Faut il sauvez doux
Category: Local
Themes: Luttes salariales
Je viens de lire ça
http://rennes-info.org/Vannes-Doux-Un-30-juin-pour-l#fo…m2808
Et j’ai fait un commentaire saignant…
En effet comment peut on soutenir un système qui au delà des conséquences environnementales a pour conséquences de faire crever l’agriculture vivière. En effet la merde de chez Doux arrive à moindre coût sur les marchés africains du fait d’ énormes subventions faisant ainsi une concurrence pou le moins déloyable aux petits producteurs locaux .. C’est pour moi une forme de néocolonialisme subventionné par l’UE et la fRance
http://www.politis.fr/Gastronomie-est-il-vraiment,18529….html
Que des syndicalistes défendent les producteurs “Doux” qui font crever les petits producteurs des pays ou la merde “Doux” est exportée au nom de la défense de l’emploi est proprement honteux .
Seul la CONF s’est exprimé de façon relativement acceptable
http://www.confederationpaysanne.fr/doux-faillite-vocat…3.php
Doux incarne le capitalisme ,Doux doit disparaitre et le fric de Doux doit être redistribué .
Nous n’aurons que ce que nous prendrons
Anticon De toubord
Le texte pose une question : qui pollue réellement la planète et détruit l’environnement ?
Doux est effectivement une illustration du sacrifice de l’environnement (et de certaines espèces animales, créées pour le besoin) que l’on voit dans notre société.
Mais l’ennui, c’est que ça fait vivre des gens qui y travaillent. Qui s’y font férocement exploiter, mais qui en vivent quand même.
Peut-on empêcher cette situation en demandant la mise en faillite de Doux ? Ça ne sert à rien : il n’est pas le seul, et il y aura de toute façon des repreneurs. Qui auront encore plus le couteau sous la gorge, donc accéléreront les moyens destructeurs dont Doux s’est fait une spécialité – et continueront à nous produire des poulets sans goût, mais c’est secondaire.
Ce n’est pas dans le cadre du capitalisme que l’on peut changer les règles du capitalisme. Par définition le capitalisme pollue et détruit l’environnement. Il faut renverser ce système économique et ensuite, on pourra penser à revoir les systèmes productifs, en lien avec les besoins réels et avec la sauvegarde de l’environnement. Dans le cadre capitaliste, ça fait longtemps que l’agriculture vivrière est condamnée, et même, est-il vraiment souhaitable qu’elle renaisse ?…
C’est la lutte ouvrière, avec celle de tous les exploités et opprimés, qui permettra de se donner les moyens de ce renversement. C’est l’unité des opprimés et exploités qui nous offrira les moyens de nous organiser contre le capitalisme en tant que système.
Donc, il faut lutter. Mais pas comme la CGT le dit – elle nous divise – et pas pour les buts qu’elle nous assigne…