L’éventail politique en Tunisie est composé de démocrates, d’islamistes et à son extrême gauche du Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie. Ce courant se développe car il peut apparaitre comme l’aile révolutionnaire et communiste par ses prises de positions. Mais son objectif est une « république démocratique » et des nationalisations avec un contrôle de la population. Ce programme est illusoire et il est probable que la république se résumera à quelques concessions pour les masses, car il est impossible d’obtenir une réelle démocratie et le pouvoir des travailleurs avec le maintien du capitalisme. Le pouvoir politique et économique ne peut pas être réparti entre la bourgeoisie tunisienne et l’impérialisme d’une part et les travailleurs d’autre part. Le pouvoir ne peut être obtenu que par l’expropriation des grandes entreprises capitalistes, la destruction de l’Etat bourgeois et la construction d’un Etat ouvrier. Le PCOT ne se prononce pas pour la destruction du capitalisme, ne défend pas le programme du socialisme, son programme accompagne la reconstruction de l’Etat bourgeois et la continuité du capitalisme.