Occupation pôle emploi
Catégorie : Local
Thèmes : Exclusion/précarité/chômage
Lieux : Rennes
Occupons pôle emploi de Rennes : nous occupons à cette heure l’agence Albert 1er. A 2minutes de la station de métro henry Fréville. Venez nombreux!!!!
Occupons pôle emploi de Rennes : nous occupons à cette heure l’agence Albert 1er. A 2minutes de la station de métro henry Fréville. Venez nombreux!!!!
Ce qu’il se passe sur place
Occupons pôle emploi de Rennes: une assemblé populaire a lieu dans l’agence pôle emploi Albert 1er. Nous discutons des revendications à soumettre à la direction de l’agence. Un état des lieux sur le chômage et la précarité, mise en relation avec les lois et droits qui existe par rapport au travail. Venez tous!!
Pause déjeuner
Occupons pôle emploi Rennes: Pause déjeuner, certains discutent avec le directeur d’agence. Après le déjeuner , on reprendra l’assemblé afin de valider les revendications. Venez tous!
discussion en cours
Occupation pôle emploi Rennes: Nous sommes entrain de nous concerter sur les revendications immédiates en 2 temps: des revendications à obtenir dés ce soir, et dans un second temps des revendications globales. Des ateliers seront mis en place pour se répartir certaines taches. D’ici une heure plus d’info. Il est encore temps de nous rejoindre!!!
On veut bien des news, pour préparer la suite, prendre l’habitude de se dire ce qui se passe
Ces occupations, l y a eu plusieurs manières de le dire, comme l’une de celle de Rennes
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5989
ou l’une de celle de Paris
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5990
il y a eu plusieurs manières de le faire, dans pas mal de villes
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5956
comme à Lyon
http://rebellyon.info/Le-17-janvier-occupation-de-Pole.html
comme d’autres, les occupants du Pôle Clichy proposent de recommencer
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5991
on s’en reparle bientôt, ici et ailleurs.
Assemblée « Occupons Pôle Emploi » de Rennes.
Une cinquantaine de personnes ont pu rentrer sans encombre dans les locaux du Pôle Emploi Albert Ier à Rennes.
Après avoir déployé une banderole et distribué des tracts aux personnes présentes, une assemblée ouverte improvisée s’est tenue permettant d’y associer bon nombre de chômeurs-euses convoqués-ées ce jour-là.
En est ressortie une série de revendications tant immédiates que globales. Nous avons exigé du directeur de l’agence qu’il s’exprime sur celles-ci en assemblée. Refus de sa part. S’en suit l’arrivée des représentants locaux du pouvoir made in Pôle Emploi : la directrice départementale, accompagnée de son adjointe, du directeur de l’agence et du manager des employés du site.
Refusant de se prononcer sur quoi que ce soit en assemblée, ils nous ont contraints-tes à nommer une délégation qui pourrait s’entretenir avec eux.
Nous avons commis l’erreur de céder à ce chantage. Ce qui a affaibli la dynamique d’occupation par l’accaparement d’une partie des occupants-tes et soustrait les considérations méprisantes des managers à la visibilité des usagers.
Nous exigeons immédiatement :
L’engagement par écrit de ne procéder à aucune radiation ce jour dans cette agence.
Le remplacement des convocations par des rendez-vous convenus d’un commun accord.
L’accès aux informations concernant la gestion de pôle emploi. (Les chiffres des radiations et leurs motifs ; les chiffres et les entreprises ayant recours aux EMT, EMTPR et AFPR ; les critères d’évaluations et les primes fixées aux conseillers ; le nom, le cahier des charges et les budgets alloués à la sous-traitance…).
La mise à disposition d’un affichage libre dans chaque pôle emploi pour les collectifs de chômeurs-euses et précaires.
L’arrêt des convocations Pôle Emploi par mail, causes de radiation.
Accès à internet en libre accès pour tous (tous sites confondus) et aux photocopieuses pour les mouvements qui soutiennent les chômeurs-euses et précaires.
Plus généralement, nous exigeons :
déconnexion du revenu et du travail : instauration d’un revenu minimal /garanti/universel. A partir de 16 ans.
Droit aux allocations chômage pour les étudiants-tes.
Forte réduction du temps de travail, sans perte de salaire ni augmentation des cadences.
Un emploi pour tous-tes.
Titularisation du personnel précaire de PE.
Augmentation du nombre des inspecteurs-rices du travail et protection accrue des salariés.
Arrêt de la sous-traitance de pôle emploi au privé.
Non à l’instauration des 7 h de travail obligatoire pour les allocataires du RSA.
Suppression de l’Offre Raisonnable d’Emploi.
Abrogation du travail gratuit et forcé : EMT/EMTPR/AFPR.
Fin du suivi mensuel obligatoire.
Actualisation automatique si aucun changement de situation n’est à déclarer.
Arrêt des contrôles des papiers d’identité et suppression des lampes UV (servant à traquer les sans-papiers).
Pénalisation des employeurs-euses en cas de condamnation aux prud’hommes. Durcissement des condamnations portant sur le droit des affaires.
Aucune de ces revendications tant immédiates que globales n’a été satisfaite.
Face à la surdité de la direction, nous entendons bien ne pas en rester là !
L’Assemblée « occupons Pôle Emploi » de Rennes.
la déconnexion du revenu et du travail, c’est ce que veux le MEDEF à travers la TVA sociale payée par tous et la taxe tobin qui viendrait remplacer les charges patronales. L’objectif est d’en finir avec la cotisation patronale encore soumise aux négociations professionnelles et au rapport de force patrons- salariés. Avec un revenu déconnecté du travail donc de la cotisation, on bascule dans une assistance financée par tous les ménages et plus par les patrons.
De plus le droit de regard, de décision et de gestion du financement sera uniquement au main de l’Etat, ce qui aggravera le contrôle et les obligations sur le bénéficiaire…
Demandons un salaire socialisé universel à partir de 16 ans avec ou sans emploi et FINANCé par les employeurs via l’augmentation de la cotisation patronale qui a peu augmentée par rapport à la cotisation salariale depuis 30 ans et enfin des élections dans les CA de l’unedic qui n’ont pas eu lieu depuis également 30 ans…
A ce propos voir le livre de Bernard Friot « Et la cotisation sauvera l’emploi »
Friot (et la cotisation créera l’emploi) est un brave type qui veut absolument pas savoir deux choses. D’une part que « La personne devient une entreprise » (cf. André Gorz, voir : http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4199), d’autre part que le salaire social ne se défini pas par son origine comptable (le volume horaire d’emploi dans les entreprises) ou sa nature juridique (cotisations salariales), mais bine par sa réalité que d’être de l’argent consacré à la reproduction de la force de travail, par delà une mesure individuelle de la productivité de son possesseur. Ainsi il n’a jamais pu sortir de cette nasse (de l’entreprise) où la réduction du temps d’emploi, ses variations, sa discontinuité interdisent totalement d’envisager un financement du salaire social. Il faut, tant que le salariat existe et pour commencer à le dépasser en le généralisant, à tout le moins changer d’assiette de prélévement, prendre la richesse là ou elle est et là où elle circule. Voir à ce propos :
Unedic, les mobiles du crime
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=2586
Tu as l’air bien sûr de toi..ce n’est pas sûr que tout le monde comprenne ta prose…mais bon…Le revenu finançé par la rente financière.c’est aussi le point de vue de Christine boutin et de certains députés de doite et autres intellectuels de gauche (gorz,..déobediente….) influençé par Négri.
Au risque de passer pour un méchant anrchiste une fois que l’assiette de cotisation et sa gestion sera passée entièrement entre la décision et la gestion de l’Etat, comment résister socialement quand l ‘Etat décidera de diminuer le financement? quel rapport de force?
second point la cotisation reste dans une logique de solidarité interpro et intergénérationnelle, la taxe tobin elle, s’appuie sur les fluxs financiers créés à coup d’exploitation intensive partout dans le monde, délocalisation, licenciement…c’est ce qui interesse le chantier libéral et Sarkozy qui la ressort actuellement . Ciomme dit plus haut après la casse du code du travail avec le rapport devirvillle son dernier chantier au service du MEDEF sera le remplacement de la cotisation employeur par un financement par l’impôt et la rente controlé par l’Etat .
de plus les exonérations de cotisations patronales chiffrées à 25 milliards pourraient largement avaler le soi disant « déficit » et financer un salaire socialisé pour tous les chômeurs…
Jean Gandois président du CNPF disait déjà « qu’il fallait transférer une partie des charges des entreprise vers l’impôt »
L’impôt peut être affecté ou non au gré des majorités politiques sans aucun observateur extérieur.
Quant à la cotisation elle dérange car elle sous entend une réappropriation du temps et du surtravail exigé par la production. C’est pourquoi Sarkozy s’y attaque en fin de mandat comme un bon élève avec sa TVA sociale sensée remplacée la cotisation.
Exigeons d’être représenté et décisionnaire dans les CA des caisses chômage, sécu…et le remboursement du détournement des cotisations par les patrons…