Marche a sheikh jarrah vendredi prochain
Catégorie : Global
Thèmes : Guerre
Marche a Sheikh Jarrah vendredi prochain – le collège d’Ariel promu université
mercredi 20 janvier 2010
Communiqué de Shalom Arshav, 20 janvier 2010
Non à la colonisation de Jérusalem-Est ! Non à la répression ! Non à la dépossession des habitants arabes de Jérusalem !
Vendredi dernier, la police a de nouveau réprimé dans la violence une marche de protestation contre la dépossession des habitants du quartier arabe de Shekh Jarrah et arrêté 17 manifestants, libérés depuis, ces arrestations ayant été effectuées sans aucune base juridique, a reconnu le tribunal. Tout cela au service du projet douteux de « judaïsation » de Jérusalem.
Vendredi prochain, Shalom Arshav appelle ses militants et sympathisants à participer à une autre marche de protestation dans Sheikh Jarrah, le vendredi 22 janvier à midi.
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En outre, signalons que le ministre de la défense Ehoud Barak a autorisé ce jour la reconnaissance officielle du collège d’Ariel (Cisjordanie), qui sera désormais considéré comme université à part entière.
Il s’agit d’une décision gouvernementale qui datait de cinq ans, prise par le premier ministre de l’époque Ariel Sharon, mais qui se heurtait à l’opposition des plus hautes instances éducatives du pays, ainsi qu’à celle des ministres travaillistes.
Participer à la marche de Gaza.
Dénoncer l’occupation dans sa TOTALITÉ, l’apartheid et le nettoyage ethnique.
Dénoncer le mur de la honte et demander sa totale et immédiate destruction.
Soutenir la résistance et le boycott.
Juger les criminels de guerre.
Exiger que n’importe quel Palestinien ait EXACTEMENT les mêmes droits que n’importe quel Israélien.
Au lieu de ça, ces tartuffes nous parlent du « projet DOUTEUX de « judaïsation » de Jérusalem », et non de projet raciste.
Le projet PLUS QUE DOUTEUX de La Paix maintenant, c’est de rendre l’occupation et le principe d’inégalité des peuples supportables. Ce n’est pas le projet des antiracistes.
« Au lieu de ça, ces tartuffes nous parlent du « projet DOUTEUX de « judaïsation » de Jérusalem », et non de projet raciste. »
raciste est un terme très vague, car il y a plusieurs formes de racisme. L’emploi de « judaïcisation est très précis et explique beaucoup mieux le projet du gouvernement israélien sur Jerusalem.
« Le projet PLUS QUE DOUTEUX de La Paix maintenant, c’est de rendre l’occupation et le principe d’inégalité des peuples supportables. Ce n’est pas le projet des antiracistes. »
Tu peux donner des exemples de ce que tu avances ? Même si tu trouves LPM pas assez offensif pour la paix, elle travaille avec les Palestiniens pour les aider à porter plainte contre les occupations illégales par exemple. Est-ce faire preuve de racisme ?
Ta haine envers LPM ne devrait quand même pas te permettre de mentir à son sujet.
http://www.aidh.org/Actualite/Act_2008/info_israel03.htm
MARS 2008 | LA COLONISATION, UN RAPPORT DE L’ORGANISATION LA PAIX MAINTENANT
__L’organisation israélienne dénonce la poursuite de la colonisation en Cisjordanie qui viole les principes du processus de paix israélo-palestinien d’Annapolis
… Tant qu’il n’y aura pas d’accord israélo-palestinien définitif concernant les frontières entre les deux parties, toute construction dans les territoires occupés sera illégitime, y compris dans les « blocs de colonies » et à Jérusalem Est, ne sera pas reconnue par la communauté internationale et sera source de conflit continuel.
La poursuite de la construction dans les colonies au cours du processus diplomatique crée des faits accomplis sur le terrain qui, probablement, feront monter le coût d’un accord, et peut-être même le feront échouer. Par exemple, la construction massive autour de Jérusalem Est coupe Jérusalem Est de la Cisjordanie et empêche toute possibilité de créer un Etat palestinien ayant Jérusalem Est pour capitale. Et toute construction dans les colonies fait monter le prix d’un futur accord, car cela signifie davantage de colons à évacuer et davantage de terres à transférer aux Palestiniens dans le cadre d’un échange de territoires.
Sources : sites internet www.peacenow.org.il et www.lapaixmaintenant.org
La « judaïsation » de Jérusalem est bien un projet raciste et non un projet douteux.
On peut donc affirmer que « Le projet PLUS QUE DOUTEUX de La Paix maintenant, c’est de rendre l’occupation et le principe d’inégalité des peuples supportables. Ce n’est pas le projet des antiracistes. »
Le meilleur exemple, c’est les propos méprisants et colonialistes comme « aider les Palestiniens à porter plainte contre les occupations illégales ». TOUTES les occupations sont illégales et jamais LPM n’a demandé le retrait total, immédiat et sans conditions de tous les territoires occupés en 67.
Jamais LPM ne publierait ça :
UNE RAISON DE PLUS D’ORGANISER LE BOYCOTT UNIVERSITAIRE
Pendant que les Israéliens parlent de processus de paix, Ehud Barak promeut au statut d’université le collège établi dans la colonie d’Ariel en Cisjordanie.
» Ehud Barak, ministre de la défense d’Israël, a approuvé la semaine dernière la promotion au statut d’université d’un collège situé dans la colonie d’Ariel en Cisjordanie, un pas de plus assurément propre à miner encore davantage la confiance des Palestiniens dans le processus de paix. Il est prévisible que la décision autorisant la première université israélienne en territoire palestinien va lui assurer un financement additionnel lui permettant d’accroître sa population étudiante. Environ 11.000 étudiants, venant pour la plupart de l’intérieur d’Israël, fréquentent d’ores et déjà cet établissement, parmi une population de 18.000 colons.
L’expansion d’Ariel, à 20 km à l’intérieur de la Cisjordanie et à proximité de Naplouse, va probablement aggraver les tensions avec l’administration américaine de Barack Obama. La Maison Blanche a demandé un gel de la colonisation qui n’est que temporairement et partiellement observé par Israël. Les Etats-Unis et Israël ont eu des différends répétés au sujet des plans israéliens d’extension du mur de séparation à l’est d’Ariel, qui a pour effet l’annexion effective de la colonie et la disjonction des parties centrale et septentrionale de la Cisjordanie. Des groupes pacifistes ont été particulièrement choqués du fait que l’autorisation de promotion du collège d’Ariel émane de M.Barack, leader du parti travailliste. […]Plusieurs universitaires israéliens avaient également averti que cette mesure renforcerait les campagnes déjà lancées en Europe pour le boycott d’universités israéliennes accusées de complicité avec l’occupation [ …]
Le collège d’Ariel s’est développé de manière spectaculaire depuis sa fondation en Cisjordanie en 1982 comme campus annexe de l’université Bar Ilan de Ramat Gan, près de Tel Aviv. Dès qu’il est devenu autonome en 2004, le collège s’est immédiatement lancé dans un lobbying pour obtenir le statut d’université. Un an plus tard, il a reçu le soutien d’Ariel Sharon, alors premier ministre, qui considérait cette promotion comme étant de « grande importance » dans une politique de « renforcement des colonies ». Benjamin Netanyahu, actuel premier ministre, avait alors déclaré qu’une université à Ariel garantirait que la colonie « resterait pour toujours partie constitutive de l’état d’Israël ». Au changement de statut se sont opposés l’organisme de supervision de l’éducation en Israël et le Conseil de l’enseignement supérieur, qui a menacé de retirer leur homologation aux diplômes décernés par le collège.
Néanmoins, en 2007, le collège s’est de lui-même intitulé « Centre universitaire d’Ariel », un changement de statut initialement confirmé par le gouvernement d’Ehud Olmert. Sous la pression de responsables de l’éducation, la décision a cependant été révoquée sur l’argument que seules les autorités militaires en Cisjordanie – placées sous l’autorité de M.Barak – pouvaient autoriser une telle modification. Malgré l’opposition de membres de son parti, le ministre de la défense a finalement donné son accord voilà une semaine. Yossi Sarid , ancien président du Conseil de l’enseignement supérieur, écrivait jeudi dans Haaretz : « Grâce à [M.Barack], nous aurons la seule université du monde libre dont les fondateurs et les propriétaires sont des officiers en uniforme ». Selon Anat Matar, professeur de philosophie à l’université de Tel Aviv, l’approbation accordée par M.Barak traduit le pouvoir croissant de l’extrême droite au sein du gouvernement de M.Netanyahu. Avigdor Liberman, ministre des affaires étrangères et leader du parti Ysrael Beiteinu, a menacé de bloquer toute proposition législative si la promotion du collège d’Ariel n’était pas accordée. Ysrael Beiteinu a fait de l’expansion de la colonie un élément-clé de son programme parce qu’Ariel comporte une proportion importante d’immigrants de l’ancienne Union Soviétique, électorat central de M.Lieberman. […]
Le collège d’Ariel prévoit de doubler ses effectifs d’étudiants au cours des dix prochaines années, de tripler la taille de son campus et de construire de nouveaux lotissements pour ses personnels. Environ 70% des étudiants viennent de la région de Tel Aviv, de même qu’un petit nombre d’étudiants arabes israéliens. Le collège arbore un drapeau israélien dans chaque salle et exige de tous les étudiants qu’ils suivent au moins un cours sur le judaïsme ou la tradition juive, supervisé d’ordinaire par des rabbins colons. […]
Pour Amal Jamal, responsable du département de Sciences politiques à l’université de Tel Aviv, cette promotion statutaire mettra en lumière le degré de collusion d’universités israéliennes avec le collège implanté en Cisjordanie : « Un fort soutien pour le collège existe parmi certains enseignants des universités israéliennes, qui coopèrent avec lui en faisant des conférences, en dirigeant des recherches, en supervisant des doctorants et en donnant des cours », dit-il. En 2005, un vote de l’association des universitaires britanniques en faveur d’un boycott académique d’Israël avait pour cible l’université Bar Ilan à cause de ses liens avec le collège d’Ariel. Des motions similaires ont été adoptées chaque année par l’association, bien qu’elles aient ensuite été abrogées.
En novembre dernier, l’université norvégienne de Trondheim a été la première à voter sur le boycott des universités israéliennes, même si la motion a été rejetée. Le collège d’Ariel s’est trouvé l’an passé au centre d’une controverse internationale lorsque l’Espagne a disqualifié ses chercheurs dans un concours pour la conception d’une maison à énergie solaire. Les officiels espagnols ont déclaré que cette institution ne pouvait concourir dès lors qu’elle était établie sur un territoire palestinien occupé.
Jonathan Cook, Foreign Correspondent
(Traduit de l’anglais par Anne-Marie PERRIN pour CAPJPO-EuroPalestine)
pourquoi LPM ne publie pas sur le boycott ? parce qu’il est contre, tout comme sont contre les principaux acteurs de Gush Shalom.
Ce n’est pas le boycott qui règlera le sort un gouvernement raciste élu, tout comme dans de très nombreux pays contre lesquels aucun boycott n’est initié.