fonctionnaires ne suffisent pas à la classe bourgeoise. Les travailleurs devraient travailler plus et plus longtemps pour « alléger le coût du travail ».

En comparant avec l’Espagne, le Portugal ou la Grèce, les travailleurs gardent leur emploi contre des concessions énormes. La pression du chômage sur les travailleurs, qui atteint 25% en Espagne, permet aux capitalistes de baisser les salaires, de détruire les conquêtes sociales contre un sursis dans l’emploi.

En appliquant une offensive contre les travailleurs, les capitalistes augmentent l’exploitation. La hausse de la rentabilité des capitaux, la « compétitivité » détruisent les conditions de travail et les conquêtes sociales.

La crise est payée par les travailleurs. Les actionnaires, les grands patrons et les banquiers continuent d’engranger des revenus très élevés. L’enrichissement de la minorité capitaliste dépend du niveau d’exploitation qu’elle impose à la classe ouvrière. Aucun « intérêt commun » ou « intérêt de la France » ne peut imposer aux travailleurs de renoncer à leurs intérêts de classe pour que les capitalistes puissent prospérer.

La riposte des travailleurs est nécessaire contre les attaques du gouvernement en cours et à venir. Dans ce mouvement de lutte pour les travailleurs et leurs conditions de vie, la dénonciation du capitalisme doit s’exprimer.

Contre toutes les dégradations des conditions de travail et de vie
Hausse des salaires, des pensions de retraites et des minimas sociaux
Répartition du travail entre tous les travailleurs au chômage ou travaillant
Interdiction des licenciements
Expropriation des grandes entreprises sous le contrôle des travailleurs
Planification de la production en fonction des besoins de la population et non plus des profits des capitalistes
Pour le socialisme !