La confrontation des ignorances
Le partage des incompétences
C’est ce qui fait les prophètes
C’est le lit des provocations policières, les plus bêtes
Comme l’affaire Sacco et Vanzetti (1920), fut instrumentalisée
Par la gauche américaine, qui sut l’utiliser
De même, l’affaire Julien Coupat et Yldune Lévy (2008), fut fabriquée
Par la police française de Sarkozy, c’est prouvé!
Il faut du temps pour établir l’innocence
Persécutée, par une instrumentalisation de grande violence
J’avais dit très clairement, en son temps, avec insistance
Dans une série de Pat dit l’invité sur « hiway.fr », le complot policier
Dont le couple Coupat-Lévy était prisonnier
Tous les faits divers ou sociaux
Peuvent être instrumentalisés par les services spéciaux
De tous les pouvoirs en place
Qui en utilisent les traces
Et n’importe qui peut devenir
Un coupable idéal, à bien tenir!
Mais si je sympathise avec l’anarchie
Je ne suis d’aucun parti
Je ne suis d’aucune idéologie
De ce fait, personne ne me lit
C’est justement ce qui permet le dit
Je suis une sorte d’insignifiance
Ce qui me protège de toutes les vengeances
Un vaurien, qui met son grain de sel
Là où il le peut, de quoi il se mêle?
Si vous saviez
Comme je suis impécunieux
Envers moi, vous n’auriez
Plus aucun air envieux
Nos sociétés sont toutes militaires
Nos sociétés sont toutes policières
Toutes nos actions sont militarisées
Toutes nos pensées sont programmées
Rien ne change jamais vraiment
Le principe reste le même, c’est toujours comme avant!
Il faut calmer les populations
Avec des boucs émissaires
Pour cacher les vilaines affaires
Et ainsi ne plus y porter aucune attention
Les Clinton, Strauss-Kahn, Delarue, Amstrong
Qui sur le ring, attendent le gong
Ce sont des serviteurs de l’Etat
Grâce à eux, on évite le vrai débat
C’est toujours le coup de piolet
Qui bien sûr, cache toute la forêt!
A une seule personne n’incombe pas la corruption
Elle est à la vie spectaculaire, toute une organisation
Dans le sport, la politique,la radio, le cinéma, la télévision
C’est une seule et même mafia
De réseaux qui se côtoient, pouah!
Et qui parfois divorcent, parfois se marient
Selon leurs intérêts, cela pleure ou cela rit
La vie spectaculaire est réactionnaire
La vie sociale est révolutionnaire
Ainsi la méthode de fracturation hydraulique
Pour exploiter les gaz et huiles de schiste
Est la même que le fonctionnement psychologique
Elle fait partie d’une même liste
Et si nous sommes pour ceci
Nous sommes forcément pour cela aussi
C’est une grille de codification et donc d’interprétation
Do, ré, mi, fa,sol, la, si, do
Qui nous impose son tempo
En toutes choses, tous les jours, elle est là!
Nous en sommes les plaies et les couteaux
Nous en sommes les victimes et les bourreaux
Au fond, rien n’est laid, rien n’est beau
Tout se contente d’être, pris au lasso
Peut-être ailleurs, dans le multivers
Des rapports esthétiques, sans aucune domination
Des échanges fusionnels, pour toute communication
La conscience humaine est un vers de terre
Qui se boit, comme du poison, dans un verre
Tout est un présent perpétuel, sur la planète Terre
Ainsi, plus de passé, plus de futur, rien que de l’éphémère
Mais dans la vie artificielle du spectaculaire
Jamais l’on ne vit, jamais l’on ne meurt
Jamais l’on ne voit le ciel, il est toujours couvert
Les lois de l’économie devenue folle
Font fi, des lois de la physique et de son école
Tout ce qui est médiocre a du succès
Dans la pensée soumise, et pour ses valets
C’est une soumission durable, verte et renouvelable
Elle prendra toutes les couleurs, c’est probable
Il faut toujours dire non, ne pas se laisser faire
S’opposer, résister, gueuler, faire le contestataire
Tant pour les choses de l’administration
Qu’en politique, dont nous prenons tous les horions
Le mensonge
De la société spectaculaire
Marchande techno-industrielle
S’affiche partout, et surtout dans nos poubelles
L’action paraphysique, est la plus belle
Comme celle d’éclat, contre le gâchis climatique
De l’avion, par Pierre-Emmanuel Neurohr
Au geste politique, pur comme l’or
Se jetant, devant l’avion apocalyptique
Mais, à présent, il est en prison
Comme un vulgaire larron
A la vérité, nous coupons les ailes
Nous lui trouvons trop de fiel
L’espèce humaine n’est pas intelligente
L’espèce humaine n’est même pas marrante
L’espèce humaine va disparaître
La gueule ouverte, d’autres vont apparaître
Et pourtant, pendant des milliers d’années
Des écrits, et encore des écrits
Des dits, et encore des dits
Des faits, et encore des faits
La grande histoire de la supercherie
Nulle part, sur Terre, aucune démocratie
Partout, en dictature, elle est travestie
C’est seulement ,de plus de subtilité, que la dictature nazie
Le suffrage universel est le suffrage de toutes les bourgeoisie
Car les bourgeoisies en sont les juges et les parties
Et c’est toujours une minorité, qui élit
Jamais, elle n’est calculée, l’on en fait fi
Il faut un président, pour les bourgeoisies
Les gens et le monde, sont leur chose
A leurs images, ils veulent tout morose

Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysicien, Pat dit l’invité sur « hiway.fr »